Tool
Lateralus |
Label :
Volcano |
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Fort de ses 10 ans d'existence, Tool n'a plus grand chose à prouver sur la scène métal. Et si la bande de Maynard James Keenan n'a pas attendu 2001 pour se faire connaître, Lateralus est dans le coeur de beaucoup l'album qui aura rajouté pas mal de planches sur le piédestal déja bien haut où on plaçait le groupe. La musique de Tool baigne dans une ambiance exceptionnelle, une atmosphère sombre avec de grosses guitares et la voix tantôt arrachée, tantôt calme de Maynard.
Outre "Schism", enormissime tube difficilement égalable dans le métal, une foultitude de merveilles comme "The Grudge", "Parabola", "Lateralis", "Ticks And Leeches"... On ne va tout de même pas donner tout le tracklisting, mais ce n'est pas faute d'avoir envie. Un album qui s'écoute du début à la fin sans jamais toucher à la télécommande, quand on a envie qu'une musique violente mise à fond puisse nous... détendre.
Qui a dit qu'il n'était pas de mélodie possible dans le métal ? Pas moi en tout cas.
Outre "Schism", enormissime tube difficilement égalable dans le métal, une foultitude de merveilles comme "The Grudge", "Parabola", "Lateralis", "Ticks And Leeches"... On ne va tout de même pas donner tout le tracklisting, mais ce n'est pas faute d'avoir envie. Un album qui s'écoute du début à la fin sans jamais toucher à la télécommande, quand on a envie qu'une musique violente mise à fond puisse nous... détendre.
Qui a dit qu'il n'était pas de mélodie possible dans le métal ? Pas moi en tout cas.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Ptitjoji |
Posté le 02 février 2005 à 21 h 08 |
Quelle beauté ! Quelle intensité ! Quel talent de composition !
le bande à JMK revient pour notre plus grand plaisir, et met sur disque des chansons longues, belles et complexes.
La maîtrise instrumentale des instrumentistes (en particulier la batterie, qui est un instrument à part entière participant vraiment à la mélodie) et la voix si particulière du chanteur Maynard Keenan, font de cet album une vrai perle.
Certains passages sont hallucinants, trippants ("Schism"), et on a vraiment l'impression d'écouter un groupe qui innove et qui propose une vision differente de la musique metal ...
Bien sûr, la violence est là : parfois canalisée, parfois s'exprimant plus, mais toujours la musique est intense ... Il n'y a pas de temps morts ou de remplissage.
Cette musique pourrait être qualifiée de peu accessible, de part la longueur des morceaux et l'écoute attentive qu'elle nécessite ; mais une fois plongé dedans, c'est un vrai bonheur à chaque écoute.
Les fans seront immensement comblés et les autres le deviendront. Si un jour vous avez l'occasion de voir ces quatre demi-dieux (!) en live, ne vous faites pas prier !
le bande à JMK revient pour notre plus grand plaisir, et met sur disque des chansons longues, belles et complexes.
La maîtrise instrumentale des instrumentistes (en particulier la batterie, qui est un instrument à part entière participant vraiment à la mélodie) et la voix si particulière du chanteur Maynard Keenan, font de cet album une vrai perle.
Certains passages sont hallucinants, trippants ("Schism"), et on a vraiment l'impression d'écouter un groupe qui innove et qui propose une vision differente de la musique metal ...
Bien sûr, la violence est là : parfois canalisée, parfois s'exprimant plus, mais toujours la musique est intense ... Il n'y a pas de temps morts ou de remplissage.
Cette musique pourrait être qualifiée de peu accessible, de part la longueur des morceaux et l'écoute attentive qu'elle nécessite ; mais une fois plongé dedans, c'est un vrai bonheur à chaque écoute.
Les fans seront immensement comblés et les autres le deviendront. Si un jour vous avez l'occasion de voir ces quatre demi-dieux (!) en live, ne vous faites pas prier !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 12 septembre 2005 à 16 h 37 |
Dignes successeurs du Dieu Zeppelin, des empereurs King Crimson ou des rois Pink Floyd, Tool explore et exploîte l'univers riche de la Musique avec un regard nouveau et expérimental.
Aenima avait un côté avant-gardiste qui avait tracé une voie que seul le groupe aurait pu prendre tant il est au-dessus du lot mais Tool n'est pas un groupe comme les autres, il ne se contente pas de peu, il évolue, il créé, il transcende la musique.
