Björk
Debut |
Label :
Island |
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Tel un cachalot effectuant une pirouette aérienne, le premier album de Björk a fait beaucoup de vagues lors de sa sortie.
Et oui, "Debut" regroupe 12 morceaux d'électro-pop ultra-inspirés, au groove efficace, aux arrangements riches et originaux. Rajoutez par dessus la voix inimitable, à la fois charmante et espiègle, de notre Björk internationale, et vous avez un album frais, groovy et charmant.
Et c'est déjà pas mal, pour un "Debut", non ?
Et oui, "Debut" regroupe 12 morceaux d'électro-pop ultra-inspirés, au groove efficace, aux arrangements riches et originaux. Rajoutez par dessus la voix inimitable, à la fois charmante et espiègle, de notre Björk internationale, et vous avez un album frais, groovy et charmant.
Et c'est déjà pas mal, pour un "Debut", non ?
Très bon 16/20 | par X_Shape104 |
Posté le 18 septembre 2004 à 13 h 54 |
Pour un 'début' , il faut avouer que Bjork a fait fort !
Je connaissait précédemment Homogenic que j'avais trouvé particulièrement bon !
Dans "Debut" on se rend compte du talent de la chanteuse qui manie différents genres de musiques, et joue avec sa voie ! Quel mélange musical !!
Aussi bien saxophone que harpe, mélangés avec des nombreuses sonorités travaillées à l'ordinateur !
Tout ceci se marrie à merveille et en font un bon album...
Je connaissait précédemment Homogenic que j'avais trouvé particulièrement bon !
Dans "Debut" on se rend compte du talent de la chanteuse qui manie différents genres de musiques, et joue avec sa voie ! Quel mélange musical !!
Aussi bien saxophone que harpe, mélangés avec des nombreuses sonorités travaillées à l'ordinateur !
Tout ceci se marrie à merveille et en font un bon album...
Bon 15/20
Posté le 06 juillet 2005 à 19 h 25 |
C'est après l'expérience Sugarcubes que Björk a décidé d'utiliser sa voix égoïstement, pour elle seule. L'Islandaise a pris son envol pour se consacrer pleinement à une carrière solo inattendue. Quelle direction avait-elle décidé de prendre ? Vers quel style voulait-elle orienter sa musique ?
Aux premières notes de "Human Behavior", nous sentons le changement radical et nous constatons que même nos questions étaient totalement à côté des désirs de Björk. La chanteuse n'a pas opté pour une orientation particulière, ni pour un genre singulier : "Debut" est un condensé de mélanges, de mixtures compliquées, de différents types musicaux. Björk est à l'image des paroles qu'elle chante : "there's no map to humain behaviour". Aucune carte n'est capable de la rendre compréhensible.
Ainsi, les pistes se brouillent au fur et à mesure que les minutes passent. On ne rencontrera plus la moindre bribe de "Human Behaviour" dans les autres chansons de l'album. Björk expérimente simplement, sans avoir d'idées précises On retrouve par exemple un orchestre indien dans "Venus As A Boy", des grosses tonalités house dans "Violently Happy", des cuivres dans "The Anchor Song". Du coup l'album, malgré des caractéristiques excellentes, nécessite une grande adaptabilité de l'ouïe. C'est une production très hétérogène, donc.
"Debut" pose les bases solides de la carrière de Björk ; c'est un admirable résumé de toutes les références musicales qu'elle utilise dans ses compositions. Les cordes ( "Play Dead" , "Like Someone In Love") , les beats ( "There's more to live than this" , "Violently happy") : tout est là . Il ne reste plus alors, qu'un petit point à acquérir pour la suite : la confiance en soi. Car il est évident que Björk est encore, à cette époque, trop craintive vis-à-vis de son avenir ( "I don't know my future after the week-end and I don't want to", Big Time Sensuality).
"Debut" est l'opus que Björk affectionne le moins. C'est pourtant un véritable patchwork qui symbolise au mieux son talent de songwriter et de chanteuse. Elle n'aurait pu avoir un meilleur point de départ.
Aux premières notes de "Human Behavior", nous sentons le changement radical et nous constatons que même nos questions étaient totalement à côté des désirs de Björk. La chanteuse n'a pas opté pour une orientation particulière, ni pour un genre singulier : "Debut" est un condensé de mélanges, de mixtures compliquées, de différents types musicaux. Björk est à l'image des paroles qu'elle chante : "there's no map to humain behaviour". Aucune carte n'est capable de la rendre compréhensible.
