Siouxsie & The Banshees
Kaleidoscope |
Label :
Polydor |
||||
Il est souvent de bon ton de réduire Siouxsie a une vulgaire égérie gothique, poupée ultra-maquillée et affublée de robes délirantes, au service de l'industrie du disque.
Pourtant cette prêtresse incorruptible et indomptable était surtout une artiste incroyable, avant-gardiste et talentueuse. Elle était et restera aussi la gardienne d'un mouvement alors tout juste naissant : la cold-wave.
Porté par deux singles historiques ("Happy House" et "Christine", joyaux pop cachés derrière une froideur époustouflante), le groupe, malgré les changements de line-up, se réinvente sur Kaleidoscope et livre un album éthéré, ténébreux et à l'ambiance angoissante. Loin des fulgurances des débuts, le son est épuré, soutenu par des guitares cristalines, des claviers travaillés et un rythme hyper-tendu, jusqu'à cotoyer une ambiance malsaine et brumeuse.
Disque difficile d'accés, Kaleidoscope est en fait la succession de délires cauchemardesques, plus psychédélique que punk, baignant dans une atmosphère oppressante. Totalement obsédée par la schizophrénie, Siouxsie chante magnifiquement, en diva malade et fantômatique, des textes poétiques sans sens, ni logique, faisant de son univers celui d'un asile de fous. Des fous drogués et sous médocs évidemment.
On ne revient jamais indifférent de ce voyage expérimental, traumatisé encore par cette rigidité et ce son sans chaleur. Mais la beauté véhiculée par ces pop-songs tordues, tendues et érudites, envoûte et enchante indéniablement.
Ce n'est donc certainement pas un hasard si Kaleidoscope est encore pour nombre de gens (à commencer par Robert Smith ou les filles de Cocteau Twins et Dead Can Dance) une référence indélibile en matière de cold-wave.
Pourtant cette prêtresse incorruptible et indomptable était surtout une artiste incroyable, avant-gardiste et talentueuse. Elle était et restera aussi la gardienne d'un mouvement alors tout juste naissant : la cold-wave.
Porté par deux singles historiques ("Happy House" et "Christine", joyaux pop cachés derrière une froideur époustouflante), le groupe, malgré les changements de line-up, se réinvente sur Kaleidoscope et livre un album éthéré, ténébreux et à l'ambiance angoissante. Loin des fulgurances des débuts, le son est épuré, soutenu par des guitares cristalines, des claviers travaillés et un rythme hyper-tendu, jusqu'à cotoyer une ambiance malsaine et brumeuse.
Disque difficile d'accés, Kaleidoscope est en fait la succession de délires cauchemardesques, plus psychédélique que punk, baignant dans une atmosphère oppressante. Totalement obsédée par la schizophrénie, Siouxsie chante magnifiquement, en diva malade et fantômatique, des textes poétiques sans sens, ni logique, faisant de son univers celui d'un asile de fous. Des fous drogués et sous médocs évidemment.
On ne revient jamais indifférent de ce voyage expérimental, traumatisé encore par cette rigidité et ce son sans chaleur. Mais la beauté véhiculée par ces pop-songs tordues, tendues et érudites, envoûte et enchante indéniablement.
Ce n'est donc certainement pas un hasard si Kaleidoscope est encore pour nombre de gens (à commencer par Robert Smith ou les filles de Cocteau Twins et Dead Can Dance) une référence indélibile en matière de cold-wave.
Parfait 17/20 | par Vic |
Posté le 27 mai 2007 à 20 h 27 |
On a saisi le concept, tout est dans le titre. Onze titres, onze couleurs différentes. Je ne remercierai jamais assez ce disquaire qui m'a recommandé l'achat de ce album : il avait bon goût. car ce disque est une belle invitation au voyage.
Ici, les sons se marient avec goût. "Happy House", le titre d'ouverture, est un classique, indémodable, une mélodie que l'on siffle sous la douche, partout. D'entrée de jeu, Siouxsie nous précise, "il y a une place pour toi si tu dis, je la veux" et on la prend car on s'amuse toute suite bien dans cette happy House.
Chaque titre procure un nouvel émerveillement et quel éclectisme ; de la pop à l'état pur. Sur la douce ballade, "Desert Kisses", on est au bord de la plage, mais tout ne se passe pas comme prévu : un faux arrêt et ça redémarre. Chaque titre s'enchaîne à l'autre avec classe. McGeoch fait des merveilles à la guitare sur la plupart des morceaux mais si l'illustre Steve Jones, est aussi de la partie à l'occasion, méconnaissable et brillant sur deux titres, dont le "Skin" rageur qui clôt cet album.
Ici, les sons se marient avec goût. "Happy House", le titre d'ouverture, est un classique, indémodable, une mélodie que l'on siffle sous la douche, partout. D'entrée de jeu, Siouxsie nous précise, "il y a une place pour toi si tu dis, je la veux" et on la prend car on s'amuse toute suite bien dans cette happy House.
Chaque titre procure un nouvel émerveillement et quel éclectisme ; de la pop à l'état pur. Sur la douce ballade, "Desert Kisses", on est au bord de la plage, mais tout ne se passe pas comme prévu : un faux arrêt et ça redémarre. Chaque titre s'enchaîne à l'autre avec classe. McGeoch fait des merveilles à la guitare sur la plupart des morceaux mais si l'illustre Steve Jones, est aussi de la partie à l'occasion, méconnaissable et brillant sur deux titres, dont le "Skin" rageur qui clôt cet album.
Intemporel ! ! ! 20/20
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