Thee Silver Mount Zion
Born Into Trouble As The Sparks Fly Upward |
Label :
Constellation |
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Ce deuxième album de A Silver Mount Zion est d'une beauté effarante: guitares feutrées, section de cordes émouvantes, notes de piano éparses, chant habité sur deux titres, une basse discrète, quelques envolées psychédéliques. Le disque est tour à tour reposant, captivant, angoissant, et se révèle aussi passionnant que ceux de la maison mère Godspeed. L'émotion est à son comble sur le morceau final "The Triumph Of Our Tired Eyes", où la voix écorchée d'Efrim, magnifiée par les violons, nous arrache quelques larmes. On s'imagine écouter ce disque très intérieur certaines nuits où l'on préfère rester seul.
Excellent ! 18/20 | par X_Elmo |
Posté le 17 juin 2005 à 02 h 02 |
Célébration de l'absurdité de vivre, refuge des consciences torturées au milieu de fantômes en train de danser, réseau de câbles reliant les deux poteaux téléphoniques qui dominent le néant, recherche du repos dans l'insomnie et de la tranquilité dans l'autodestruction, naturel et machinesque confus oscillant entre naturalisme et machinerie, neige dans un ciel bleu et sueur en hiver ...
Tant qu'il y a de l'absurde, il y a de l'espoir.
Tant qu'il y a de l'absurde, il y a de l'espoir.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 16 août 2005 à 20 h 13 |
"Born Into Trouble As The Sparks Fly Upward" est un album assez indicible par le côté intimiste qu'il évoque et par les émotions antithétiques qu'il déclenche.
Intime, c'est d'ailleurs un mot très inadéquat pour décrire cette atmosphère qui ne paraît inviter que le groupe et son auditeur. Sur quelques titres, en fermant les yeux, n'importe où et n'importe quand, on croirait presque que le groupe est ici, là, juste à côté.
Pourtant, la musique d'A Silver Mount Zion semble être pour tous : on ne peut rester insensible à cette voix à la fois douce et ténébreuse, à ces instruments qui s'envolent soudainement vers les nuages. On ne peut rester indifférent à cette petite fille qui habille l'affliction d'une détermination candide : "Why are we all so alone here? All we need is a little more hope, a little more joy. All we need is a little more light, a little less weight, a little more freedom" sur "Built Then Burn (Hurrah! Hurrah!)".
On ne peut être non plus impassible face à ces instruments qui rodent à la fois dans les plaines et sur les cimes : ils nous offrent tantôt un soupir orné par la nature ("Take These Hands And Throw Them in the River") , tantôt une ardeur incandescente (" The Triumph Of Our Tired Eyes").
Etrangement cette balancelle musicale, qui nous culbute entre lourdeur et légèreté, a une douceur inlassable. Elle crée un monde dans lequel on reste comme anesthésié avec l'extérieur, tandis qu'à l'intérieur des flots de passions se déchaînent délicatement.
Voilà, comment un groupe, sans beaucoup de mots, peut jeter notre coeur en pâture à la musique ; voilà comment il nous prouve que, si forte que notre âme croit l'être, elle ne tient, en fait, qu'à une corde ...vocale, de guitare, de violon ou de violoncelle.
Intime, c'est d'ailleurs un mot très inadéquat pour décrire cette atmosphère qui ne paraît inviter que le groupe et son auditeur. Sur quelques titres, en fermant les yeux, n'importe où et n'importe quand, on croirait presque que le groupe est ici, là, juste à côté.
Pourtant, la musique d'A Silver Mount Zion semble être pour tous : on ne peut rester insensible à cette voix à la fois douce et ténébreuse, à ces instruments qui s'envolent soudainement vers les nuages. On ne peut rester indifférent à cette petite fille qui habille l'affliction d'une détermination candide : "Why are we all so alone here? All we need is a little more hope, a little more joy. All we need is a little more light, a little less weight, a little more freedom" sur "Built Then Burn (Hurrah! Hurrah!)".
On ne peut être non plus impassible face à ces instruments qui rodent à la fois dans les plaines et sur les cimes : ils nous offrent tantôt un soupir orné par la nature ("Take These Hands And Throw Them in the River") , tantôt une ardeur incandescente (" The Triumph Of Our Tired Eyes").
Etrangement cette balancelle musicale, qui nous culbute entre lourdeur et légèreté, a une douceur inlassable. Elle crée un monde dans lequel on reste comme anesthésié avec l'extérieur, tandis qu'à l'intérieur des flots de passions se déchaînent délicatement.
