Thee Silver Mount Zion
Evreux [L'Abordage] - mardi 18 octobre 2005 |
Enorme affiche ce soir à L'Abordage : Hanged'Up et A Silver Mount Zion (qui ne se nomme plus comme ça d'ailleurs mais Thee Silver Mount Zion Memorial Orchestra and Tra-La-La Band ... ça c'est du nom à rallonge ... !)
On vient de la région parisienne, de Rouen, de la Loire-Atlantique et même de Belgique pour voir cette formation de virtuoses canadiens !
Première partie donc pour le duo de Hanged'Up : Geneviève Heistek caresse son violon, ou au contraire s'acharne sur son archer ... L'instrument lâche des complaintes de martyre, parfois avec quelques nappes plus douces, parfois à la limite du couac, mais toujours en phase avec les bruits industriels que balance Eric Craven derrière ses fûts, qui ne se limite pas au rôle de simple batteur-percusionniste, mais comme un chef d'orchestre époustouflant. Les morceaux débutent souvent par une certaine langueur, puis s'enflamment ... Une très bonne 'mise en bouche' pour la suite !
Après un bref rappel, on les retrouvera sur scène aux côtés d'ASMZ (ça va plus vite avec les initiales !).
Ils sont donc 6 sur scène, de gauche à droite : Jessica (violon), Efrim (guitare, voix), Eric , Ian (guitare), Beckie (violoncelle) et Geneviève. C'est Ian qui prend la parole pour préciser que cette formation nommée Thee Silver Mount Elegies est exceptionnelle, puisqu'elle ne durera que 12 jours, le temps de leur tournée avec le duo. <<Ce que l'on va vous jouer ce soir est assez nouveau, et on espère que ce sera spécial pour vous aussi.>>
Et c'est parti pour près de 2H d'une déferlante abrutissante de volupté.
On distingue une première partie dans le concert, plus rock, plus punchy et plus instrumentale : le son est ébouriffant, les morceaux frappent le public par leur déstructuration, la progression lente des riffs, les accélérations et les moments plus calmes qui suivent, pour repartir de plus belle dans une cacophonie harmonieuse et limite noisy. Le public est en transe !
Dans la deuxième partie, le son est plus posé, moins accrocheur aussi ... Les parties chantées sont plus nombreuses, et malgré la voix haute et si particulière d'Efrim qui cadre parfaitement aux envolées musicales hypnotiques d'ASMZ, on sent une timidité ... Peut-être est-ce dû à la proximité de l'audience : <<This room is strange, it's very intimidating>> nous glissera Efrim avant le dernier morceau.
Le set se termine sur "Flown Away", version en canon et a capella des chanteurs. Le public en redemande, peut être déçu par une fin si tranquille et répétitive. Et finalement le rappel se fera sur un titre de Hanged'Up, où Eric nous bluffera encore une fois, et sur un titre enchaîné d'ASMZ où les deux violonistes utiliseront les micros de leur instrument pour chanter.
Les montées en puissance musicales et vocales sont le signe distinctif de ce groupe d'exploration-rock : chaque titre est une découverte envoûtante, une vague qui vous scotche.
Le public ressort finalement étourdi par une vraie claque d'originalité.
Magistral.
On vient de la région parisienne, de Rouen, de la Loire-Atlantique et même de Belgique pour voir cette formation de virtuoses canadiens !
Première partie donc pour le duo de Hanged'Up : Geneviève Heistek caresse son violon, ou au contraire s'acharne sur son archer ... L'instrument lâche des complaintes de martyre, parfois avec quelques nappes plus douces, parfois à la limite du couac, mais toujours en phase avec les bruits industriels que balance Eric Craven derrière ses fûts, qui ne se limite pas au rôle de simple batteur-percusionniste, mais comme un chef d'orchestre époustouflant. Les morceaux débutent souvent par une certaine langueur, puis s'enflamment ... Une très bonne 'mise en bouche' pour la suite !
Après un bref rappel, on les retrouvera sur scène aux côtés d'ASMZ (ça va plus vite avec les initiales !).
