Paul Leary
The History Of Dogs |
Label :
Rough Trade |
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Alors là, si je ne vous gâte pas, bande de petits indés, en vous faisant aujourd'hui découvrir l'album solo de Paul Leary, History Of Dogs, je ne m'y connais pas. Oh bien sûr, je vous entends déjà d'ici récriminer, "mais il croit quoi lui ? qu'on l'a attendu pour l'écouter ce skeud ? je l'avais acheté en import à l'époque, tu parles d'une découverte !" Ok, peut-être, mais en attendant, connu ou pas, je n'ai pas croulé sous les lectures d'informations concernant la carrière personnelle du gratteux des Butthole Surfers.
Pourquoi un tel silence d'ailleurs ? On retrouve dans History of Dogs tout ce qui fait que B.S. est un groupe génial : d'excellentes mélodies (il a quand même une drôle de voix Paulo, presque féminine), des descentes de manche uniques ("Apollo One"), des riffs solides 100% rock'n roll et cet esprit psychédélique si particulier (l'hallucinatoire "It Is Mikey"). J'ai envie dire que si on cherche l'axe central des Butthole Surfers, c'est clairement du côté de Paul Leary qu'il faut se pencher.
Les morceaux alternent électriques et acoustiques ("The Birds Are Dying", "How Much Longer") avec la classe des branleurs qu'un mec comme Beck saura si bien perpétuer, et ce même lorsque le tempo s'accélère un peu pour flirter avec un punk rock de très bonne facture ("He's Working Overtime").
Mais surtout, c'est le jeu de guitare qui est jubilatoire dans cet album, chaque solo étant un pur régal dans un style pourtant peu démonstratif. On ajoute à cela le sentiment d'effectuer une visite guidée dans le cœur des Etats-Unis, avec ses Indiens ("Indians Storm The Government"), son culte des Doors ("Too Many People") et son esprit de bouseux consanguins de l'Oklahoma.
Les derniers titres de l'album se veulent plus expérimentaux et davantage dans un esprit pop truffé d'orchestration ("The City", "Fine Home"), tout en conservant une grande finesse d'interprétation et une belle justesse émotionnelle.
Moi qui suis (désolé de vous l'apprendre) un grand (a)mateur des Butthole Surfers, j'ai découvert avec History of Dogs un album parfait de bout en bout, à la fois drôle, émouvant et intelligent, bref le truc devenu rare aujourd'hui.
Pourquoi un tel silence d'ailleurs ? On retrouve dans History of Dogs tout ce qui fait que B.S. est un groupe génial : d'excellentes mélodies (il a quand même une drôle de voix Paulo, presque féminine), des descentes de manche uniques ("Apollo One"), des riffs solides 100% rock'n roll et cet esprit psychédélique si particulier (l'hallucinatoire "It Is Mikey"). J'ai envie dire que si on cherche l'axe central des Butthole Surfers, c'est clairement du côté de Paul Leary qu'il faut se pencher.
Les morceaux alternent électriques et acoustiques ("The Birds Are Dying", "How Much Longer") avec la classe des branleurs qu'un mec comme Beck saura si bien perpétuer, et ce même lorsque le tempo s'accélère un peu pour flirter avec un punk rock de très bonne facture ("He's Working Overtime").
Mais surtout, c'est le jeu de guitare qui est jubilatoire dans cet album, chaque solo étant un pur régal dans un style pourtant peu démonstratif. On ajoute à cela le sentiment d'effectuer une visite guidée dans le cœur des Etats-Unis, avec ses Indiens ("Indians Storm The Government"), son culte des Doors ("Too Many People") et son esprit de bouseux consanguins de l'Oklahoma.
Les derniers titres de l'album se veulent plus expérimentaux et davantage dans un esprit pop truffé d'orchestration ("The City", "Fine Home"), tout en conservant une grande finesse d'interprétation et une belle justesse émotionnelle.
Moi qui suis (désolé de vous l'apprendre) un grand (a)mateur des Butthole Surfers, j'ai découvert avec History of Dogs un album parfait de bout en bout, à la fois drôle, émouvant et intelligent, bref le truc devenu rare aujourd'hui.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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