Queens Of The Stone Age
Paris [Rock En Seine - Grande Scène] - jeudi 25 août 2005 |
Sans avoir à se déchaîner sur scène, les Queens Of The Stone Age imposèrent aux yeux du public du grand festival parisien, massé sur la pelouse du Parc St Cloud, tout leur charisme, indépassable et carrément monstrueux !
Il faut dire que leur simple présence pouvait déjà suffire à un respect des plus élogieux: Alain Johannes, le colossal Joey Castillo (ex-Danzig), l'élégant Troy Van Leeuwen, tout en sobriété (ex-A Perfect Circle) et bien sûr Josh Homme, guitariste au sein des (déjà) cultissimes Kyuss, fondateur du mouvement stoner et un des plus grand groupe américains des années 90. Le géant rouquin fit d'ailleurs une prestation phénoménale, cultivant le goût pour la provocation, digne de la plus géniale nonchalance sexe/drogue/rock, avec un malin plaisir, tout en emballant par sa voix incroyablement légère dénotant avec son jeu de guitare furieux.
Quelques secondes à peine suffisent déjà à faire de cette fin d'après-midi parisienne un moment unique.
Incroyablement soutenu par un éclairage qui prenait d'autant plus d'intensité et de nuances que le soleil se couchait derrière les arbres, la prestation de ce groupe culte atteignit une dimension extraordinnaire. Une sorte de trip géant et multi-partagé, à coup de riffs assasins, lourdes et psyché, sans oublier d'être ultra-mélodiques. Puisant surtout dans le répertoire des deux derniers albums ainsi que du dernier Desert Sessions, les chansons carburaient au speed, énergiques et fracassantes. La qualité irradiait de partout jusqu'à confondre l'auditeur et le perdre dans ses délires planants.
Cette sorte de métal speedé, teinté d'envolées cosmiques et parsemé de solos décoiffant, mit le feu au poudre.
Que ce soit de par le jeu de Joey Castillo, ébourrifant de vivacité derrière ses fûts, la vitesse d'exécution de Josh Homme à la guitare, les interventions du clavier ou ce jeu rebondissant et se perdant en route sur des passages incongrus (à noter le splendide inédit), les Queens Of The Stone Age médusèrent par leur talent, leur fougue et leur culot. Les musiciens n'avaient pas besoin d'en faire des tonnes, à peine quelques balacements de cervicales incontrôlés, pour posséder bien vite un charisme énorme qui en impressionna plus d'un. Cela s'appele la classe.
Incontestablement une performance monumentale.
Un passage fort du festival où les Queens Of The Stone Age ont redonné toutes ses lettres de noblesse au Rock.
Il faut dire que leur simple présence pouvait déjà suffire à un respect des plus élogieux: Alain Johannes, le colossal Joey Castillo (ex-Danzig), l'élégant Troy Van Leeuwen, tout en sobriété (ex-A Perfect Circle) et bien sûr Josh Homme, guitariste au sein des (déjà) cultissimes Kyuss, fondateur du mouvement stoner et un des plus grand groupe américains des années 90. Le géant rouquin fit d'ailleurs une prestation phénoménale, cultivant le goût pour la provocation, digne de la plus géniale nonchalance sexe/drogue/rock, avec un malin plaisir, tout en emballant par sa voix incroyablement légère dénotant avec son jeu de guitare furieux.
Quelques secondes à peine suffisent déjà à faire de cette fin d'après-midi parisienne un moment unique.
Incroyablement soutenu par un éclairage qui prenait d'autant plus d'intensité et de nuances que le soleil se couchait derrière les arbres, la prestation de ce groupe culte atteignit une dimension extraordinnaire. Une sorte de trip géant et multi-partagé, à coup de riffs assasins, lourdes et psyché, sans oublier d'être ultra-mélodiques. Puisant surtout dans le répertoire des deux derniers albums ainsi que du dernier Desert Sessions, les chansons carburaient au speed, énergiques et fracassantes. La qualité irradiait de partout jusqu'à confondre l'auditeur et le perdre dans ses délires planants.
Cette sorte de métal speedé, teinté d'envolées cosmiques et parsemé de solos décoiffant, mit le feu au poudre.
