Björk
Vespertine |
Label :
One Little Indian |
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Sous prétexte de faire un album introspectif, Björk, avec ce très ennuyeux "Vespertine", semble s'écouter chanter plutôt qu'autre chose, et par la même occasion ne surprend plus personne. Le duo Matmos, invité à mettre en son les parties électroniques, ne fait pas dans la dentelle, et propose un canevas sonore des plus anodins, souvent proche du néant créatif. Quant à notre dame, elle fonce tête baissée dans les clichés la concernant, chantant de manière peu convaincante et auto suffissante des mélodies attendues et peu novatrices ("Hidden Place", "Not Up To You"). La palme du ratage et du ridicule revenant à "Aurora", où un refrain niaiseux vient se greffer sur des pas dans la neige. Seul un titre comme "Cocoon" vient sauver les meubles. On excusera Björk en se disant qu'elle doit avoir du mal à se remettre de son expérience avec Lars Von Trier (les concerts avec les choeurs Inuits ne semblant pas être un signe de guérison!!!).
Sans intérêt 8/20 | par X_Elmo |
Posté le 19 octobre 2003 à 17 h 50 |
Ecouter "Vespertine" c'est être dans un rêve bleu et blanc, où paix et froideur sont reines et complémentaires... Bjork nous emmêne sur son île natale tout en douceur et nous fait décoller avec pour tout instruments sa voix-tanto cristalline et tanto brute- et un son discret, vers un lieu secret et isolé. Mais c'est vrai, à la premiere écoute, rien de fabuleux ; pourtant la magie Bjork opère dès la seconde écoute, lors d'une occasion priviligiée. (avant de dormir, en regardant la pluie tomber ou dimanche matin au réveil sont par exemple de très bonnes occasions pour se laisser bercer par cet album , surtout "d'ambiance")
Parfait 17/20
Posté le 30 janvier 2004 à 21 h 16 |
Je ne suis pas d'accord avec les mauvaises critiques concernant cet album et en même temps..soulagé !
C'est qu'elle a senti le piège la miss, se voyant vicitme de la mode Pop-Electro (Beuaaah : les etiquettes!!) et en ayant pas mal profiter reconnaissons le; voila qu'elle décide de sortir......un album de Bjork...tout simplement.
Savourons la simplicité.
L'essentiel n'étant pas le chef d'oeuvre...mais le vrai.
C'est qu'elle a senti le piège la miss, se voyant vicitme de la mode Pop-Electro (Beuaaah : les etiquettes!!) et en ayant pas mal profiter reconnaissons le; voila qu'elle décide de sortir......un album de Bjork...tout simplement.
Savourons la simplicité.
L'essentiel n'étant pas le chef d'oeuvre...mais le vrai.
Très bon 16/20
Posté le 06 juillet 2005 à 20 h 33 |
Après des albums mélangeant clairement les genres constitutifs du style de Björk, cette dernière a décidé de se consacrer exclusivement à une partie de son univers : la douceur des cordes. Ainsi, Vespertine est assuré de surprendre, autant positivement que négativement.
En tout cas, si les sonorités peuvent être envoûtantes ou déplaisantes, on ne pourra toutefois critiquer la démarche. Comment poser quelque jugement négatif sur une personne qui essaye de se connaître davantage ? Voilà la principale caractéristique de ce travail : introverti, "entre [elle] et [elle]-même". "Vespertine" a conféré à Björk la possibilité de travailler et d'expérimenter mieux sa voix. Finies les collaborations malchanceuses et trop nombreuses : l'Islandaise s'est entourée d'artistes de confiance qu'elle oriente. Ses idées sont désormais claires, nettes et précises. On les a senties dès "Selmasongs". Pour cela, on ne peut considérer ce "Vespertine" comme un pas de travers de la part de Björk.
Cependant, cet album considéré comme "intimiste" ou "terre à terre" est beaucoup trop loin de la réalité qu'il veut exprimer. Les intentions de Björk étaient pourtant bien cadrées : elle a fait appel à Matmos pour utiliser des bruits de la vie courante dans ses chansons. Mais ces sons sont quasi imperceptibles. On se souviendra de "Vespertine", avant tout, comme d'un échappatoire céleste, avec cette voix qui prend une hauteur prodigieuse et ces violons qui s'élèvent même au-delà de la stratosphère. Il suffit d'écouter des titres tels que "Aurora" ou "Unison" pour se rendre compte de la beauté irréelle qui réside dans "Vespertine".
