The Stooges
The Stooges |
Label :
Elektra |
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Quatre compagnons. Responsables de milliers de groupes, traumatisés par la wah-wah de Ron Asheton. Cet album est la clé. Il est le Graal punk. Produit par le maître multi-instrumentiste John Cale, ce bijou renferme des chansons générationnellement éternelles ( "1969", "I Wanna Be Your Dog", " No Fun" ). Il n'est pas d'influences concevables sans citer le big-band de l'Iguane (des Sex Pistols à Nirvana, en passant par Sonic Youth). La basse ondule et circule dans les moindres orifices du corps humain, la guitare crache les fameux quatre accords du rock et malgré l'épuisant et hypnotique "We Will Fall", cet album mythique ne mérite plus qu'un hommage sculptural en plein centre de Détroit ...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Charlie |
Posté le 27 novembre 2004 à 12 h 12 |
S'ouvrant sur un magnifique "1969" à la rythmique très arrondie, on découvre là un groupe au potentiel énorme, avec la voix du chanteur (Iggy op) spécialë, mais du coup qui attire l'oreille. Suit un merveilleux "I Wanna Be Your Dog", somptueuses guitares bien saturées et je pense le meilleur titre de "The Stooges".
Malheuresement, vient ensuite "we will fall", et c'est la que l'on peut se faire le principal reproche du cd éponyme...
En effet, pendant 10 minutes, on a tendance à s'endormir sur nos abats devant l'ampleur de l'inutilité de cette chanson (c'est mon avis), espèce de musique psycho-expérimentale au non-sens total, et c'est bien dommage, car le reste est plutôt très bon.
Re-petit bémol à "A Little Doll" qui, à mon sens, est une espèce de remake un peu raté de "1969". Ca ne vaut pas le ratage total de "We Will Fall".
Bref, un album de 30 minutes, bien trop court donc, mais qui reste tout de même à écouter malgré un titre inutile...
Malheuresement, vient ensuite "we will fall", et c'est la que l'on peut se faire le principal reproche du cd éponyme...
En effet, pendant 10 minutes, on a tendance à s'endormir sur nos abats devant l'ampleur de l'inutilité de cette chanson (c'est mon avis), espèce de musique psycho-expérimentale au non-sens total, et c'est bien dommage, car le reste est plutôt très bon.
Re-petit bémol à "A Little Doll" qui, à mon sens, est une espèce de remake un peu raté de "1969". Ca ne vaut pas le ratage total de "We Will Fall".
Bref, un album de 30 minutes, bien trop court donc, mais qui reste tout de même à écouter malgré un titre inutile...
Bon 15/20
Posté le 02 décembre 2004 à 04 h 23 |
Ce disque est une pure folie, un cataclysme rock extrême, un rouleau compresseur qui dévaste et emporte tout sur son passage.
C'est tout à la fois le premier disque de heavy metal, le premier disque de glam-rock, et le premier disque punk.
Enregistré en 1969 en seulement 48 heures, il a conservé 35 ans après (excusez du peu !), toute sa puissance.
La guitare impitoyable de Ron Asheton nous colle au mur, tandis qu' Iggy éructe les titres emblématiques de ce disque foudroyant ("1969", "No Fun", "I Wanna Be Your Dog", "Real Cool Time", etc ...).
La production de John Cale est énorme, avec un son terrifiant (inspiré dit-on, des usines automobiles de Detroit). Contrairement à leurs frères d'armes le MC5, qui politise ses textes et cherche à faire passer des messages, les Stooges eux , ne revendiquent rien ; ils hurlent leur mal de vivre et leur ennui à la face du monde désenchantée qui vient a peine de réaliser que le flower power est bien fini
Les Stooges sont dépravés, extrêmes et dégénérés ; ils sont le cauchemar des familles américaines, comme peut l'être Marylin Manson aujourd'hui, et dans lequel les kids américains se reconnaissent.
Sur scène, Iggy Pop se révèle être une véritable tornade d'énergie pure, repoussant sans cesse les limites.