Que ce soit de par le jeu de Joey Castillo, ébourrifant de vivacité derrière ses fûts, la vitesse d'exécution de Josh Homme à la guitare, les interventions du clavier ou ce jeu rebondissant et se perdant en route sur des passages incongrus (à noter le splendide inédit), les Queens Of The Stone Age médusèrent par leur talent, leur fougue et leur culot. Les musiciens n'avaient pas besoin d'en faire des tonnes, à peine quelques balacements de cervicales incontrôlés, pour posséder bien vite un charisme énorme qui en impressionna plus d'un. Cela s'appele la classe.
Incontestablement une performance monumentale.
Un passage fort du festival où les Queens Of The Stone Age ont redonné toutes ses lettres de noblesse au Rock.
Excellent ! 18/20 | par Vic |
Setlist:
Intro
Go with the Flow
Medication
The Lost Art of Keeping a Secret
First It Giveth
Regular John
I Wanna Make It Wit Chu
Little Sister
Covered in Punk's Blood
In my Head
The Fun Machine Took A Shit And Died
Burn the Witch
I Never Came
Tangled Up in Plaid
Song for the Dead
No One Knows
Photos par Robert Gil.
Intro
Go with the Flow
Medication
The Lost Art of Keeping a Secret
First It Giveth
Regular John
I Wanna Make It Wit Chu
Little Sister
Covered in Punk's Blood
In my Head
The Fun Machine Took A Shit And Died
Burn the Witch
I Never Came
Tangled Up in Plaid
Song for the Dead
No One Knows
Photos par Robert Gil.
Posté le 30 août 2005 à 14 h 50 |
J'ai vraiment commencé à découvrir les Queens Of The Stone Age à partir du moment où j'ai su qu'ils passaient à Rock en Seine. C'est donc en limite novice que j'attendais de voir ce que l'énergie brute de leurs albums pouvient bien donner sur scène.
Le groupe débarque et le contraste avec Arcade Fire est saisissant: on n'est pas là pour rigoler. La qualité du son est excellente, et c'est avec une puissance assez impressionante que les morceaux s'enchainent, les Queens offrant même la primeur de quelques inédits. Malgré quelques jolis moments, dont les magnifiques "First It Giveth", "Go With The Flow", "I Never Came", j'ai trouvé la prestation du groupe très pro, trop pro. Je n'ai même pas le souvenir d'avoir aperçu une esquisse de sourire chez n'importe quel membre. Une prestation certes excellente, mais très à la "on vient, on joue, on lance un "it's good to be back in Paris - France" et on s'en va". Une attitude encore plus distante que celle des Pixies, mais pour laquelle certains auront nettement plus d'indulgence.
Dommage, car avec un potentiel pareil, ce groupe aurait pu nous emmener loin, très loin.
Le groupe débarque et le contraste avec Arcade Fire est saisissant: on n'est pas là pour rigoler. La qualité du son est excellente, et c'est avec une puissance assez impressionante que les morceaux s'enchainent, les Queens offrant même la primeur de quelques inédits. Malgré quelques jolis moments, dont les magnifiques "First It Giveth", "Go With The Flow", "I Never Came", j'ai trouvé la prestation du groupe très pro, trop pro. Je n'ai même pas le souvenir d'avoir aperçu une esquisse de sourire chez n'importe quel membre. Une prestation certes excellente, mais très à la "on vient, on joue, on lance un "it's good to be back in Paris - France" et on s'en va". Une attitude encore plus distante que celle des Pixies, mais pour laquelle certains auront nettement plus d'indulgence.
Dommage, car avec un potentiel pareil, ce groupe aurait pu nous emmener loin, très loin.
Bon 15/20
Posté le 01 septembre 2005 à 23 h 36 |
Cela vous est peut être déjà arrivé, de vous retrouver quelque part et de vous dire ‘mais bordel qu'est ce que je fous là ?'
Voilà comment résumer l'impression que m'a laissé la prestation des Queens Of The Stone Age.
Je n'attendais pas particulièrement ce groupe, mais a en lire les critiques dithyrambiques d'ici et d'ailleurs, je comptais quand même me laisser séduire par ‘la sensation du moment‘.
Déjà j'attendais quelque chose plutôt "bourrin": OK, le batteur tape comme un boeuf, le chanteur est bien présent et le groupe énergique mais tout cela n'aura même pas réussi à me faire sautiller.
Le plus drôle c'est que là-dessus viennent se coller des mélodies gnangnantes et des solos de guitares aux relents de heavy metal, un peu comme si Mettalica s'acoquinait avec Green Day...
Navré de dénigrer ce groupe qui apparemment fait l'unanimité; mais puisque l'on me donne l'occasion de donner mon avis, je le fais.
Désolé...
