Björk
SelmaSongs |
Label :
One Little Indian |
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Ce mini album de Björk est une collection des sept titres que l'artiste islandaise a composé pour le drame musical de Lars Von Trier "Dancer In The Dark". "SelmaSongs" est aussi bouleversant que le film et est d'une richesse musicale impressionnante. La majorité des titres sont basés sur des bruits(usines, pas, train, vinyl craquant..) qu'entend le personnage malvoyant du drame, et se développent dans un esprit proche de "Homogenic". "Cvalda" et ses bruits de machines est un titre joyeux et ennivrant . Un sample de train aboutit sur un magnifique duo avec Thom York, qui au passage chante de manière inhabituelle et surprenante. Le mélodique "In The Musicals" est sûrement un des meilleurs morceaux de Björk, qui en travaillant ici pour l'oeuvre d'un autre dépasse les limites de son univers parfois clos. Le dernier titre "New World", associé à la scène finale et tragique de "Dancer In The Dark", tire quelques larmes à l'auditeur. Björk signe ici une musique de film passionnante et originale, et par la même occasion un de ses meilleurs disques.
Excellent ! 18/20 | par X_Elmo |
Posté le 02 juillet 2005 à 17 h 35 |
J'ai eu du mal à acheter cette bande originale: la peur d'être à nouveau touchée par la dureté de l'histoire de Selma, la peur d'être déçue par le caractère très abrégé du travail de Björk.
Et j'ai eu du mal à ne pas l'acheter: le film est une œuvre cinématographie sublime que le jeu et les chansons de l'Islandaise illustrent à merveille.
Ainsi, je me suis avancée un jour vers cette pochette représentant la petite ouvrière binoclarde et je n'ai pu la reposer. En plaçant le disque dans ma chaîne, je n'ai pas regretté.
Nous revivons vraiment les 2h20 de "Dancer In The Dark" comme si nous étions devant notre télévision. La musique est porteuse d'images comme jamais: on n'écoute pas seulement cet album, on le voit, on le sent, on le vit. En l'espace d'une demi-heure, on se retrouve en compagnie de Björk, Peter Stomar et de tous les autres acteurs du film ainsi que des décors. Avec "I've Seen It All" (superbe duo avec Thom Yorke), on se voit danser et chanter à côté des rails empruntés par Selma pour rentrer chez elle après son travail; "Cvalda" (cette fois-ci c'est Catherine Deneuve qui chante avec Björk) nous entraîne dans l'usine américaine; "107 Steps" retranscrit l'environnement tragique d'un pénitencier.
Ce qui nous véhicule ces clichés et ces impressions précises, c'est assurément la qualité de l'instrumentation et de la voix de Björk. "Selmasongs" est un condensé de tout ce qu'on a pu admirer dans les précédents albums : des orchestres aux cordes éclatantes ("Overture", "New World") , des beats lourdes ("Scatterheart") et une instrumentalisation des bruits typiquement "humains"-de la vie courante- magnifique (le roulement du train dans "I've Seen It All" , des tapements de main, etc...).
Ainsi, "Selmasongs" c'est un bout du rêve et du bonheur artificiel de Selma. Il concrétise également le talent de la chanteuse-actrice qui exploîte au mieux ses compétences vocales: sa voix devient tantôt douce et feutrée, tantôt agressive et criante. Cette production a notamment permis à Björk d'incérer une passion de toujours dans un album entier: la comédie musicale. On regrette toutefois que cette bande originale soit si courte et que Björk n'aie pas eu toutes les clés en main pour la réaliser.
Bref: "Selmasongs" est un excellent abrégé musical du travail de Lars Von Trier... Avec les larmes en moins ! Merci Björk!
Et j'ai eu du mal à ne pas l'acheter: le film est une œuvre cinématographie sublime que le jeu et les chansons de l'Islandaise illustrent à merveille.
Ainsi, je me suis avancée un jour vers cette pochette représentant la petite ouvrière binoclarde et je n'ai pu la reposer. En plaçant le disque dans ma chaîne, je n'ai pas regretté.
Nous revivons vraiment les 2h20 de "Dancer In The Dark" comme si nous étions devant notre télévision. La musique est porteuse d'images comme jamais: on n'écoute pas seulement cet album, on le voit, on le sent, on le vit. En l'espace d'une demi-heure, on se retrouve en compagnie de Björk, Peter Stomar et de tous les autres acteurs du film ainsi que des décors. Avec "I've Seen It All" (superbe duo avec Thom Yorke), on se voit danser et chanter à côté des rails empruntés par Selma pour rentrer chez elle après son travail; "Cvalda" (cette fois-ci c'est Catherine Deneuve qui chante avec Björk) nous entraîne dans l'usine américaine; "107 Steps" retranscrit l'environnement tragique d'un pénitencier.
Ce qui nous véhicule ces clichés et ces impressions précises, c'est assurément la qualité de l'instrumentation et de la voix de Björk. "Selmasongs" est un condensé de tout ce qu'on a pu admirer dans les précédents albums : des orchestres aux cordes éclatantes ("Overture", "New World") , des beats lourdes ("Scatterheart") et une instrumentalisation des bruits typiquement "humains"-de la vie courante- magnifique (le roulement du train dans "I've Seen It All" , des tapements de main, etc...).
Ainsi, "Selmasongs" c'est un bout du rêve et du bonheur artificiel de Selma. Il concrétise également le talent de la chanteuse-actrice qui exploîte au mieux ses compétences vocales: sa voix devient tantôt douce et feutrée, tantôt agressive et criante. Cette production a notamment permis à Björk d'incérer une passion de toujours dans un album entier: la comédie musicale. On regrette toutefois que cette bande originale soit si courte et que Björk n'aie pas eu toutes les clés en main pour la réaliser.
Bref: "Selmasongs" est un excellent abrégé musical du travail de Lars Von Trier... Avec les larmes en moins ! Merci Björk!
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