Björk
Post |
Label :
One Little Indian |
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Deux après son très bon "Debut", l'islandaise survoltée nous revient avec "Post", somptueux second album.
Björk a grandi, sa musique aussi. Composé de 11 morceaux gigantesques, "Post" est à la fois puissant et léger, inspiré et majestueux, varié et homogène. En effet, Björk touche à tout avec une facilité déconcertante : de magnifiques morceaux techno-pop(core) au groove monstrueux (le terrifiant "Army Of Me", le cybernétique "Enjoy", l'envolé "Hyper-Ballad", le terrible "I Miss You") à de splendides hymnes tantôt ambiants et phantasmagoriques ("You've Been Filrting Again", "Cover Me", "Headphones"), tantôt jazzy ("It's Oh So Quiet"), mais toujours émouvants, en passant par de la pop-électro magique et romantique ("The Modern Things", "Possibly Maybe", "Isobel"), Björk manie, combine, innove, assemble instruments multiples (beats, orchestre, claviers, ...) et influences variées pour créer sa propre musique, à la fois charmante et effrayante, extra-terrestre et pourtant si humaine...
Björk est délicieuse et géniale, et son "Post" énorme !
Björk a grandi, sa musique aussi. Composé de 11 morceaux gigantesques, "Post" est à la fois puissant et léger, inspiré et majestueux, varié et homogène. En effet, Björk touche à tout avec une facilité déconcertante : de magnifiques morceaux techno-pop(core) au groove monstrueux (le terrifiant "Army Of Me", le cybernétique "Enjoy", l'envolé "Hyper-Ballad", le terrible "I Miss You") à de splendides hymnes tantôt ambiants et phantasmagoriques ("You've Been Filrting Again", "Cover Me", "Headphones"), tantôt jazzy ("It's Oh So Quiet"), mais toujours émouvants, en passant par de la pop-électro magique et romantique ("The Modern Things", "Possibly Maybe", "Isobel"), Björk manie, combine, innove, assemble instruments multiples (beats, orchestre, claviers, ...) et influences variées pour créer sa propre musique, à la fois charmante et effrayante, extra-terrestre et pourtant si humaine...
Björk est délicieuse et géniale, et son "Post" énorme !
Excellent ! 18/20 | par X_Shape104 |
Posté le 07 juillet 2005 à 18 h 38 |
"Post"est probablement l'album le plus important de Björk. C'est celui qui avait la lourde charge de conduire au succès ou au désenchantement de la chanteuse. Un pas de travers, et son talent aurait perdu de sa crédibilité.
Au vu de la renommée actuelle de Björk, on se doute bien que ce deuxième album solo a su répondre aux attentes des fans de "Debut" et séduire les perplexes.
Entre 1993 et 1995, la chanteuse a mis toutes les chances de son côté pour continuer dans la lignée de "Debut" et pour le surplomber. Il y de sa candeur et de son effervescence, mais en plus excitantes. Les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus sont réinjectés ici, de façon on ne peut plus intelligente. Björk s'est entourée de véritables magiciens du son tels que Tricky ( "Headphones" , "Enjoy") , Nellee Hooper, Eumir Deodato ( "Hyperballad" , "Isobel") ou encore Howie B ("I miss you") afin de construire une œuvre explosive et diversifiée. "Post", c'est l'incarnation des goûts de Björk. C'est une palette de tous les genres qu'elle affectionne et qu'elle s'approprie, grâce à sa voix unique. "Post" oscille ainsi entre électro, salsa-house, jazz, orchestration de cordes, trip-hop sans jamais nous faire penser à un vulgaire "pot-pourri". Tout ça, c'est du Björk, simplement.
Avec ce second enregistrement l'Islandaise a enfin trouvé son style. C'est un album lumineux, sans la moindre ombre quant à la direction prise. Björk est claire dans ses paroles et dans ses désirs, malgré leur apparence débridée. Ainsi, "Post" rend compte distinctement de l'énorme potentiel de la chanteuse. Elle est dans ses chansons, elle est ses chansons, aussi hétérogènes qu'elles soient. Elle est l'exaltant "Hyperballad", le cadencé "It's oh so quiet" et le doux "Possibly Maybe".
C'était il y a dix ans. Depuis, grâce à ses idées originales et à son esprit effrené, elle est restée bien accrochée au sommet impulsé par "Post"."Right at the top" donc.
Au vu de la renommée actuelle de Björk, on se doute bien que ce deuxième album solo a su répondre aux attentes des fans de "Debut" et séduire les perplexes.