Voilà comment résumer l'impression que m'a laissé la prestation des Queens Of The Stone Age.
Je n'attendais pas particulièrement ce groupe, mais a en lire les critiques dithyrambiques d'ici et d'ailleurs, je comptais quand même me laisser séduire par ‘la sensation du moment‘.
Déjà j'attendais quelque chose plutôt "bourrin": OK, le batteur tape comme un boeuf, le chanteur est bien présent et le groupe énergique mais tout cela n'aura même pas réussi à me faire sautiller.
Le plus drôle c'est que là-dessus viennent se coller des mélodies gnangnantes et des solos de guitares aux relents de heavy metal, un peu comme si Mettalica s'acoquinait avec Green Day...
Navré de dénigrer ce groupe qui apparemment fait l'unanimité; mais puisque l'on me donne l'occasion de donner mon avis, je le fais.
Désolé...
A éviter 6/20
Posté le 03 septembre 2005 à 17 h 01 |
Au risque de me répéter (cf ma chronique de The Arcade Fire) on assiste avec QOTSA au phénomène groupe du moment (enfin groupe qui explose en ce moment car ils ont déjà quelques années d'existence au compteur).
Alors bien sûr, avant il y avait Kyuss dont se gargarisent les fans (les VRAIS pas ceux qui ont découvert le groupe Josh Homme avec l'album "Lullabies To Paralyse") et maintenant c'est QOTSA qui rassemblait donc sur les pelouses de Saint Cloud un public d'initiés et des novices comme moi, ayant découvert le groupe tout récemment.
Josh Homme a une présence indiscutable sur scène, on a vite fait de comprendre que c'est lui le chef, il en impose et nous montre bien que c'est un pro de la guitare au cas où certains en douteraient encore.
Mais voilà: pour moi rien ne se passe, je n'ai aucun coup de coeur pour des morceaux que je découvre ce soir-là (ils ont en effet joué quelques titres d'anciens albums pour le plaisir de certains) et même "Little Sister" que je trouvais pas trop mal, me semble complètement plate.
Une chose ne trompe pas: les fans (vous savez les vrais, ceux qui connaissaient déjà Kyuss), et bien je les voyais s'embêter pendant les morceaux tout autant que moi. Il y avait sans doute de l'excitation à voir (ou revoir) ce fameux groupe mais la magie n'était pas là.
J'étais venue voir un groupe rock et j'ai eu l'impression par moment d'assister à une performance technique à la guitare... dommage.
Alors bien sûr, avant il y avait Kyuss dont se gargarisent les fans (les VRAIS pas ceux qui ont découvert le groupe Josh Homme avec l'album "Lullabies To Paralyse") et maintenant c'est QOTSA qui rassemblait donc sur les pelouses de Saint Cloud un public d'initiés et des novices comme moi, ayant découvert le groupe tout récemment.
Josh Homme a une présence indiscutable sur scène, on a vite fait de comprendre que c'est lui le chef, il en impose et nous montre bien que c'est un pro de la guitare au cas où certains en douteraient encore.
Mais voilà: pour moi rien ne se passe, je n'ai aucun coup de coeur pour des morceaux que je découvre ce soir-là (ils ont en effet joué quelques titres d'anciens albums pour le plaisir de certains) et même "Little Sister" que je trouvais pas trop mal, me semble complètement plate.
Une chose ne trompe pas: les fans (vous savez les vrais, ceux qui connaissaient déjà Kyuss), et bien je les voyais s'embêter pendant les morceaux tout autant que moi. Il y avait sans doute de l'excitation à voir (ou revoir) ce fameux groupe mais la magie n'était pas là.
J'étais venue voir un groupe rock et j'ai eu l'impression par moment d'assister à une performance technique à la guitare... dommage.
Pas terrible 9/20
Posté le 04 septembre 2005 à 18 h 05 |
Les nostalgiques de Kyuss qui n'acceptent pas l'idée que les QOSTA évoluent dans un style qui s'eloigne du stoner me les brisent. Peut-être que dans 10 ans, ce seront les mêmes genres de reac, qui, cette fois-ci, nostalgiques de la periode "Lullabies To Paralyze", bouderont les concerts de Josh. En ce qui concerne le show, je l'ai trouvé vraiment excellent. Parmi les bons moments il y avait deux extraits des Desert Sessions, Josh en crooner sur "I Never Came", "Song For The Dead" magnifiée par les éclairages, et enfin l'incroyable version de "No One Knows". J'ai seulement regretté que le show soit trop court, mais il fallait céder la place aux Pixies qui, bien que musicalement bons, étaient à mourir d'ennui. Insupportable de voir ces pisseux (et puceaux) venir juste pour "Where Is My Mind" ou encore acclamer Franz Ferdinand qui, eux par contre, s'avèrent trop pro (pas vrai Francis ?) et du coup très facheux. Pour cette chronique, j'aurai fait d'une pierre trois coups.