Voici vraiment une production homogénique , élaborée, certes, au cœur des organes ,oui, mais trop merveilleuse pour être qualifiée de simple. "Vespertine"? Une tour musicale en cristal; un lac rempli de cygnes, d'anges ,de clavicordes; l'univers féerique du génie venu de Reykjavik. Vous fréquentez cela beaucoup, vous?
Vous l'avez bien compris: pour moi, "Vespertine" s'apparente plutôt au côté génial de Björk qu'à son côté "lambda". Même s'il y a beaucoup de sa vie dans des chansons telles que "Cocoon" ( où elle nous fait part de son intimité sexuelle , " He slides inside" ), elle est exprimée d'une façon exquise touchant le merveilleux.
En tout cas, si les sonorités peuvent être envoûtantes ou déplaisantes, on ne pourra toutefois critiquer la démarche. Comment poser quelque jugement négatif sur une personne qui essaye de se connaître davantage ? Voilà la principale caractéristique de ce travail : introverti, "entre [elle] et [elle]-même". "Vespertine" a conféré à Björk la possibilité de travailler et d'expérimenter mieux sa voix. Finies les collaborations malchanceuses et trop nombreuses : l'Islandaise s'est entourée d'artistes de confiance qu'elle oriente. Ses idées sont désormais claires, nettes et précises. On les a senties dès "Selmasongs". Pour cela, on ne peut considérer ce "Vespertine" comme un pas de travers de la part de Björk.
Cependant, cet album considéré comme "intimiste" ou "terre à terre" est beaucoup trop loin de la réalité qu'il veut exprimer. Les intentions de Björk étaient pourtant bien cadrées : elle a fait appel à Matmos pour utiliser des bruits de la vie courante dans ses chansons. Mais ces sons sont quasi imperceptibles. On se souviendra de "Vespertine", avant tout, comme d'un échappatoire céleste, avec cette voix qui prend une hauteur prodigieuse et ces violons qui s'élèvent même au-delà de la stratosphère. Il suffit d'écouter des titres tels que "Aurora" ou "Unison" pour se rendre compte de la beauté irréelle qui réside dans "Vespertine".
Voici vraiment une production homogénique , élaborée, certes, au cœur des organes ,oui, mais trop merveilleuse pour être qualifiée de simple. "Vespertine"? Une tour musicale en cristal; un lac rempli de cygnes, d'anges ,de clavicordes; l'univers féerique du génie venu de Reykjavik. Vous fréquentez cela beaucoup, vous?
Vous l'avez bien compris: pour moi, "Vespertine" s'apparente plutôt au côté génial de Björk qu'à son côté "lambda". Même s'il y a beaucoup de sa vie dans des chansons telles que "Cocoon" ( où elle nous fait part de son intimité sexuelle , " He slides inside" ), elle est exprimée d'une façon exquise touchant le merveilleux.
Excellent ! 18/20
Posté le 30 octobre 2005 à 14 h 56 |
En total désaccord avec cette chronique un brin vengeresse, je dirais simplement que Björk écrit avec Vespertine son propre conte de fée. Il ne s'agit pas de pauvreté mais d'un album qui vise au contraire l'homogénéité, là où Homogenic s'étalait paradoxalement sur un panel musical extrêmement varié. Cette homogénéité est une richesse, Vespertine s'écoutant comme une histoire du fond du berceau. Souvent les choeurs transportent la mélodie jusqu'à des sommets d'émotion, explosant la trame des morceau dans un esprit trés elfmanien (qui soit dit en passant à tout perdu de sa superbe). Au contraire, Björk vient parfois vous chuchoter à l'oreille ses comptines et nous emmène avec elle dans son cocon utérin.
Bref, un bien bel album, féerique et extatique, qui se démarque de la discographie de l'islandaise par son côté extrêmement lumineux.
Bref, un bien bel album, féerique et extatique, qui se démarque de la discographie de l'islandaise par son côté extrêmement lumineux.
Excellent ! 18/20
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