Voilà, comment un groupe, sans beaucoup de mots, peut jeter notre coeur en pâture à la musique ; voilà comment il nous prouve que, si forte que notre âme croit l'être, elle ne tient, en fait, qu'à une corde ...vocale, de guitare, de violon ou de violoncelle.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 17 avril 2007 à 19 h 46 |
Deuxième album du groupe, Born Into Trouble As The Sparks Fly Upward est plutôt calme dans son ensemble. Je crois qu'il s'agit du plus "beau" de leurs albums. Dès "Sisters, Brothers (etc)", cette beauté tragique mais lumineuse nous envahit, et ça fait du bien. Vraiment. Certains morceaux tentent de prendre de l'ampleur, de jouer plus fort, mais cela ne prendra vraiment que dans le prochain album, à mon sens. je préfère retenir de cet album ces longues plages répétitives, aux harmonies magnifiques, déchirantes (rien à dire, ils savent quels accords font mouche), entêtantes toujours. "Could've Moved Mountains" atteint des sommets de pureté, avec des chœurs parfaitement écrits.
Des voix tremblotantes, mi-maîtrisées, mi-bricolées, ce qui amène un aspect touchant, profondément humain. Cela peut paraître facile, oui, car ça l'est. Mais honnêtement, qu'est-ce qu'on en a à faire des musiciens, c'est la musique qui importe.
Mais c'est le dernier morceau de l'album qui fait tout. C'est lui, le "plus beau morceau du monde": "The Triumph Of Our Tired Eyes"; un optimisme qui n'était pas à leur habitude, une luminosité incroyable, une beauté à pleurer, c'est effectivement là le genre de morceau qui vous prend aux tripes, mais non pas comme les terribles montées apocalyptiques de Godspeed, mais plutôt comme une montée dans le ciel (ouah), de la lumière, beaucoup de lumière, et, oui, ça fait du bien par où ça passe.
Beau.
Des voix tremblotantes, mi-maîtrisées, mi-bricolées, ce qui amène un aspect touchant, profondément humain. Cela peut paraître facile, oui, car ça l'est. Mais honnêtement, qu'est-ce qu'on en a à faire des musiciens, c'est la musique qui importe.
Mais c'est le dernier morceau de l'album qui fait tout. C'est lui, le "plus beau morceau du monde": "The Triumph Of Our Tired Eyes"; un optimisme qui n'était pas à leur habitude, une luminosité incroyable, une beauté à pleurer, c'est effectivement là le genre de morceau qui vous prend aux tripes, mais non pas comme les terribles montées apocalyptiques de Godspeed, mais plutôt comme une montée dans le ciel (ouah), de la lumière, beaucoup de lumière, et, oui, ça fait du bien par où ça passe.
Beau.
Excellent ! 18/20
Posté le 20 octobre 2008 à 21 h 53 |
Le premier album était tellement réussi qu'on ne peut qu'aborder fébrilement ce Born into Trouble.... Après tout le groupe n'est à l'époque qu'un side-project, certes prometteur mais qui doit encore aboutir.
On n'est pas déçu un seul instant. Moins dépouillé que le premier, ce second opus est tout aussi triste ; il signifie la désespérance là ou He has left us alone... signifiait le désespoir. Tout aussi beau dans ses mélodies et plus abouti dans ses développements, il confirme l'importance que prend A Silver Mount Zion.
La pochette en fait vous parlera mieux de l'album que moi : une forme, belle mais noire, un fond, harmonieux mais rouge sang. L'album ne s'enferme jamais et s'il est sombre c'est pour mieux profiter des joies qu'on entrevoit quelques fois, au détour d'un morceau.
Au milieu de structures classiques thèmes - développement viennent se superposer quelques éléments plus expérimentaux (les voix et le son notamment): intéressant et nécessaire: le groupe ne compte pas s'arrêter là et même si il trouve dans cet album poétique et délicat un son accrocheur, il se remettra fortement en question par la suite pour nous livrer le magnifique This is Our Punk Rock.
Je terminerai en disant qu'un certain nombres de concerts sont disponibles sur internet (pratique encouragée par le groupe) et qu'elles permettent une nouvelle vision intéressante de pratiquement tous les titres de ce CD. Le plaisir ne s'arrête jamais...
On n'est pas déçu un seul instant. Moins dépouillé que le premier, ce second opus est tout aussi triste ; il signifie la désespérance là ou He has left us alone... signifiait le désespoir. Tout aussi beau dans ses mélodies et plus abouti dans ses développements, il confirme l'importance que prend A Silver Mount Zion.
La pochette en fait vous parlera mieux de l'album que moi : une forme, belle mais noire, un fond, harmonieux mais rouge sang. L'album ne s'enferme jamais et s'il est sombre c'est pour mieux profiter des joies qu'on entrevoit quelques fois, au détour d'un morceau.
Au milieu de structures classiques thèmes - développement viennent se superposer quelques éléments plus expérimentaux (les voix et le son notamment): intéressant et nécessaire: le groupe ne compte pas s'arrêter là et même si il trouve dans cet album poétique et délicat un son accrocheur, il se remettra fortement en question par la suite pour nous livrer le magnifique This is Our Punk Rock.
Je terminerai en disant qu'un certain nombres de concerts sont disponibles sur internet (pratique encouragée par le groupe) et qu'elles permettent une nouvelle vision intéressante de pratiquement tous les titres de ce CD. Le plaisir ne s'arrête jamais...
Excellent ! 18/20
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