Excellent ! 18/20
Posté le 04 septembre 2005 à 18 h 34 |
On peut faire deux reproches majeurs à ce concert: le set a été court (un peu moins de 70 minutes) et la prestation de QOTSA ultra-pro si bien qu'elle a forcément manqué d'un peu de spontanéité. Mais pour le reste, c'est sans doute l'un des meilleurs concerts que j'ai vu ces dernières années.
Et encore comment reprocher à ce groupe qui enchaîne dates sur dates (Josh Homme a d'ailleurs été hospitalisé quelques jours après ce concert pour cause d'épuisement) de donner des concerts pros. Le professionnalisme, c'est à mon avis la seule parade aux tournées-marathon.
Parce qu'en 70 minutes, donc, QOTSA a fait tout l'étalage de son talent. En mêlant les nouveaux morceaux et les anciens ("Regular John", "The Lost Art Of Keeping A Secret"), en jouant un morceau des dernières Desert Sessions ("I Wanna Make It Wit Chu"), en offrant un nouveau titre ("The Fun Machine Took A Shit And Died"), en donnant la version longue et massive que tous les fans attendaient de "Song For The Dead" et en transformant le (presque) trop entendu "No One Knows" en une incroyable performance de 9 minutes.
Alors que demande le peuple ? Que QOTSA ne donne plus en concert une copie conforme de la version studio de "Little Sister" ? D'accord. Ce morceau trop simple, trop carré, trop facile (?) ne ressemble pas à ce qu'on attend d'un compositeur comme Josh Homme.
Pour le reste il n'y a rien à jeter. Pas de bavardages et un pur esprit "Sex, drugs & rock'n'roll". Le tout soutenu par un batteur-bûcheron (Joey Castillo) qui alimente la salle des machines, un vieux requin du circuit (Alain Johannes) qui apporte tout son métier à l'édifice, un prodige de la guitare (Troy Van Leeuwen) qui donne à la musique son côté sombre et profond. La seule présence de Josh Homme suffit ensuite à donner le ton. QOTSA est un groupe de rock'n'roll. Point barre. Pas un groupe de metal, de rock stoner ou de quoi que ce soit. Juste un groupe de rock.
L'une des meilleures preuves c'est l'interprétation donnée ce soir-là de "Burn the Witch". Un morceau aux accents boogie-rock façon ZZ Top (Billy Gibbons fait d'ailleurs des parties guitare sur la version studio), balancé avec un son énorme, un son gras, un son crunch et sale. Ils sont rares aujourd'hui les groupes de rock'n'roll qui envoient devant 25 000 personnes le son d'un club au plafond bas et aux murs humides.
Parce que finalement, le reproche que l'on peut faire à ce concert, c'est surtout celui-là: nous étions 25 000.
Et encore comment reprocher à ce groupe qui enchaîne dates sur dates (Josh Homme a d'ailleurs été hospitalisé quelques jours après ce concert pour cause d'épuisement) de donner des concerts pros. Le professionnalisme, c'est à mon avis la seule parade aux tournées-marathon.
Parce qu'en 70 minutes, donc, QOTSA a fait tout l'étalage de son talent. En mêlant les nouveaux morceaux et les anciens ("Regular John", "The Lost Art Of Keeping A Secret"), en jouant un morceau des dernières Desert Sessions ("I Wanna Make It Wit Chu"), en offrant un nouveau titre ("The Fun Machine Took A Shit And Died"), en donnant la version longue et massive que tous les fans attendaient de "Song For The Dead" et en transformant le (presque) trop entendu "No One Knows" en une incroyable performance de 9 minutes.
Alors que demande le peuple ? Que QOTSA ne donne plus en concert une copie conforme de la version studio de "Little Sister" ? D'accord. Ce morceau trop simple, trop carré, trop facile (?) ne ressemble pas à ce qu'on attend d'un compositeur comme Josh Homme.