Ils sont donc 6 sur scène, de gauche à droite : Jessica (violon), Efrim (guitare, voix), Eric , Ian (guitare), Beckie (violoncelle) et Geneviève. C'est Ian qui prend la parole pour préciser que cette formation nommée Thee Silver Mount Elegies est exceptionnelle, puisqu'elle ne durera que 12 jours, le temps de leur tournée avec le duo. <<Ce que l'on va vous jouer ce soir est assez nouveau, et on espère que ce sera spécial pour vous aussi.>>
Et c'est parti pour près de 2H d'une déferlante abrutissante de volupté.
On distingue une première partie dans le concert, plus rock, plus punchy et plus instrumentale : le son est ébouriffant, les morceaux frappent le public par leur déstructuration, la progression lente des riffs, les accélérations et les moments plus calmes qui suivent, pour repartir de plus belle dans une cacophonie harmonieuse et limite noisy. Le public est en transe !
Dans la deuxième partie, le son est plus posé, moins accrocheur aussi ... Les parties chantées sont plus nombreuses, et malgré la voix haute et si particulière d'Efrim qui cadre parfaitement aux envolées musicales hypnotiques d'ASMZ, on sent une timidité ... Peut-être est-ce dû à la proximité de l'audience : <<This room is strange, it's very intimidating>> nous glissera Efrim avant le dernier morceau.
Le set se termine sur "Flown Away", version en canon et a capella des chanteurs. Le public en redemande, peut être déçu par une fin si tranquille et répétitive. Et finalement le rappel se fera sur un titre de Hanged'Up, où Eric nous bluffera encore une fois, et sur un titre enchaîné d'ASMZ où les deux violonistes utiliseront les micros de leur instrument pour chanter.
Les montées en puissance musicales et vocales sont le signe distinctif de ce groupe d'exploration-rock : chaque titre est une découverte envoûtante, une vague qui vous scotche.
Le public ressort finalement étourdi par une vraie claque d'originalité.
Magistral.
Très bon 16/20 | par Solenraja |
Posté le 29 octobre 2005 à 14 h 51 |
Assez bon concert. Un petit peu déroutant toutefois...
Je conçois que l'étrangeté de la salle (?) ai pu intimider nos artistes ... De plus, ces derniers nous ont présentés une série de morceaux 'nouveaux', qu'ils n'ont pas vraiment eu le temps de maîtriser, de s'approprier...
Mais, mais, malgré les beaux moments lyriques, les jolis petits passages de communion, j'ai ressenti pour ma part, une certaine lassitude, une certaine répétitivité dans les morceaux. Désolé.
Oui, le spectre de la banale répétition à plané dans la salle ... Et je ne pense pas être le seul à l'avoir ressenti. Ce concert était sympathique, mais il était loin d'égaler ce que j'ai pleinement ressenti il y a un peu plus d'un an à Colmar, par exemple.
Pour résumer, un assez bon concert, mais qui manquait de ce petit quelque chose qui brise les chaines et vous permet de voler, loin, haut, ailleurs ...
Je conçois que l'étrangeté de la salle (?) ai pu intimider nos artistes ... De plus, ces derniers nous ont présentés une série de morceaux 'nouveaux', qu'ils n'ont pas vraiment eu le temps de maîtriser, de s'approprier...
Mais, mais, malgré les beaux moments lyriques, les jolis petits passages de communion, j'ai ressenti pour ma part, une certaine lassitude, une certaine répétitivité dans les morceaux. Désolé.
Oui, le spectre de la banale répétition à plané dans la salle ... Et je ne pense pas être le seul à l'avoir ressenti. Ce concert était sympathique, mais il était loin d'égaler ce que j'ai pleinement ressenti il y a un peu plus d'un an à Colmar, par exemple.
Pour résumer, un assez bon concert, mais qui manquait de ce petit quelque chose qui brise les chaines et vous permet de voler, loin, haut, ailleurs ...
Sympa 14/20
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