Gojira
Hasselt - Belgique [Pukkelpop - Shelter] - jeudi 19 août 2010 |
Pour ma part, c'est la quatrième fois que je vais voir Gojira. Je commence petit à petit à m'habituer à la setlist, et me dis que ce concert sera tout aussi exceptionnel que les autres, et je ne m'attends pas à voir quelque chose de bien différent du groupe que j'ai déjà vu. Et pourtant, le quatuor français parvient toujours à me donner des frissons et à me surprendre... Petite vue sur ce live surpuissant qui nous a redonné de la pêche pour les trois jours du fest.
Assis, le dos appuyé contre la barrière, un ami et moi attendons tranquillement le concert, profitant du sound check pour se rendre compte de la qualité - toujours aussi magnifique - DU son de Gojira. Après un temps d'attente, les flemmards de notre espèce se lèvent tous, ça y est, ça va commencer.
"Oroborus" ouvre le concert. Rien de mieux pour se chauffer, ça pète à mort, tout le monde est déjà étonné par la performance si particulière des musiciens, qui, en live, est incroyablement semblable à ce que l'on peut trouver sur disque. Dommage, si l'instrumentale est parfaite niveau son, on a du mal à bien entendre la voix de Joe. Problème résolu dès la deuxième chanson, premièrement parce qu'on a un poil bougé, et que le tout devant de la scène a toujours un petit défaut de ce type, et deuxièmement parce que l'ingénieur du son a très probablement changé quelque chose.
Bref, les chansons se passent, et tout le monde semble attendre quelque chose, tout comme moi, de magique. Pour ma part, ce sera "Love" qui me comblera. Comme à chaque coup, cette chanson marque une violence invraisemblable, elle est tout simplement surpuissante. Mais après cela arrive ce que tout le monde attend et prend plaisir à apprécier : le magnifique sampler de "The Art of Dying" commence, les fans ont compris, et on sent le réjouissement général de la foule. Mario Duplantier nous offre, une fois de plus, cette magistrale introduction remplie de contre-temps, et là, ça explose. Tout le monde est sur le cul, ça se ressent bien, et l'ambiance générale est à la joie, malgré le fait que les thèmes de la vanité et de la mort sont plus que présents dans le dernier album du groupe.
Mais soit, avant d'avoir droit à cette incroyable performance, d'autres titres de tous les albums nous sont joués : "The Heaviest Matter Of The Universe" et ses riffs monstrueux, le très bon "Backbone" suivi du puissant "Love", ensuite le sublime "Flying Whales", une très longue piste jouée dans une ambiance unanime, et, pour finir le concert, trois titres extraits de leur dernier album : "The Art Of Dying", "Toxic Garbage Island" ainsi que, classique de Gojira depuis leur dernière tournée, la fin sur "Vacuity".
Un concert fabuleux, où la grande performance musicale se pointe avec une ambiance incomparable à tout ce qui se fait dans le metal. Et oui, ici, pas de pogos, du moins pas beaucoup, on écoute et on plane, ce n'est pas psychédélique, c'est juste Gojira, c'est inexplicable et ce tant mieux.
Définitivement, on peut être content et se réjouir d'avoir droit si souvent à voir ce groupe dans nos contrées où les meilleurs ne se sont pas spécialement pressés de venir. Si ce n'est pas déjà fait, courez voir ce groupe en concert, ils ne vous décevront certainement pas, peu importe la setlist, peu importe ce qu'ils jouent, ce sera toujours très bon, et ce grâce à une discographie sans le moindre craquage. Voilà un groupe qui permet de dire aux anciens que la musique contemporaine peut être emplie de chefs-d'oeuvres.
Assis, le dos appuyé contre la barrière, un ami et moi attendons tranquillement le concert, profitant du sound check pour se rendre compte de la qualité - toujours aussi magnifique - DU son de Gojira. Après un temps d'attente, les flemmards de notre espèce se lèvent tous, ça y est, ça va commencer.
"Oroborus" ouvre le concert. Rien de mieux pour se chauffer, ça pète à mort, tout le monde est déjà étonné par la performance si particulière des musiciens, qui, en live, est incroyablement semblable à ce que l'on peut trouver sur disque. Dommage, si l'instrumentale est parfaite niveau son, on a du mal à bien entendre la voix de Joe. Problème résolu dès la deuxième chanson, premièrement parce qu'on a un poil bougé, et que le tout devant de la scène a toujours un petit défaut de ce type, et deuxièmement parce que l'ingénieur du son a très probablement changé quelque chose.
Bref, les chansons se passent, et tout le monde semble attendre quelque chose, tout comme moi, de magique. Pour ma part, ce sera "Love" qui me comblera. Comme à chaque coup, cette chanson marque une violence invraisemblable, elle est tout simplement surpuissante. Mais après cela arrive ce que tout le monde attend et prend plaisir à apprécier : le magnifique sampler de "The Art of Dying" commence, les fans ont compris, et on sent le réjouissement général de la foule. Mario Duplantier nous offre, une fois de plus, cette magistrale introduction remplie de contre-temps, et là, ça explose. Tout le monde est sur le cul, ça se ressent bien, et l'ambiance générale est à la joie, malgré le fait que les thèmes de la vanité et de la mort sont plus que présents dans le dernier album du groupe.
Mais soit, avant d'avoir droit à cette incroyable performance, d'autres titres de tous les albums nous sont joués : "The Heaviest Matter Of The Universe" et ses riffs monstrueux, le très bon "Backbone" suivi du puissant "Love", ensuite le sublime "Flying Whales", une très longue piste jouée dans une ambiance unanime, et, pour finir le concert, trois titres extraits de leur dernier album : "The Art Of Dying", "Toxic Garbage Island" ainsi que, classique de Gojira depuis leur dernière tournée, la fin sur "Vacuity".
Un concert fabuleux, où la grande performance musicale se pointe avec une ambiance incomparable à tout ce qui se fait dans le metal. Et oui, ici, pas de pogos, du moins pas beaucoup, on écoute et on plane, ce n'est pas psychédélique, c'est juste Gojira, c'est inexplicable et ce tant mieux.
Définitivement, on peut être content et se réjouir d'avoir droit si souvent à voir ce groupe dans nos contrées où les meilleurs ne se sont pas spécialement pressés de venir. Si ce n'est pas déjà fait, courez voir ce groupe en concert, ils ne vous décevront certainement pas, peu importe la setlist, peu importe ce qu'ils jouent, ce sera toujours très bon, et ce grâce à une discographie sans le moindre craquage. Voilà un groupe qui permet de dire aux anciens que la musique contemporaine peut être emplie de chefs-d'oeuvres.
Excellent ! 18/20 | par Lucid Nightmare |
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