Pour le reste il n'y a rien à jeter. Pas de bavardages et un pur esprit "Sex, drugs & rock'n'roll". Le tout soutenu par un batteur-bûcheron (Joey Castillo) qui alimente la salle des machines, un vieux requin du circuit (Alain Johannes) qui apporte tout son métier à l'édifice, un prodige de la guitare (Troy Van Leeuwen) qui donne à la musique son côté sombre et profond. La seule présence de Josh Homme suffit ensuite à donner le ton. QOTSA est un groupe de rock'n'roll. Point barre. Pas un groupe de metal, de rock stoner ou de quoi que ce soit. Juste un groupe de rock.
L'une des meilleures preuves c'est l'interprétation donnée ce soir-là de "Burn the Witch". Un morceau aux accents boogie-rock façon ZZ Top (Billy Gibbons fait d'ailleurs des parties guitare sur la version studio), balancé avec un son énorme, un son gras, un son crunch et sale. Ils sont rares aujourd'hui les groupes de rock'n'roll qui envoient devant 25 000 personnes le son d'un club au plafond bas et aux murs humides.
Parce que finalement, le reproche que l'on peut faire à ce concert, c'est surtout celui-là: nous étions 25 000.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 06 septembre 2005 à 00 h 32 |
C'est peu dire que j'ai apprécié la prestation des QOTSA à Rock en Seine. C'est la troisième fois, après l'Elysee-Montmartre et le Trabendo, que je les vois, et j'ai pris une claque différente à chaque fois.
Là, c'était un gros set de festival, très varié et Josh Homme, qui avait sa voix mais pas son genou gauche, m'a paru particulièrement de bonne humeur...
Les versions de "Song For The Dead" et "No One Knows" m'ont beaucoup plu. C'est bon d'entendre des morceaux déjà énormes prendre un autre chemin (dans les bois...): "Regular John", le nouveau morceau "The Fun Machine Took A Shit And Died", un zest de Desert Sessions, le claquant "First It Giveth" que j'adore et les morceaux de Lullabies to Paralyze, dont le très très bon "Burn The Witch".
Après Arcade Fire, qui m'ont aussi fait vibré, c'était une soirée parfaite. Et pour moi, Queens Of The Stone Age est le groupe du moment depuis... quelques années déjà !
Là, c'était un gros set de festival, très varié et Josh Homme, qui avait sa voix mais pas son genou gauche, m'a paru particulièrement de bonne humeur...
Les versions de "Song For The Dead" et "No One Knows" m'ont beaucoup plu. C'est bon d'entendre des morceaux déjà énormes prendre un autre chemin (dans les bois...): "Regular John", le nouveau morceau "The Fun Machine Took A Shit And Died", un zest de Desert Sessions, le claquant "First It Giveth" que j'adore et les morceaux de Lullabies to Paralyze, dont le très très bon "Burn The Witch".
Après Arcade Fire, qui m'ont aussi fait vibré, c'était une soirée parfaite. Et pour moi, Queens Of The Stone Age est le groupe du moment depuis... quelques années déjà !
Parfait 17/20
Posté le 06 septembre 2005 à 17 h 34 |
C'est sûr Josh hommes et les QOTSA sont arrogants, il joue de la guitare à grand coup de testosteronne.
C'est sûr ils sont américains, pourraient porter des bracelets en cuir noir et nous dégoûter parce qu'ils sont un peu crades.
C'est sûr ce sont des mecs et il le montre...
Pourtant, ils ont ce petit truc en plus qui fait que tous leurs défauts se transforment en qualité. Et Josh Homme sait se mettre en danger en chantant tel un crooner sans son éternelle guitare et en ce rapprochant du public.
Ce soir-là apres avoir vu Arcade Fire, les Queens Of The Stone Age, ont proposé un set direct brut, âpre, et des versions revisitées magnifiques, ils ont aussi su conquérir un public au début un peu dubutatif. Ils ont réussi a nous offrir une sensation bien particulière, différente de celle (très positive) laissée par les Arcade Fire.
Il est rare d'etre touché de manière aussi forte par deux groupes diamétralement opposés et de finir par passer un moment parfait... idoine comme diraient les journalistes sportifs !
Et puis franchement, de nos jours, on arrête pas de voir des groupes surlookés où tous les membres sont identiques, mais quel groupe peut se targuer de rassembler à un semi-goth, un bucheron torse nu, un mec vraiment grunge en bonnet et un leader au no-look le plus total, et que ça marche ?
C'est sûr ils sont américains, pourraient porter des bracelets en cuir noir et nous dégoûter parce qu'ils sont un peu crades.
