Thee Silver Mount Zion
Bruxelles - Belgique [Botanique - L'Orangerie] - jeudi 20 octobre 2005 |
Hanged Up a brillament assuré la première partie des Silver Mount Elegies.
Ce duo batterie/violon n'hésitant pas à allier brutalité et délicatesse.
Ca frappe intelligemment, tout comme ça caresse subtilement.
Je me suis senti par moments hypnotisé, sans jamais tomber dans la somnolence ennuyeuse. Agréable découverte donc, permettant de provoquer un enthousiasme encore plus important avant de les revoir un peu plus tard en compagnie d'Efrim et sa formation réduite de Silver Mount Zion.
Autant l'avouer d'emblée, j'étais sérieusement impatient de voir ce qui allait suivre, n'ayant jamais vu Godspeed. Pourtant le post-rock reste un genre que j'aime énormément tout en ne m'y éternisant jamais. On peut donc dire que Godspeed est pour moi l'un des groupes les plus brillants, mais que paradoxalement, j'ai relativement peu écouté.
Après deux titres honnêtes et convenables, ce qui devait arriver se produit : un morceau dépassant les dix minutes qui tombe et remonte, alliant tumulte et tranquilité. Dans cette salle où j'ai vite chaud, je suis simultanément pris par la chair de poule. Cette sensation est très étrange. Chaleur et froideur se frottent sur moi ; le remède inévitable pour attraper la grippe.
La voix d'Efrim est superbe, et quand on croit que le voyage s'arrête mais que ça finit par se relancer encore et encore, le plaisir est d'autant plus grand. Ce troisième fragment du concert est une petite perle magique. Enorme !
C'est là que se situe le problème : il n'y aura plus grand chose par après.
Les 6 musiciens ont beau faire preuve de maîtrise et de talent dans leur parfaite entente, je finis par me faire chier, tout simplement.
Il y a de temps à autre cette voix d'Efrim qui me réveille du baffle sur lequel je me suis appuyé définitivement, cette alliance de cordes qui parfois me fait sourire en fermant les yeux ou encore une frappe hypnotique de batterie qui réveille mes pieds, mais ce n'est pas suffisant. La suite s'avère donc très moyenne.
Et puis, quoi qu'on en dise, ce style-là se repose trop souvent sur le même concept, et ça finit inévitablement par devenir royalement trop prévisible, habituel et ennuyeux. Pourtant, je n'étais venu qu'avec de bonnes intentions à ce concert fort attendu.
Bref, 10 minutes sublimes se sont greffées à 40 minutes dégoulinant d'un ennui trop pesant. Décevant.
Ceci dit, cela ne m'êmpechera pas de continuer à écouter tout ça chez moi et de ramener ma gueule lorsqu'ils reviendront refouler nos salles mais je ne le cache pas : c'était (trop) pas fameux.
Dommage, tout simplement.
Allez, attribuons-leur quand même une note "passable", sans rancune.
Ce duo batterie/violon n'hésitant pas à allier brutalité et délicatesse.
Ca frappe intelligemment, tout comme ça caresse subtilement.
Je me suis senti par moments hypnotisé, sans jamais tomber dans la somnolence ennuyeuse. Agréable découverte donc, permettant de provoquer un enthousiasme encore plus important avant de les revoir un peu plus tard en compagnie d'Efrim et sa formation réduite de Silver Mount Zion.
Autant l'avouer d'emblée, j'étais sérieusement impatient de voir ce qui allait suivre, n'ayant jamais vu Godspeed. Pourtant le post-rock reste un genre que j'aime énormément tout en ne m'y éternisant jamais. On peut donc dire que Godspeed est pour moi l'un des groupes les plus brillants, mais que paradoxalement, j'ai relativement peu écouté.
Après deux titres honnêtes et convenables, ce qui devait arriver se produit : un morceau dépassant les dix minutes qui tombe et remonte, alliant tumulte et tranquilité. Dans cette salle où j'ai vite chaud, je suis simultanément pris par la chair de poule. Cette sensation est très étrange. Chaleur et froideur se frottent sur moi ; le remède inévitable pour attraper la grippe.
La voix d'Efrim est superbe, et quand on croit que le voyage s'arrête mais que ça finit par se relancer encore et encore, le plaisir est d'autant plus grand. Ce troisième fragment du concert est une petite perle magique. Enorme !
C'est là que se situe le problème : il n'y aura plus grand chose par après.
Les 6 musiciens ont beau faire preuve de maîtrise et de talent dans leur parfaite entente, je finis par me faire chier, tout simplement.
Il y a de temps à autre cette voix d'Efrim qui me réveille du baffle sur lequel je me suis appuyé définitivement, cette alliance de cordes qui parfois me fait sourire en fermant les yeux ou encore une frappe hypnotique de batterie qui réveille mes pieds, mais ce n'est pas suffisant. La suite s'avère donc très moyenne.
Et puis, quoi qu'on en dise, ce style-là se repose trop souvent sur le même concept, et ça finit inévitablement par devenir royalement trop prévisible, habituel et ennuyeux. Pourtant, je n'étais venu qu'avec de bonnes intentions à ce concert fort attendu.
Bref, 10 minutes sublimes se sont greffées à 40 minutes dégoulinant d'un ennui trop pesant. Décevant.
Ceci dit, cela ne m'êmpechera pas de continuer à écouter tout ça chez moi et de ramener ma gueule lorsqu'ils reviendront refouler nos salles mais je ne le cache pas : c'était (trop) pas fameux.
Dommage, tout simplement.
Allez, attribuons-leur quand même une note "passable", sans rancune.
Passable 11/20 | par X_Cosmonaut |
Crédit Photo: L. Baillet @ www.tasteofindie.com
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