Ainsi, les pistes se brouillent au fur et à mesure que les minutes passent. On ne rencontrera plus la moindre bribe de "Human Behaviour" dans les autres chansons de l'album. Björk expérimente simplement, sans avoir d'idées précises On retrouve par exemple un orchestre indien dans "Venus As A Boy", des grosses tonalités house dans "Violently Happy", des cuivres dans "The Anchor Song". Du coup l'album, malgré des caractéristiques excellentes, nécessite une grande adaptabilité de l'ouïe. C'est une production très hétérogène, donc.
"Debut" pose les bases solides de la carrière de Björk ; c'est un admirable résumé de toutes les références musicales qu'elle utilise dans ses compositions. Les cordes ( "Play Dead" , "Like Someone In Love") , les beats ( "There's more to live than this" , "Violently happy") : tout est là . Il ne reste plus alors, qu'un petit point à acquérir pour la suite : la confiance en soi. Car il est évident que Björk est encore, à cette époque, trop craintive vis-à-vis de son avenir ( "I don't know my future after the week-end and I don't want to", Big Time Sensuality).
"Debut" est l'opus que Björk affectionne le moins. C'est pourtant un véritable patchwork qui symbolise au mieux son talent de songwriter et de chanteuse. Elle n'aurait pu avoir un meilleur point de départ.
Excellent ! 18/20
Posté le 04 septembre 2009 à 17 h 40 |
Cet album n'est pas que ce que son nom laisse penser qu'il est. Oui, je cherchais une intro pour cette chronique, alors voilà, c'est fait. Debut n'est donc pas que "le premier album de Björk". Je connais mal le reste de la discographie de l'Islandaise, mais je ne peux me résoudre à croire que cet album n'est qu'un échauffement ou une introduction... D'autant qu'elle avait déjà sorti un album de folk en 1977 (!) et qu'elle a ensuite gravité dans plusieurs groupes de punk ou de pop islandais (Tappi Tíkarrass, KUKL, The Sugarcubes, notamment). La simplicité a beau être ici le maître mot, Björk y réussit déjà à nous conquérir tout entier. La première chose qu'on remarque, ce sont les compositions, dont certaines sont très "techno/house early nineties" et paraissent presque médiocres au début. Mais elles ne le sont pas tant que ça, et apportent une véritable fraîcheur. Alors vous pensez bien que lorsque la musique prend des atours moins electro, plus acoustiques, voire world ou orchestraux, ça fonctionne encore mieux. On se rend compte, au bout d'un moment, qu'en effet les sonorités sont très variées. Mais le chant enrobe tout ça dans une telle unité que ça ne surprend pas. Björk maîtrise parfaitement son organe et le triture négligemment pour en faire ce qu'elle veut (pas d'arrière-pensée douteuse, jeune homme) : nous amuser, nous emporter, nous émouvoir, plus souvent. Debut est joyeux et triste, entraînant et poignant; Björk y est une copine qu'on adore, une fille qu'on aime. Bien sûr, la chanteuse est maniérée et l'on peut passer de l'envoûtement à l'agacement assez rapidement... Mais franchement, j'ai beau écouter cet album en boucle, me repasser les singles et leur B-sides, me faire cuire des œufs en hurlant "Venus As A Boy" et me trémousser sur "There's More To Life Than This (Recorded Live At The Milk Bar Toilets)" ou "Big Time Sensuality", je ne m'en lasse pas. J'ai frôlé l'overdose à un moment, mais ce ne fût que pour replonger dedans quelques semaines après, découvrant que tout était resté comme je l'aimais. Chacun des onze morceaux (douze si vous avez l'édition anglaise, treize pour la nippone) est une petite bulle à l'atmosphère bien particulière où l'on retrouve Björk avec bonheur. Délire trip-hop avec "Human Behaviour", chant émouvant sur "Crying", ambiance orientale sur "Venus As A Boy", ambiance toilettes de boîte de nuit sur "There's More To Life Than This (Recorded Live At The Milk Bar Toilets)" ou ambiance terriblement 90's sur "Big Time Sensuality", qui me donne envie de courir dehors avec un gros casque audio sur le crâne en portant un survêtement fluo, Debut est vraiment un disque éclectique, pourtant homogène et cohérent. En bref, c'est un album super chouette.
Excellent ! 18/20
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