Kraftwerk
Autobahn |
Label :
EMI |
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Après trois albums expérimentaux non aboutis mais qui défrîchaient alors considérablement le champ quasi vierge de la musique électronique, Kraftwerk réalise en 1974 le premier album parfait de l'histoire de l'electro. On peut même dire d'Autobahn qu'il s'agit en fait du véritable premier album de Kraftwerk tant le groupe fera tout pour faire disparaître les traces de ses premier essais expérimentaux. Et puis tout simplement aussi parce qu'Autobahn réunit pour la première fois le line-up mythique responsable des autres chef-d'oeuvres seventies du groupe.
C'est donc à partir d'Autobahn que Kraftwerk consacrera chacun de ses albums à un seul et unique thème. Pour les neuneus germanophobes et les très très mal-voyants qui n'auraient rien compris au dessin ornant la pochette, les futurs 'homme-machines' ont décidé de nous convier à un voyage sur l'autoroute. Claquement de portière, démarrage diesel et c'est parti. Chanson-titre de 22 minutes: le morceau quintessentiel de l'electro, véritable révolution synthétique avec son beat robotique et hypnotique reconnaissable entre tous. Le refrain 'fahren, fahren, fahren' (conduire) viendra en 1974 titiller l'inconscient de ses auditeurs, similitude avec le 'fun, fun, fun' des Beach Boys oblige, donnant ainsi à Kraftwerk son premier hit des deux côtés de l'Atlantique.
"Autobahn" est une ode au long voyage diurne sur l'autoroute. Une autoroute à la circulation fluide que l'on quitte avec regret pour le climat pesant d'un embouteillage de fin d'après-midi ("Kometenmelodie 1" et "Kometenmelodie 2"). Mais il est dèja minuit ("Mitternacht") et l'angoisse de l'accident se fait de plus en plus pressante face à la fatigue croissante inhérente aux longs voyages. Il est donc plus prudent de s'arrêter dormir pour profiter tôt le lendemain matin d'une escapade à pied dans la campagne environnante ("Morgenspaziergang").
Autobahn est un album pionner et fondateur pour les raisons invoquées plus haut. Et même si cet album a dû traumatiser les futurs tête à claques néo-romantiques de ces répugnantes années 80, il n'en reste pas moins indispensable. Le seul défaut de cet album est qu'il ne remplit qu'à 99% les conditions imposées par la charte de perfection électro-pop que dévoilera Kraftwerk sur les albums suivants, notamment le grandissime The Man-Machine.
C'est donc à partir d'Autobahn que Kraftwerk consacrera chacun de ses albums à un seul et unique thème. Pour les neuneus germanophobes et les très très mal-voyants qui n'auraient rien compris au dessin ornant la pochette, les futurs 'homme-machines' ont décidé de nous convier à un voyage sur l'autoroute. Claquement de portière, démarrage diesel et c'est parti. Chanson-titre de 22 minutes: le morceau quintessentiel de l'electro, véritable révolution synthétique avec son beat robotique et hypnotique reconnaissable entre tous. Le refrain 'fahren, fahren, fahren' (conduire) viendra en 1974 titiller l'inconscient de ses auditeurs, similitude avec le 'fun, fun, fun' des Beach Boys oblige, donnant ainsi à Kraftwerk son premier hit des deux côtés de l'Atlantique.
"Autobahn" est une ode au long voyage diurne sur l'autoroute. Une autoroute à la circulation fluide que l'on quitte avec regret pour le climat pesant d'un embouteillage de fin d'après-midi ("Kometenmelodie 1" et "Kometenmelodie 2"). Mais il est dèja minuit ("Mitternacht") et l'angoisse de l'accident se fait de plus en plus pressante face à la fatigue croissante inhérente aux longs voyages. Il est donc plus prudent de s'arrêter dormir pour profiter tôt le lendemain matin d'une escapade à pied dans la campagne environnante ("Morgenspaziergang").
Autobahn est un album pionner et fondateur pour les raisons invoquées plus haut. Et même si cet album a dû traumatiser les futurs tête à claques néo-romantiques de ces répugnantes années 80, il n'en reste pas moins indispensable. Le seul défaut de cet album est qu'il ne remplit qu'à 99% les conditions imposées par la charte de perfection électro-pop que dévoilera Kraftwerk sur les albums suivants, notamment le grandissime The Man-Machine.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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