C'est sûr ce sont des mecs et il le montre...
Pourtant, ils ont ce petit truc en plus qui fait que tous leurs défauts se transforment en qualité. Et Josh Homme sait se mettre en danger en chantant tel un crooner sans son éternelle guitare et en ce rapprochant du public.
Ce soir-là apres avoir vu Arcade Fire, les Queens Of The Stone Age, ont proposé un set direct brut, âpre, et des versions revisitées magnifiques, ils ont aussi su conquérir un public au début un peu dubutatif. Ils ont réussi a nous offrir une sensation bien particulière, différente de celle (très positive) laissée par les Arcade Fire.
Il est rare d'etre touché de manière aussi forte par deux groupes diamétralement opposés et de finir par passer un moment parfait... idoine comme diraient les journalistes sportifs !
Et puis franchement, de nos jours, on arrête pas de voir des groupes surlookés où tous les membres sont identiques, mais quel groupe peut se targuer de rassembler à un semi-goth, un bucheron torse nu, un mec vraiment grunge en bonnet et un leader au no-look le plus total, et que ça marche ?
Parfait 17/20
Posté le 21 février 2006 à 02 h 06 |
25 août 2005 ! Arcade Fire vient de finir un set étonnant et c'est avec une excitation grandissante que je me faufile le plus près possible de la scène. J'avais raté leur concert de juin 2003 pour cause de baccalauréat et cette fois je ne voulais pas manquer l'occasion d'enfin ce groupe que je considère parmi mes favoris depuis que j'ai entendu "Feel Good Hit Of The Summer" sur une compilation Nu Metal (on se demande ce qu'ils faisaient dessus mais bon).
Un extrait de "Big Bad Wolf" puis Josh Homme et ses comparses investissent la grande scène. Ca démarre très fort avec "Go With The Flow", et c'est toute la fosse qui fait trembler le sol du parc de Saint-Cloud. On enchaîne avec "Medication", extrait de Lullabies To Paralyze. Mouais pas mal. Enfin je ressens l'émotion que j'attendais: "The Lost Art Of Keeping A Secret", extrait de mon album favori. En plus la version jouée ici est légèrement différente du cd. Suit "First It Giveth" deuxième extrait de Songs For The Deaf. Là encore le pont est différent. Je remarque l'habileté des Queens pour réinventer leurs titres en live. Attention "Regular John" et on plonge dans l'univers du premier album. Encore une fois une version différente pour l'occasion. Je remarque que peu de personnes connaissent les paroles: on voit que le succès des QOTSA est encore très récent. Le morceau finit en apothéose: on attend la suite avec impatience !
Quelle joie ! Un extrait des Desert Sessions !!! "I Wanna Make It Wit Chu" vient combler ce bonheur naissant que seul un grand groupe peut procurer. Une petite rythmique de guitare pour brouiller les pistes et le woodblock de Joey Castillo se fait entendre ! "Little Sister" démarre et là on remarque tout le monde connait les paroles ! A tel point qu'on a du mal à entendre la voix de Josh Homme, qui, à la fin du morceau nous gratifie d'un solo génial et sans bavure. "This is another song from the Desert Sessions". Génial, un autre extrait des Desert Sessions 9&10. "Covered In Punk's Blood" passe comme une lettre à la poste au milieu du set histoire de réveiller les pogos. Suit "In My Head" (quelqu'un pourrait-il dire à Natasha Schneider que la chanson passe mieux si elle ne chante pas... elle a d'autres atouts à faire valoir) et là encore pas de problèmes. C'est joué à la note près dans les règles de l'art. Juste après Josh Homme nous gratifie d'un nouveau morceau inédit celui là. C'est avec avidité qu'on écoute cette petite dernière, qui aurait pu avoir sa place sur Lullabies to Paralyse. Josh nous dit alors qu'il dédie sa prochaine et meilleure chanson aux Pixies. Comme il a enfilé la basse on s'attend à "Burn The Witch". Ca ne manque pas: une autre des meilleures chansons de Lullabies to Paralyse.