Leur carrière sera courte, et ils se saborderont tout seuls comme on pouvait s'y attendre ; mais ce premier album est un chef-d'oeuvre intégral et universel.
Il est à est a mon sens l'un des disques les plus importants de toute l'histoire du rock ;
celui qui fera définitivement penser que tout est possible.
C'est tout à la fois le premier disque de heavy metal, le premier disque de glam-rock, et le premier disque punk.
Enregistré en 1969 en seulement 48 heures, il a conservé 35 ans après (excusez du peu !), toute sa puissance.
La guitare impitoyable de Ron Asheton nous colle au mur, tandis qu' Iggy éructe les titres emblématiques de ce disque foudroyant ("1969", "No Fun", "I Wanna Be Your Dog", "Real Cool Time", etc ...).
La production de John Cale est énorme, avec un son terrifiant (inspiré dit-on, des usines automobiles de Detroit). Contrairement à leurs frères d'armes le MC5, qui politise ses textes et cherche à faire passer des messages, les Stooges eux , ne revendiquent rien ; ils hurlent leur mal de vivre et leur ennui à la face du monde désenchantée qui vient a peine de réaliser que le flower power est bien fini
Les Stooges sont dépravés, extrêmes et dégénérés ; ils sont le cauchemar des familles américaines, comme peut l'être Marylin Manson aujourd'hui, et dans lequel les kids américains se reconnaissent.
Sur scène, Iggy Pop se révèle être une véritable tornade d'énergie pure, repoussant sans cesse les limites.
Leur carrière sera courte, et ils se saborderont tout seuls comme on pouvait s'y attendre ; mais ce premier album est un chef-d'oeuvre intégral et universel.
Il est à est a mon sens l'un des disques les plus importants de toute l'histoire du rock ;
celui qui fera définitivement penser que tout est possible.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 27 mai 2005 à 16 h 41 |
Voilà LE disque, la Genèse de la création de la noise, du hardcore, du freepoweracidémocore ... La musique sublimée par l'être humain, la puissance bestiale d'un iguane, alliée aux rythmes froids et à la mélodie métallique de deux frères instables.
Le disque de toute une génération, de toutes les générations, le disque de l' Apocalypse, de la fin de la création musicale.
Il n'y aura plus rien de nouveau par la suite ...
Le disque de toute une génération, de toutes les générations, le disque de l' Apocalypse, de la fin de la création musicale.
Il n'y aura plus rien de nouveau par la suite ...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 16 février 2006 à 13 h 57 |
Le premier disque du groupe qui a probablement influencé toute la scène punk à venir. Iggy Pop et ses comparses vont proposer une musique basée sur quelques accords à l'époque où les guitar heroes et les groupes de hard rock fleurissent (Led Zep, Cream, Black Sabbath, Deep Purple pour ne citer que les plus connus).
L'album commence par "1969" et d'entrée on sent que ce groupe est à part dans son époque. La voix d'Iggy Pop (largement inspirée par Mick Jagger à ce moment là) séduit immédiatement l'auditeur. On se laisse apprivoiser par ce rock expérimental un peu lancinant. La chanson qui suit est un monument ! Elle va s'imposer comme hymne de toute une génération et sera reprise de nombreuses fois par différents groupes dans différents styles, pas seulement dan le rock ! L'autre jour je suis tombé sur un remix techno (assez énervant il faut l'avouer) ! Je parle je parle et je n'ai toujours pas cité le nom de la chanson. Il s'agit d'"I wanna be your dog". Morceau phare de l'album avec sa mélodie basée sur 3 accords : imparable !
On se dit que si cet album commence aussi fort il risque bien de trôner pendant longtemps dans la chaîne hi-fi. Malheureusement la suite n'est pas du même acabit. L'un des pires morceaux que je n'ai jamais entendu "we will fall" vient planter l'album en beauté. On se dit que c'est peut-être une erreur de parcours surtout quand on entend "No fun" un morceau du même niveau que "I wanna be your dog" et "1969", qui pose une question sur la passivité de la jeunesse de l'époque. Mais la suite de l'album est malheureusement bien en dessous par rapport aux titres précédemment cités : ils n'apportent rien de neuf à l'album et se contentent juste de faire du remplissage. C'est dommage car si les Stooges s'étaient un peu appliqués ils auraient pu tenir là un album aussi intergénérationnel que "Nevermind" ! Heureusement les 2 albums qu'ils produiront après leur garantiront ce rang de groupe intemporel.
