Tool
Nantes [Zénith] - vendredi 08 décembre 2006 |
Affluence des grands soirs à Nantes dans le tout nouveau Zénith: Tool joue à guichets fermés dans la plus grande salle nantaise qui vient à peine de terminer sa contruction. Baptème en grande pompe en somme avec la venue du band de Keenan, programmée entre Jean-Louis Aubert et Patrick Bruel.
Même si je ne suis pas le plus grand aficionado de Tool, les quelques écoutes que j'ai pu portées sur Lateralus et surtout Aenima suffisent à ma présence ici, entouré qui plus est de 8 000 autres personnes qui, elles, semblent évidemment, bien plus concernées par le combo américain et son rock glauque et possédé... sur disque en tout cas !
Parce qu'ici, on ira de désillusions en désillusions. Rien de glaque ou possédé ce soir, ni même tonitruant ou tendu. Non. Tool va s'empêtrer dans les clichés les plus risibles et les plus ridicules, et de quelle manière !
Lorsque débarque Maynard James Keenan sur l'immense scène du Zénith, les choses s'annoncent déjà bien mal barrées: il y a vraiment un côté pitoyable et consternant à le voir, torse nu, affublé de ce masque à gaz dans lequel est incrusté son micro, tentant vainement d'haranguer le public. L'effet de surprise est sans doute bien présent, mais cela ne va pas mener le groupe bien loin.
Si Tool est adepte inconditionnel des grandes scènes, il semblerait que celle du Zénith de Nantes est été bien trop grande pour nos quatres bonshommes. Flanqué à gauche de la scène, Adam Jones, le guitariste, donne l'impression de s'emmerder sec, totalement immobile, répétant incessemment des plans qui, s'ils ne feront sans doute pas bander le public, ne doivent apparemment pas provoquer une érection bien plus ferme chez l'interessé. Tout est bien convenu d'avance, c'est gentil, de temps en temps c'est même presque bien foutu, mais lorsqu'un guitariste n'est pas en mesure de donner un peu de vie et de folie ou que sais-je à ses compositions, l'effet tombe à l'eau et finalement rien ne se passe. On est sincèrement très loin d'un psychédélisme émient si souvent cité chez les adorateurs de Tool.
Outre Keenan qui décroche aisément la palme du ridicule, l'autre membre qu'il faut saluer est sans nul doute le batteur Dany Carrey. Aïe aïe aïe ! Le pauvre, s'il a sûrement un niveau technique hors-norme incontestable, passe le plus clair de son temps à s'empêtrer dans des plans métalleux fumeux et vraiment indigeste. Entre les roulements intempestifs et les plans hardos inutiles et grossiers, la section rythmique ne sera qu'une suite de souvenirs à oublier mais difficilement oubliables du fait de la puissance sonore du Zénith. Quel dommage de mettre à profit un volume sonore si impressionnant pour une prestation si anecdotique.
A aucun moment le groupe ne saura faire preuve d'une éventuelle ingéniosité qui pourrait nous faire penser "C'est peut-être pas terrible, mais au moins le groupe dégage une vraie énergie", non c'est mauvais mais en plus c'est mou et c'est chiant. Je partis quelque peu avant la fin, déçu par un spectacle qui n'en était pas un au final...
Même si je ne suis pas le plus grand aficionado de Tool, les quelques écoutes que j'ai pu portées sur Lateralus et surtout Aenima suffisent à ma présence ici, entouré qui plus est de 8 000 autres personnes qui, elles, semblent évidemment, bien plus concernées par le combo américain et son rock glauque et possédé... sur disque en tout cas !
Parce qu'ici, on ira de désillusions en désillusions. Rien de glaque ou possédé ce soir, ni même tonitruant ou tendu. Non. Tool va s'empêtrer dans les clichés les plus risibles et les plus ridicules, et de quelle manière !
Lorsque débarque Maynard James Keenan sur l'immense scène du Zénith, les choses s'annoncent déjà bien mal barrées: il y a vraiment un côté pitoyable et consternant à le voir, torse nu, affublé de ce masque à gaz dans lequel est incrusté son micro, tentant vainement d'haranguer le public. L'effet de surprise est sans doute bien présent, mais cela ne va pas mener le groupe bien loin.
Si Tool est adepte inconditionnel des grandes scènes, il semblerait que celle du Zénith de Nantes est été bien trop grande pour nos quatres bonshommes. Flanqué à gauche de la scène, Adam Jones, le guitariste, donne l'impression de s'emmerder sec, totalement immobile, répétant incessemment des plans qui, s'ils ne feront sans doute pas bander le public, ne doivent apparemment pas provoquer une érection bien plus ferme chez l'interessé. Tout est bien convenu d'avance, c'est gentil, de temps en temps c'est même presque bien foutu, mais lorsqu'un guitariste n'est pas en mesure de donner un peu de vie et de folie ou que sais-je à ses compositions, l'effet tombe à l'eau et finalement rien ne se passe. On est sincèrement très loin d'un psychédélisme émient si souvent cité chez les adorateurs de Tool.
Outre Keenan qui décroche aisément la palme du ridicule, l'autre membre qu'il faut saluer est sans nul doute le batteur Dany Carrey. Aïe aïe aïe ! Le pauvre, s'il a sûrement un niveau technique hors-norme incontestable, passe le plus clair de son temps à s'empêtrer dans des plans métalleux fumeux et vraiment indigeste. Entre les roulements intempestifs et les plans hardos inutiles et grossiers, la section rythmique ne sera qu'une suite de souvenirs à oublier mais difficilement oubliables du fait de la puissance sonore du Zénith. Quel dommage de mettre à profit un volume sonore si impressionnant pour une prestation si anecdotique.
A aucun moment le groupe ne saura faire preuve d'une éventuelle ingéniosité qui pourrait nous faire penser "C'est peut-être pas terrible, mais au moins le groupe dégage une vraie énergie", non c'est mauvais mais en plus c'est mou et c'est chiant. Je partis quelque peu avant la fin, déçu par un spectacle qui n'en était pas un au final...
Sans intérêt 8/20 | par X_Jpbowersock |
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