On aimerait quand même davantage de morceaux des 2 premiers albums: un seul chacun c'est trop peu. L'intro de batterie d'"I Never Came" (encore un extrait de Lullabies, c'est la tournée promotionnelle de l'album mais bon) est à peine entamée que Josh se met à jouer les crooner (point de guitare dans les mains, juste le micro). Il nous gratifie d'une performance vocale rare ! A moins de 5 m de lui, j'apprécie ! Un grand moment: peut-être le meilleur de tout le live. "Tangled Up In Plaid" succède à "I Never Came". Encore un morceau que j'adore sur ce maudit dernier album. Puis "A Song For The Dead" (on revient à Songs For The Deaf) commence. Et là stupeur ! Mais où est Mark Lanegan ? J'attends empli d'espoir. Il ne viendra pas. J'ai appris peu après qu'il avait fait une overdose quelques jours auparavant: c'est bien ma veine. Josh s'en sort bien au chant mais on aurait préféré Lanegan quand même.
Le grand rouquin nous remercie et c'est "No One Knows" qui conclut le set sur les chapeaux de roues. Une version de près de 10 minutes avec très longue "improvisation organisée" en plein milieu. On loue encore une fois la capacité des Queens à réinventer leurs vieux morceaux en live. Cette version est tout simplement la meilleure que j'ai jamais entendue et la version CD me paraît maintenant bien fade.
C'est fini. Point de rappel. Sur le coup on est content. Puis on pense, on réfléchit. On se dit "ah ils auraient pu jouer çà". Et on se dit qu'il manque quelque chose. Si Josh Homme est et restera toujours le cerveau des Queens of the Stone Age, Nick Oliveri, grand absent suite à une exclusion du groupe 1 an auparavant pour d'obscures raisons, en était indubitablement le coeur, l'âme. Sans lui la mayonnaise prend mais elle a décidément un goût bien amer. Adieu "Quick To The Pointless", "Autopilot", "Tension Head" et autre "Another Love Song". Pareil certaines chansons ne pouvaient être jouées que par ce duo mythique que formait la paire Homme-Oliveri. "Better Living Threw Chemistry", "Feel Good Hit Of The Summer", "You Can't Quit Me Baby", "If Only", "You Would Know" et tant d'autres. Josh avait besoin d'évoluer et c'est pour ça qu'il a viré Nick. Et ce n'est son remplacement par Alain Johannes (très bon dans les Desert Sessions mais qui n'a pas sa place dans les Queens), ni l'apport de la jolie Natasha (qui a envouté le public) qui y changera quelque chose. Comme c'était le cas pour Lullabies, on a un sentiment de nostalgie quand on voit l'allure de ce nouveau groupe recentré sur Josh Homme, Troy Van Leeuwen et Joey Castillo. Le chauve à barbiche qui jouait nu, qui hurlait, qui redonnait de l'énergie au concert quand celui ci sempblait s'essoufler. C'est vraiment ce qui manquait. Pareil pour Mark Lanegan: pas de chance il a fait une OD peu de temps avant. Au revoir "Hangin' Tree", "A Song For The Deaf" etc... Les Queens sont vraiment différents sans ces 2 là. On se demande combien de temps vont encore tenir Troy, Joey et les 2 éléments les plus "éjectables": Natasha et Johannes. Seul l'avenir nous le dira.
Je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire, une expérience géniale mais je n'ai assisté qu'à un bon concert des Queens of the Stone Age.... et ce n'est déjà pas si mal.
Un extrait de "Big Bad Wolf" puis Josh Homme et ses comparses investissent la grande scène. Ca démarre très fort avec "Go With The Flow", et c'est toute la fosse qui fait trembler le sol du parc de Saint-Cloud. On enchaîne avec "Medication", extrait de Lullabies To Paralyze. Mouais pas mal. Enfin je ressens l'émotion que j'attendais: "The Lost Art Of Keeping A Secret", extrait de mon album favori. En plus la version jouée ici est légèrement différente du cd. Suit "First It Giveth" deuxième extrait de Songs For The Deaf. Là encore le pont est différent. Je remarque l'habileté des Queens pour réinventer leurs titres en live. Attention "Regular John" et on plonge dans l'univers du premier album. Encore une fois une version différente pour l'occasion. Je remarque que peu de personnes connaissent les paroles: on voit que le succès des QOTSA est encore très récent. Le morceau finit en apothéose: on attend la suite avec impatience !