L'album commence par "1969" et d'entrée on sent que ce groupe est à part dans son époque. La voix d'Iggy Pop (largement inspirée par Mick Jagger à ce moment là) séduit immédiatement l'auditeur. On se laisse apprivoiser par ce rock expérimental un peu lancinant. La chanson qui suit est un monument ! Elle va s'imposer comme hymne de toute une génération et sera reprise de nombreuses fois par différents groupes dans différents styles, pas seulement dan le rock ! L'autre jour je suis tombé sur un remix techno (assez énervant il faut l'avouer) ! Je parle je parle et je n'ai toujours pas cité le nom de la chanson. Il s'agit d'"I wanna be your dog". Morceau phare de l'album avec sa mélodie basée sur 3 accords : imparable !
On se dit que si cet album commence aussi fort il risque bien de trôner pendant longtemps dans la chaîne hi-fi. Malheureusement la suite n'est pas du même acabit. L'un des pires morceaux que je n'ai jamais entendu "we will fall" vient planter l'album en beauté. On se dit que c'est peut-être une erreur de parcours surtout quand on entend "No fun" un morceau du même niveau que "I wanna be your dog" et "1969", qui pose une question sur la passivité de la jeunesse de l'époque. Mais la suite de l'album est malheureusement bien en dessous par rapport aux titres précédemment cités : ils n'apportent rien de neuf à l'album et se contentent juste de faire du remplissage. C'est dommage car si les Stooges s'étaient un peu appliqués ils auraient pu tenir là un album aussi intergénérationnel que "Nevermind" ! Heureusement les 2 albums qu'ils produiront après leur garantiront ce rang de groupe intemporel.
Passable 11/20
Posté le 14 janvier 2007 à 13 h 19 |
The Stooges ont bercé ma vie est ne cessent encore maintenant. Adepte du garage rock et ancien punk, je ne peux que respecter l'histoire de ce groupe qui me fout la chair de poule à chaque fois que j'écoute un de leurs albums ou dvd.
La reformation a été, je crois, une arlésienne dont chaque fan en faisait des gorges chaudes et voilà que, dans deux mois tout au plus, sortira LE nouvel album, The Weirdness, avec bien sûr, le nouveau bassiste, l'ex Minute Men Mike Watt (sacré groupe aussi) qui a su faire ses preuves avec une rythmique bien carrée, il suffit de regarder le live de la reformation à Détroit pour s'en rendre compte. Rock Action toujours à l'aise pour martyriser ses fûts, Ron Asheton tordant l'air et les sons de sa guitare, et le seul, l'unique, L'IGUANE !
Personnellement, je commence à en avoir marre d'attendre, déjà que les morceaux stoogiens tirés de Skull Ring donnent l'eau à la bouche, deux mois ce sera LONG, TRES LONG !
La reformation a été, je crois, une arlésienne dont chaque fan en faisait des gorges chaudes et voilà que, dans deux mois tout au plus, sortira LE nouvel album, The Weirdness, avec bien sûr, le nouveau bassiste, l'ex Minute Men Mike Watt (sacré groupe aussi) qui a su faire ses preuves avec une rythmique bien carrée, il suffit de regarder le live de la reformation à Détroit pour s'en rendre compte. Rock Action toujours à l'aise pour martyriser ses fûts, Ron Asheton tordant l'air et les sons de sa guitare, et le seul, l'unique, L'IGUANE !
Personnellement, je commence à en avoir marre d'attendre, déjà que les morceaux stoogiens tirés de Skull Ring donnent l'eau à la bouche, deux mois ce sera LONG, TRES LONG !