Souvent cité en référence, Tool demeure un groupe culte non seulement par sa puissance sur scène et son univers imagé teinté d'ésotérisme, mais aussi parce qu'il livre des albums excellents que chacun peut utiliser comme un "outil"; l'écoute de chacune de ses œuvres propose à l'auditeur de prendre du temps pour ne faire qu'écouter et se laisser porter par la musique, car ici il ne s'agit pas de consommable. Interroger, voilà une Chose réussie avec ce magnifique Lateralus car de l'ouverture de l'album "The Grudge" à sa clôture "Faaid De Oiad" en passant par les sublimes "Schism" ou "Parabola", tout n'est que maîtrise et perfection.
Lateralus est beaucoup plus roots que Anima mais les compositions sont toujours aussi puissantes et atmosphériques, Maynard ayant définitivement abandonné les effets de voix pour laisser éclater son timbre exceptionnel et visiblement, le ton semble plus libre et rafraîchi.
Nul besoin d'essayer de convaincre qui que ce soit à écouter et à aimer Tool, comme tous les groupes de génie il ne fait pas l'unanimité et personne ne s'en plaindra tant les fans du groupe ont le sentiment de posséder en cet "outil", un objet sacré.
Aenima avait un côté avant-gardiste qui avait tracé une voie que seul le groupe aurait pu prendre tant il est au-dessus du lot mais Tool n'est pas un groupe comme les autres, il ne se contente pas de peu, il évolue, il créé, il transcende la musique.
Souvent cité en référence, Tool demeure un groupe culte non seulement par sa puissance sur scène et son univers imagé teinté d'ésotérisme, mais aussi parce qu'il livre des albums excellents que chacun peut utiliser comme un "outil"; l'écoute de chacune de ses œuvres propose à l'auditeur de prendre du temps pour ne faire qu'écouter et se laisser porter par la musique, car ici il ne s'agit pas de consommable. Interroger, voilà une Chose réussie avec ce magnifique Lateralus car de l'ouverture de l'album "The Grudge" à sa clôture "Faaid De Oiad" en passant par les sublimes "Schism" ou "Parabola", tout n'est que maîtrise et perfection.
Lateralus est beaucoup plus roots que Anima mais les compositions sont toujours aussi puissantes et atmosphériques, Maynard ayant définitivement abandonné les effets de voix pour laisser éclater son timbre exceptionnel et visiblement, le ton semble plus libre et rafraîchi.
Nul besoin d'essayer de convaincre qui que ce soit à écouter et à aimer Tool, comme tous les groupes de génie il ne fait pas l'unanimité et personne ne s'en plaindra tant les fans du groupe ont le sentiment de posséder en cet "outil", un objet sacré.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 07 janvier 2007 à 11 h 34 |
Une quatrième chronique de Lateralus est-elle necessaire ? Je me le demande, je reflechis longuement et finalement je me lance. Le problème, c'est que je donnerai pas un avis sensiblement différent que mes camarades. Mais alors, qu'elle est l'utilité de perdre son temps à écrire cette chronique, puis par la suite, de la lire ? Pour tout vous dire, j'en sais rien, sauf qu'en fait, en ce moment même, je suis en train d'écouter l'album, au moins pour la centième fois dans son ensemble. Le problème, ce sont mes doigts, mes doigts ne m'obéissent plus ; ils veulent porter en triomphe l'album qui est pour moi, l'album idéal de ce début de millénaire, une sorte d'album charnière, de référence, et comme l'a dit Interpolian, une suite parfaite (et non une synthèse) de Led Zep, de King Crimson et du Floyd.
Comment fait Tool pour arriver à un tel niveau de majesté ? Comment, par la création, le groupe arrive-t-il, une fois de plus, à transcender la musique, à la transformer, la manier avec des doigts d'orfèvre, la jeter en l'air comme une pâte à pizza et à la faire retomber en produit finit juste parfait? Des questions, encore des questions (imagées, certes), auxquelles je suis incapable de répondre. Avec Tool, c'est comme avec un jeux de pistes. On a nos bases, notre boussole, mais à chaque fois, on tombe sur un monde nouveau. Et Lateralus a cette qualité de quelques albums précieux : il vous touche différement à chaque écoute. De "The Grudge", morceau d'ouverture complètement monumental, aux longues pistes de la fin ("Lateralus", "Reflection" & "Triad"), le groupe maitrise sa musique et son sujet. Il amène l'auditeur où il veut, et ce dernier se sent un peu perdu, dans un monde qui n'est absolument pas le sien. Car il faut ajouter une chose : contrairement à 10000 Days (avec le dyptique "Wings For Marie"), Lateralus ne contient pas de pièce maîtresse ou centrale, autour de laquelle s'articule l'album. Ici, l'auditeur n'a pas de repère. Il est sans cesse confronté à la surprise de la beauté, à un vrai voyage.