Quelle joie ! Un extrait des Desert Sessions !!! "I Wanna Make It Wit Chu" vient combler ce bonheur naissant que seul un grand groupe peut procurer. Une petite rythmique de guitare pour brouiller les pistes et le woodblock de Joey Castillo se fait entendre ! "Little Sister" démarre et là on remarque tout le monde connait les paroles ! A tel point qu'on a du mal à entendre la voix de Josh Homme, qui, à la fin du morceau nous gratifie d'un solo génial et sans bavure. "This is another song from the Desert Sessions". Génial, un autre extrait des Desert Sessions 9&10. "Covered In Punk's Blood" passe comme une lettre à la poste au milieu du set histoire de réveiller les pogos. Suit "In My Head" (quelqu'un pourrait-il dire à Natasha Schneider que la chanson passe mieux si elle ne chante pas... elle a d'autres atouts à faire valoir) et là encore pas de problèmes. C'est joué à la note près dans les règles de l'art. Juste après Josh Homme nous gratifie d'un nouveau morceau inédit celui là. C'est avec avidité qu'on écoute cette petite dernière, qui aurait pu avoir sa place sur Lullabies to Paralyse. Josh nous dit alors qu'il dédie sa prochaine et meilleure chanson aux Pixies. Comme il a enfilé la basse on s'attend à "Burn The Witch". Ca ne manque pas: une autre des meilleures chansons de Lullabies to Paralyse.
On aimerait quand même davantage de morceaux des 2 premiers albums: un seul chacun c'est trop peu. L'intro de batterie d'"I Never Came" (encore un extrait de Lullabies, c'est la tournée promotionnelle de l'album mais bon) est à peine entamée que Josh se met à jouer les crooner (point de guitare dans les mains, juste le micro). Il nous gratifie d'une performance vocale rare ! A moins de 5 m de lui, j'apprécie ! Un grand moment: peut-être le meilleur de tout le live. "Tangled Up In Plaid" succède à "I Never Came". Encore un morceau que j'adore sur ce maudit dernier album. Puis "A Song For The Dead" (on revient à Songs For The Deaf) commence. Et là stupeur ! Mais où est Mark Lanegan ? J'attends empli d'espoir. Il ne viendra pas. J'ai appris peu après qu'il avait fait une overdose quelques jours auparavant: c'est bien ma veine. Josh s'en sort bien au chant mais on aurait préféré Lanegan quand même.
Le grand rouquin nous remercie et c'est "No One Knows" qui conclut le set sur les chapeaux de roues. Une version de près de 10 minutes avec très longue "improvisation organisée" en plein milieu. On loue encore une fois la capacité des Queens à réinventer leurs vieux morceaux en live. Cette version est tout simplement la meilleure que j'ai jamais entendue et la version CD me paraît maintenant bien fade.
C'est fini. Point de rappel. Sur le coup on est content. Puis on pense, on réfléchit. On se dit "ah ils auraient pu jouer çà". Et on se dit qu'il manque quelque chose. Si Josh Homme est et restera toujours le cerveau des Queens of the Stone Age, Nick Oliveri, grand absent suite à une exclusion du groupe 1 an auparavant pour d'obscures raisons, en était indubitablement le coeur, l'âme. Sans lui la mayonnaise prend mais elle a décidément un goût bien amer. Adieu "Quick To The Pointless", "Autopilot", "Tension Head" et autre "Another Love Song". Pareil certaines chansons ne pouvaient être jouées que par ce duo mythique que formait la paire Homme-Oliveri. "Better Living Threw Chemistry", "Feel Good Hit Of The Summer", "You Can't Quit Me Baby", "If Only", "You Would Know" et tant d'autres. Josh avait besoin d'évoluer et c'est pour ça qu'il a viré Nick. Et ce n'est son remplacement par Alain Johannes (très bon dans les Desert Sessions mais qui n'a pas sa place dans les Queens), ni l'apport de la jolie Natasha (qui a envouté le public) qui y changera quelque chose. Comme c'était le cas pour Lullabies, on a un sentiment de nostalgie quand on voit l'allure de ce nouveau groupe recentré sur Josh Homme, Troy Van Leeuwen et Joey Castillo. Le chauve à barbiche qui jouait nu, qui hurlait, qui redonnait de l'énergie au concert quand celui ci sempblait s'essoufler. C'est vraiment ce qui manquait. Pareil pour Mark Lanegan: pas de chance il a fait une OD peu de temps avant. Au revoir "Hangin' Tree", "A Song For The Deaf" etc... Les Queens sont vraiment différents sans ces 2 là. On se demande combien de temps vont encore tenir Troy, Joey et les 2 éléments les plus "éjectables": Natasha et Johannes. Seul l'avenir nous le dira.
Je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire, une expérience géniale mais je n'ai assisté qu'à un bon concert des Queens of the Stone Age.... et ce n'est déjà pas si mal.
Sympa 14/20
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