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 06 juin 2007 à 18 h 59 |
Vous connaissez la légende : "tous ceux qui ont écouté le premier album du velvet ont fondé un groupe tout de suite après". Eh bien, il est un autre album qui a dû exactement avoir le même effet sur une floppée de jeunes musiciens en herbe dans les années 70 et cet album, c'est celui-ci : The Stooges
Produit de façon rudimentaire par John Cale avec probablement à peine 100 dollars en poche, ce disque n'a miraculeusement pas pris une ride en plus de trois décennies. Et si aujourd'hui la magie opère toujours, c'est en partie dû à lui : le monsieur "quatre cordes du velvet". Cale a en effet parfaitement su saisir à l'époque, l'essence du groupe sans en dénaturer sa qualité intrinsèque : un son particulier et brut de décoffrage, voisin de celui des MC5. Leur son a donc été gravé sur vinyl, sale, crade mais aussi sexy avec une forte odeur de souffre. Pour cela, Cale s'est contenté en studio de juste capter les chansons telles quelles, en un minimum de prises avec très peu d'overdubs.
Ca donne donc "I Wanna Be Your Dog", une chanson probablement rentrée depuis au panthéon du rock'n'roll of fame. Non, je plaisante là quoique... Qui ne connaît pas ce classique SM avec ce fameux gimmick au piano, une seule note martelée jusqu'à plus soif pour maintenir le tempo. Au fait, pour les non-musiciens, cette note au piano est un MI. J'ai vérifié... Ah, on peut dire que cette trouvaille de gimmick en a marqué des esprits car elle a été réutilisée x nombre de fois depuis, par tant d'autres !
Sur cet album, The Stooges ont composé six titres gigantesques, tous coulés plus ou moins dans le même moule. Du lot se dégagent "No Fun" et "1969". Mention spéciale à "Little Doll", avec sa superbe ligne de basse assourdissante qui fait vibrer d'entrée de jeu les enceintes. On apprécie aussi son rythme de batterie très délié qui fait mouche.
A côté de ça, on ne parle pas souvent des deux autres titres atypiques de cet album. Le premier des deux est "We Will Fall", une sorte de long chant chamanique lancinant qui s'étire au delà de dix minutes, avec en arrière plan une seule note maintenue au violoncelle. Pour l'envolée finale, Cale se met à rivaliser au corps à corps avec le reste des instruments. Tout est là pour fasciner. Une percussion en apesanteur, tapée lentement avec à chaque fois un son légèrement différent. L'auditeur reste scotché à ça et aux autres choses qui se passent derrière. On se demande aussi une chose à l'écoute de ce "we will fall". Ce titre est-il là pour mettre à l'épreuve l'auditeur pressé par nature et qui va sans doute zapper sur le morceau suivant ? Mais non. A l'époque du vinyl, les groupes facétieux s'amusaient souvent à mater leurs fans en leur dispachant de temps à autre un ou deux titres différents au beau milieu des autres morceaux. Les musiciens arrivaient ainsi à amadouer en douceur, à la longue et insidieusement, une partie de leur public la plus réfractaire, en lui proposant des chansons 'spéciales'.
"Ann" est l'autre chanson atypique, encore plus door-esque que la première. Iggy y chante les paroles d'une voix de crooner calme et apaisée, avant de changer subitement de registre à la fin où il s'adresse à sa dulcinée d'un ton menaçant. Avec Iggy, on ne ricole pas !
Produit de façon rudimentaire par John Cale avec probablement à peine 100 dollars en poche, ce disque n'a miraculeusement pas pris une ride en plus de trois décennies. Et si aujourd'hui la magie opère toujours, c'est en partie dû à lui : le monsieur "quatre cordes du velvet". Cale a en effet parfaitement su saisir à l'époque, l'essence du groupe sans en dénaturer sa qualité intrinsèque : un son particulier et brut de décoffrage, voisin de celui des MC5. Leur son a donc été gravé sur vinyl, sale, crade mais aussi sexy avec une forte odeur de souffre. Pour cela, Cale s'est contenté en studio de juste capter les chansons telles quelles, en un minimum de prises avec très peu d'overdubs.
