Björk
Indio - Etats Unis d'Amérique [Coachella 2007] - samedi 28 avril 2007 |
Björk était la dernière à monter sur le 'Coachelle Stage' cette nuit, nous étions quelques 8000 personnes à l'attendre !
Une nouvelle tournée sera lancée, et avec Björk, quand on parle de nouvelle tournée, on parle aussi de nouvelle équipe et entourage !
Accompagnée cette fois-ci du fidèle et génial Mark Bell fondateur de LFO et co-producteur d'Homogenic, d'un groupe de cuivre composé d'une dizaine de musiciennes islandaises 'déguisées' en télétubbies, d'un batteur et d'autres...
Elle débarque avant 23h, sur les premières notes 'africanisantes' d'"Earth Intruders" qui légitimisent son étrange costume très coloré et le grand chapeau marrant sur sa tête, un peu essoufflée mais super-excited ce qui met tout le monde tout de suite in the mood. Plusieurs personnes découvraient en même temps cette chanson réalisée en collaboration avec Timbaland qui sera le premier single de son prochain album studio Volta !
Très vite retiré le costume, laissant découvrir une très belle robe, pieds nus et front outrancièrement coloré en vert et rouge, elle enchaîne avec la vertigineuse "Hunter", réarrangée comme toutes les anciennes chansons qu'elle interpréte cette nuit: les cuivres qui remplacent pour la première fois les cordes la magnifient, un très grand moment.
Pas beaucoup de temps pour applaudir, suit "Unravel", légèrement relookée, elle ne déçoit pas avec une interprétation pleine d'émotion tout comme "Oceania" qui délaisse son côté "vocal medullesque" pour une nouvelle réorchestration presque jazzy, parfaits.
"All Is Full Love", fidèle vient ensuite apporter son lot d'émotion, un morçeau toujours merveilleux où sa voix y est irréprochable.
Une surprise suit, "The Pleasure Is All Mine", ma chanson préférée de Medullà qui sur cd est surtout sublimée par sa construction faite uniquement de choeurs et de voix, reste encore belle malgré cette absence ! Je crois même finalement que c'est cette version plus instrumentalisée et sans les rugissements de Tanya Tagaq que je préfère.
La diva échange quelques mots avec son audience et enchaîne avec "Jogà", "Pagan Poetry", et "Bachelorette": excellentes interprétations encore sans surprises !
"Vokuro", timide, intimiste est le point d'orgue d'émotion de la soirée.
Une sorte de nouvelle partie du concert débute après, celle qui convainct les plus sceptiques (très rares faut dire), avec d'abord le mythique "Army Of Me", évolué, réarrangé, déjanté !
Björk retrouve définitivement sa rage, ce volcan qu'elle avait mis sur 'pause' le temps des trois derniers albums rugit à nouveau et très fort, "Innoncence" avec les beats fournis en partie par le génial Timbaland est extraordinaire...
"Wanderlust", inédite aussi, est très touchante, un mélange de plusieurs de ses chansons qui laissent présager un excellent album.
Ensuite le désert se transforme en rave: "Hyperballad" a rarement été aussi dansant, libre, techno, elle s'enchaîne sans nous laisser le temps de nous remettre des émotions suscitées avec "Pluto" et l'explosion finale qu'on lui connaît, le concert se termine en beauté avec cette pêche incroyable.
Mais le rappel avec "Declare Independence" restera pour moi LE moment, ce titre que je découvrais est une tuerie, aux sonorités electro-clash, il fait penser un peu à Peaches ou encore aux Lesbians On Ecstasy mais va plus loin, c'est un hymne à la liberté. L'orgasme est atteint lorsqu'avec ses copines islandaises brandissant des drapeaux, Björk crie sur un son saturé: 'RAISE YOUR FLAG, HIGHER HIGHER !', reprennant un extrait sonore d'Hunter Vessel issue de l'imbuvable et pourtant excellente B.O Dr9 de Barney, une tornade qui achève majestueusement l'un des meilleurs concerts auquel j'ai assisté.
Le son, l'éclairage, une Björk pleine d'énergie, tout était vraiment parfait.
Une nouvelle tournée sera lancée, et avec Björk, quand on parle de nouvelle tournée, on parle aussi de nouvelle équipe et entourage !
