Civil Civic
Rules |
Label :
Gross Domestic Product |
||||
Troquer son costume d'adulte contre une enveloppe synthétique à porter scandaleusement près du corps, mélancolie à fleur de peau, avec Rules les souvenirs d'ados honteusement javellisés rajeunissent sur la corde encore vibrante des 90's.
Sur l'étiquette on peut lire PUMP UP THE VOLUME! 100% instru, 100% fun, lavage de cerveaux autorisé à n'importe quels degrés. Impossible d'effacer les notes étourdissantes d' "Airspray", cette noise/synth-rock est délicieusement tenace.
Avec "Run Overdrive" certains avaient déjà succombé à l'ivresse sous un soleil électrique. "Lights On A Leash" et sa déferlante noisy avaient balayés sauvagement toutes les idées reçues des nostalgiques frileux: Noyée notre bonne vieille cold wave!
Le rythme infernal de la machine "Less Unless" nous promettait un voyage sans retour. Si vous étiez passés à coté des singles et démo, cet album s'apprête a déshabiller tout vos péchés musicaux avec une facilité indécente et jouissive.
Le plaisir inavouable ne se fait plus attendre avec "Grey Nurse" le groupe dissèque les sonorités Surf. Pour le coup on s'abandonnerait bien à un bon vieux nanar post-apo comme "Surf Nazis Must Die". On reprend une dose de "Street Trap" véritable collage sonore épileptique avec ses notes de clavier sadiques et ses cordes aiguisées. Nostalgique on craque pour la simplicité de "it's Krill" et le son fiévreux de "Slack Year".
Le scénario: Capturez l'adolescent le plus mélancolique du lycée, infectez le sans remords avec une bonne dose de groove et comptez le nombre de survivants...
La recette: Prenez deux australiens, Aaron Cupples (Guitare/Clavier) laissez mijoter son spleen coloré à Londres, ajoutez y Ben Green (basse) et la frénésie des nuits barcelonaises, vous obtenez Civil Civic un mariage musical schizophrénique bluffant. Sans oublier le troisième membre, la plus sexy des boites à rythmes: "The Box" dont les charmes n'ont rien a envier à une batterie.
Au menu: Fun!
Un morceau choisi : "Skydelay" dont la mutation en live est renversante.
Le dessert: "Mayfield" a savourer comme une B.O.
Un film à revoir après écoute boulimique: Breakfast Club.
Tout aussi décapantes que vos expériences culinaires de lendemain de soirées, les vidéos du groupe mitonnées maison ne manqueront pas de réveiller notre appétit Do it Yourself.
Bien que le dieu internet ne soit pas pour rien dans l'élaboration longue distance de cet album je vous invite à découvrir certains des dix titres instrumentaux de "Rules" en live avec en bonus les jokes de Aaron, le déhanché de Ben et le décolleté hypnotique de la Box...
Sur l'étiquette on peut lire PUMP UP THE VOLUME! 100% instru, 100% fun, lavage de cerveaux autorisé à n'importe quels degrés. Impossible d'effacer les notes étourdissantes d' "Airspray", cette noise/synth-rock est délicieusement tenace.
Avec "Run Overdrive" certains avaient déjà succombé à l'ivresse sous un soleil électrique. "Lights On A Leash" et sa déferlante noisy avaient balayés sauvagement toutes les idées reçues des nostalgiques frileux: Noyée notre bonne vieille cold wave!
Le rythme infernal de la machine "Less Unless" nous promettait un voyage sans retour. Si vous étiez passés à coté des singles et démo, cet album s'apprête a déshabiller tout vos péchés musicaux avec une facilité indécente et jouissive.
Le plaisir inavouable ne se fait plus attendre avec "Grey Nurse" le groupe dissèque les sonorités Surf. Pour le coup on s'abandonnerait bien à un bon vieux nanar post-apo comme "Surf Nazis Must Die". On reprend une dose de "Street Trap" véritable collage sonore épileptique avec ses notes de clavier sadiques et ses cordes aiguisées. Nostalgique on craque pour la simplicité de "it's Krill" et le son fiévreux de "Slack Year".
Le scénario: Capturez l'adolescent le plus mélancolique du lycée, infectez le sans remords avec une bonne dose de groove et comptez le nombre de survivants...
La recette: Prenez deux australiens, Aaron Cupples (Guitare/Clavier) laissez mijoter son spleen coloré à Londres, ajoutez y Ben Green (basse) et la frénésie des nuits barcelonaises, vous obtenez Civil Civic un mariage musical schizophrénique bluffant. Sans oublier le troisième membre, la plus sexy des boites à rythmes: "The Box" dont les charmes n'ont rien a envier à une batterie.
Au menu: Fun!
Un morceau choisi : "Skydelay" dont la mutation en live est renversante.
Le dessert: "Mayfield" a savourer comme une B.O.
Un film à revoir après écoute boulimique: Breakfast Club.
Tout aussi décapantes que vos expériences culinaires de lendemain de soirées, les vidéos du groupe mitonnées maison ne manqueront pas de réveiller notre appétit Do it Yourself.
Bien que le dieu internet ne soit pas pour rien dans l'élaboration longue distance de cet album je vous invite à découvrir certains des dix titres instrumentaux de "Rules" en live avec en bonus les jokes de Aaron, le déhanché de Ben et le décolleté hypnotique de la Box...
Excellent ! 18/20 | par GloryMarieHole |
En écoute : https://music.civilcivic.com/album/rules
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