Ca donne donc "I Wanna Be Your Dog", une chanson probablement rentrée depuis au panthéon du rock'n'roll of fame. Non, je plaisante là quoique... Qui ne connaît pas ce classique SM avec ce fameux gimmick au piano, une seule note martelée jusqu'à plus soif pour maintenir le tempo. Au fait, pour les non-musiciens, cette note au piano est un MI. J'ai vérifié... Ah, on peut dire que cette trouvaille de gimmick en a marqué des esprits car elle a été réutilisée x nombre de fois depuis, par tant d'autres !
Sur cet album, The Stooges ont composé six titres gigantesques, tous coulés plus ou moins dans le même moule. Du lot se dégagent "No Fun" et "1969". Mention spéciale à "Little Doll", avec sa superbe ligne de basse assourdissante qui fait vibrer d'entrée de jeu les enceintes. On apprécie aussi son rythme de batterie très délié qui fait mouche.
A côté de ça, on ne parle pas souvent des deux autres titres atypiques de cet album. Le premier des deux est "We Will Fall", une sorte de long chant chamanique lancinant qui s'étire au delà de dix minutes, avec en arrière plan une seule note maintenue au violoncelle. Pour l'envolée finale, Cale se met à rivaliser au corps à corps avec le reste des instruments. Tout est là pour fasciner. Une percussion en apesanteur, tapée lentement avec à chaque fois un son légèrement différent. L'auditeur reste scotché à ça et aux autres choses qui se passent derrière. On se demande aussi une chose à l'écoute de ce "we will fall". Ce titre est-il là pour mettre à l'épreuve l'auditeur pressé par nature et qui va sans doute zapper sur le morceau suivant ? Mais non. A l'époque du vinyl, les groupes facétieux s'amusaient souvent à mater leurs fans en leur dispachant de temps à autre un ou deux titres différents au beau milieu des autres morceaux. Les musiciens arrivaient ainsi à amadouer en douceur, à la longue et insidieusement, une partie de leur public la plus réfractaire, en lui proposant des chansons 'spéciales'.
"Ann" est l'autre chanson atypique, encore plus door-esque que la première. Iggy y chante les paroles d'une voix de crooner calme et apaisée, avant de changer subitement de registre à la fin où il s'adresse à sa dulcinée d'un ton menaçant. Avec Iggy, on ne ricole pas !
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 14 novembre 2008 à 19 h 34 |
Parmi les albums fondateurs, ceux qui à eux seuls créent un pan de la musique populaire, il y a, pour le punk, le White Light des Velvet, et le premier album des Stooges (à noter la présence de John Cale derrière les deux...). The Stooges, en 1969, ce sont bien sûr Iggy Pop le monstrueux, Dave Alexander ("D'après Iggy Pop, Dave Alexander était un enfant excessivement gâté doublé d'un incompétent, que le groupe avait choisi pour bassiste uniquement parce qu'il avait une voiture." merci wiki.), et les frères Asheton. The Stooges, en 1969, c'est donc la parution d'un premier album, qui, comme tout album un peu original, passera inaperçu. Et pourtant, il y a de quoi exciter les foules: les deux premiers titres, "1969" et "I Wanna Be Your Dog", seront des tubes en puissance, grâce à un rythme de dingue, et des grelots sur le deuxième, qui, je trouve, sont terriblement excitants (vous trouvez pas ?). "We Will Fall", qui achève cette première face d'une grandeur quasi-mythologique, est une transe, une cérémonie de dix minutes (qui n'est pas sans rappeler un certain "Venus In Furs"...). La deuxième face est à mon goût moins réussie, car composée de certains morceaux que les Stooges avaient créés à la dernière minute contrairement à ceux de la face A, joués en live à l'époque. Cependant, "No Fun", "Ann" et "Little Doll", la reprise finale du thème de "1969" valent leur pesant de cacahuètes.
Ainsi, en cette fabuleuse année qu'est 1969, Iggy Pop débutera sa carrière de dingue avec un album, non pas culte, mais fondateur.
Ainsi, en cette fabuleuse année qu'est 1969, Iggy Pop débutera sa carrière de dingue avec un album, non pas culte, mais fondateur.
Parfait 17/20
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