Accompagnée cette fois-ci du fidèle et génial Mark Bell fondateur de LFO et co-producteur d'Homogenic, d'un groupe de cuivre composé d'une dizaine de musiciennes islandaises 'déguisées' en télétubbies, d'un batteur et d'autres...
Elle débarque avant 23h, sur les premières notes 'africanisantes' d'"Earth Intruders" qui légitimisent son étrange costume très coloré et le grand chapeau marrant sur sa tête, un peu essoufflée mais super-excited ce qui met tout le monde tout de suite in the mood. Plusieurs personnes découvraient en même temps cette chanson réalisée en collaboration avec Timbaland qui sera le premier single de son prochain album studio Volta !
Très vite retiré le costume, laissant découvrir une très belle robe, pieds nus et front outrancièrement coloré en vert et rouge, elle enchaîne avec la vertigineuse "Hunter", réarrangée comme toutes les anciennes chansons qu'elle interpréte cette nuit: les cuivres qui remplacent pour la première fois les cordes la magnifient, un très grand moment.
Pas beaucoup de temps pour applaudir, suit "Unravel", légèrement relookée, elle ne déçoit pas avec une interprétation pleine d'émotion tout comme "Oceania" qui délaisse son côté "vocal medullesque" pour une nouvelle réorchestration presque jazzy, parfaits.
"All Is Full Love", fidèle vient ensuite apporter son lot d'émotion, un morçeau toujours merveilleux où sa voix y est irréprochable.
Une surprise suit, "The Pleasure Is All Mine", ma chanson préférée de Medullà qui sur cd est surtout sublimée par sa construction faite uniquement de choeurs et de voix, reste encore belle malgré cette absence ! Je crois même finalement que c'est cette version plus instrumentalisée et sans les rugissements de Tanya Tagaq que je préfère.
La diva échange quelques mots avec son audience et enchaîne avec "Jogà", "Pagan Poetry", et "Bachelorette": excellentes interprétations encore sans surprises !
"Vokuro", timide, intimiste est le point d'orgue d'émotion de la soirée.
Une sorte de nouvelle partie du concert débute après, celle qui convainct les plus sceptiques (très rares faut dire), avec d'abord le mythique "Army Of Me", évolué, réarrangé, déjanté !
Björk retrouve définitivement sa rage, ce volcan qu'elle avait mis sur 'pause' le temps des trois derniers albums rugit à nouveau et très fort, "Innoncence" avec les beats fournis en partie par le génial Timbaland est extraordinaire...
"Wanderlust", inédite aussi, est très touchante, un mélange de plusieurs de ses chansons qui laissent présager un excellent album.
Ensuite le désert se transforme en rave: "Hyperballad" a rarement été aussi dansant, libre, techno, elle s'enchaîne sans nous laisser le temps de nous remettre des émotions suscitées avec "Pluto" et l'explosion finale qu'on lui connaît, le concert se termine en beauté avec cette pêche incroyable.
Mais le rappel avec "Declare Independence" restera pour moi LE moment, ce titre que je découvrais est une tuerie, aux sonorités electro-clash, il fait penser un peu à Peaches ou encore aux Lesbians On Ecstasy mais va plus loin, c'est un hymne à la liberté. L'orgasme est atteint lorsqu'avec ses copines islandaises brandissant des drapeaux, Björk crie sur un son saturé: 'RAISE YOUR FLAG, HIGHER HIGHER !', reprennant un extrait sonore d'Hunter Vessel issue de l'imbuvable et pourtant excellente B.O Dr9 de Barney, une tornade qui achève majestueusement l'un des meilleurs concerts auquel j'ai assisté.
Le son, l'éclairage, une Björk pleine d'énergie, tout était vraiment parfait.
Parfait 17/20 | par Ofer |
Setlist:
Earth Intruders
Hunter
Unravel
Oceania
All Is Full Of Love
Pleasure Is All Mine
Jòga
Pagan Poetry
Bachelorette
Vökuró
Army Of Me
Innocence
Wanderlust
Hyperballad
Pluto
Declare Independence
Earth Intruders
Hunter
Unravel
Oceania
All Is Full Of Love
Pleasure Is All Mine
Jòga
Pagan Poetry
Bachelorette
Vökuró
Army Of Me
Innocence
Wanderlust
Hyperballad
Pluto
Declare Independence
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