Entre 1993 et 1995, la chanteuse a mis toutes les chances de son côté pour continuer dans la lignée de "Debut" et pour le surplomber. Il y de sa candeur et de son effervescence, mais en plus excitantes. Les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus sont réinjectés ici, de façon on ne peut plus intelligente. Björk s'est entourée de véritables magiciens du son tels que Tricky ( "Headphones" , "Enjoy") , Nellee Hooper, Eumir Deodato ( "Hyperballad" , "Isobel") ou encore Howie B ("I miss you") afin de construire une œuvre explosive et diversifiée. "Post", c'est l'incarnation des goûts de Björk. C'est une palette de tous les genres qu'elle affectionne et qu'elle s'approprie, grâce à sa voix unique. "Post" oscille ainsi entre électro, salsa-house, jazz, orchestration de cordes, trip-hop sans jamais nous faire penser à un vulgaire "pot-pourri". Tout ça, c'est du Björk, simplement.
Avec ce second enregistrement l'Islandaise a enfin trouvé son style. C'est un album lumineux, sans la moindre ombre quant à la direction prise. Björk est claire dans ses paroles et dans ses désirs, malgré leur apparence débridée. Ainsi, "Post" rend compte distinctement de l'énorme potentiel de la chanteuse. Elle est dans ses chansons, elle est ses chansons, aussi hétérogènes qu'elles soient. Elle est l'exaltant "Hyperballad", le cadencé "It's oh so quiet" et le doux "Possibly Maybe".
C'était il y a dix ans. Depuis, grâce à ses idées originales et à son esprit effrené, elle est restée bien accrochée au sommet impulsé par "Post"."Right at the top" donc.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 19 novembre 2007 à 18 h 04 |
Tandis que tout le monde encense Björk pour son album homogène Homogenic, on oublie cependant ses débuts. Outre Debut, Post qui vient se greffer juste derrière. Un album certes inégal (ou plutôt doté de multiples influences) mais également sous-estimé se cachant dans l'ombre du GIGANTESQUE 'Homogenic'.
Cet album me semble essentiel dans la carrière de Björk, suite logique de 'Debut', la chanteuse se cherche et évolue. Outre les tubesques "Army of me", "Hyper-ballad", "Isobel" ou "Possibly maybe" (rien que ça) qui, à eux seuls, placent le niveau assez haut, on retiendra, ou plutôt je retiendrai deux très grands morceaux:"Enjoy" titre lourd d'électronique, intense, pesant (jusque dans la voix) et "I miss you" totalement déjanté, survolté, qui part dans tous les sens nous rappelant des sonorités festives. L'album se clôt avec "Headphones" petite ballade douce pour nous reposer, nous calmer après cette démonstration musicale aux influences diverses à laquelle l'on vient d'assister.
Seul petit bémol, la reprise "It's oh so quiet" vieille chanson des années 50 (peut-être bien interprétée mais impossible d'y 'accrocher, ma foi) que je ne comprends pas. Cette chanson décrédibilise un peu le tout, dommage.
Un grand disque, tout de même, précurseur du génie de cette dame. Un grand disque (trop) mis de côté et qui, de par cette chronique, je l'espère, pourra être réévalué à sa juste valeur.
Cet album me semble essentiel dans la carrière de Björk, suite logique de 'Debut', la chanteuse se cherche et évolue. Outre les tubesques "Army of me", "Hyper-ballad", "Isobel" ou "Possibly maybe" (rien que ça) qui, à eux seuls, placent le niveau assez haut, on retiendra, ou plutôt je retiendrai deux très grands morceaux:"Enjoy" titre lourd d'électronique, intense, pesant (jusque dans la voix) et "I miss you" totalement déjanté, survolté, qui part dans tous les sens nous rappelant des sonorités festives. L'album se clôt avec "Headphones" petite ballade douce pour nous reposer, nous calmer après cette démonstration musicale aux influences diverses à laquelle l'on vient d'assister.
Seul petit bémol, la reprise "It's oh so quiet" vieille chanson des années 50 (peut-être bien interprétée mais impossible d'y 'accrocher, ma foi) que je ne comprends pas. Cette chanson décrédibilise un peu le tout, dommage.
Un grand disque, tout de même, précurseur du génie de cette dame. Un grand disque (trop) mis de côté et qui, de par cette chronique, je l'espère, pourra être réévalué à sa juste valeur.
Parfait 17/20
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