Pour moi, l'album le plus important de ce début de XXIème siècle.
Comment fait Tool pour arriver à un tel niveau de majesté ? Comment, par la création, le groupe arrive-t-il, une fois de plus, à transcender la musique, à la transformer, la manier avec des doigts d'orfèvre, la jeter en l'air comme une pâte à pizza et à la faire retomber en produit finit juste parfait? Des questions, encore des questions (imagées, certes), auxquelles je suis incapable de répondre. Avec Tool, c'est comme avec un jeux de pistes. On a nos bases, notre boussole, mais à chaque fois, on tombe sur un monde nouveau. Et Lateralus a cette qualité de quelques albums précieux : il vous touche différement à chaque écoute. De "The Grudge", morceau d'ouverture complètement monumental, aux longues pistes de la fin ("Lateralus", "Reflection" & "Triad"), le groupe maitrise sa musique et son sujet. Il amène l'auditeur où il veut, et ce dernier se sent un peu perdu, dans un monde qui n'est absolument pas le sien. Car il faut ajouter une chose : contrairement à 10000 Days (avec le dyptique "Wings For Marie"), Lateralus ne contient pas de pièce maîtresse ou centrale, autour de laquelle s'articule l'album. Ici, l'auditeur n'a pas de repère. Il est sans cesse confronté à la surprise de la beauté, à un vrai voyage.
Pour moi, l'album le plus important de ce début de XXIème siècle.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 11 janvier 2007 à 11 h 16 |
Philosophe, Shawn Crahan (percussioniste tout en latex de Slipknot) a déclaré un jour: "Nous incarnons la Vérité".
Les bourrins d'Iowa en pros de la maïeutique ? Ne plaisantons pas...
Moins prétentieux, plus mystérieux (et sans masques s'il vous plaît), Tool est le seul groupe à avoir su brouiller les cartes. Avec eux, le métal est poussé à son paroxysme, froid et noir, glacé et indifférent, sans recours systématiques aux hurlements, glaviots dans le micro ou double pédale.
Ici les mélodies sont retenues, s'épanouissent au compte gouttes, rêvent parfois d'exploser, mais se réservent à qui saura vraiment les entendre.
Lateralus n'est pas un disque à prendre à la légère... Il faut y retourner sans cesse, sans craindre la lassitude, à s'en briser les tympans. Une fois domestiqué, il laisse entrevoir un univers d'une beauté grandiose. Rugueuse, certes, mais infiniment sublime et nécessaire.
Sans se prendre pour des Nietzche de bas étage, la bande de Maynard a fait grandir sa musique, l'a élevée à des sphères célestes. Appuyé par trois musiciens d'exceptions (Danny Carrey en tête), le Nosferatu chantant fond ses mots dans des tranchées meurtrières... Adam Jones et Justin Chancelor creusent toujours, dans la boue, dans le sang, la pelle à la main.
Certains préféreront sans doute Aenima, je suis indécis pour ma part. Impossible de trancher entre ces deux indispensables. Malgré un dernier album un peu décevant, Tool reste certainement le plus grand groupe métal de ces dix dernières années.
Les bourrins d'Iowa en pros de la maïeutique ? Ne plaisantons pas...
Moins prétentieux, plus mystérieux (et sans masques s'il vous plaît), Tool est le seul groupe à avoir su brouiller les cartes. Avec eux, le métal est poussé à son paroxysme, froid et noir, glacé et indifférent, sans recours systématiques aux hurlements, glaviots dans le micro ou double pédale.
Ici les mélodies sont retenues, s'épanouissent au compte gouttes, rêvent parfois d'exploser, mais se réservent à qui saura vraiment les entendre.
Lateralus n'est pas un disque à prendre à la légère... Il faut y retourner sans cesse, sans craindre la lassitude, à s'en briser les tympans. Une fois domestiqué, il laisse entrevoir un univers d'une beauté grandiose. Rugueuse, certes, mais infiniment sublime et nécessaire.
Sans se prendre pour des Nietzche de bas étage, la bande de Maynard a fait grandir sa musique, l'a élevée à des sphères célestes. Appuyé par trois musiciens d'exceptions (Danny Carrey en tête), le Nosferatu chantant fond ses mots dans des tranchées meurtrières... Adam Jones et Justin Chancelor creusent toujours, dans la boue, dans le sang, la pelle à la main.
Certains préféreront sans doute Aenima, je suis indécis pour ma part. Impossible de trancher entre ces deux indispensables. Malgré un dernier album un peu décevant, Tool reste certainement le plus grand groupe métal de ces dix dernières années.
Intemporel ! ! ! 20/20
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