Queens Of The Stone Age
Paris [Elysée Montmartre] - mercredi 09 mai 2007 |
5 heures de route pour l'aller... 5 heures de route pour le retour... tout ça pour 1h05 de concert... y a de quoi être déçu ! Et pourtant je suis aux anges.
Un concert des Queens Of The Stone Age dans une petite salle, c'est généralement un grand moment de pur rock'n roll (concert de l'atelier à Luxembourg en 2005, inoubliable). Ce concert promo de Paris confirme la règle. Les QOTSA en live, c'est un concentré d'énergie incroyable, de rythme de malade et de mélodies imparables, le tout exécuté par des musiciens hors du commun.
Le nouveau bassiste n'atteint pas le degré de folie de Sir Oliveri, mais est suffisamment taré pour prendre sa place. Quant au nouveau claviériste (claviériste des Raconteurs), il fait son job mais son look trop propret dénote un peu a coté de josh, troy et Joey. Ces trois deniers étant égaux à eux-mêmes... Joey tape toujours aussi fort et aussi bien (et à enfin compris qu'il fallait qu'il arrête d'accélérer toutes les chansons), Troy est toujours aussi classieux quel que soit l'instrument qu'il joue, et Josh chante mieux que jamais et à la guitare... ben c'est Josh Homme quoi... no comment.
Le set était donc très court (15 chansons à peine) mais le choix des chansons était parfait. "Regular John", "Lost Art Of Keeping A Secret", "Go With The Flow", "Song For The Deaf" et "Feels Good Hit Of The Summer" ; "Tangle Up In Plaid", "Burn The Witch" et "Little Sister" pour les anciennes. Mention très spéciale à "Feels Good Hit Of The Summer" et son break 'everybody knows you dance like you fuck, you dance like you fuck, you dance like you fuck'. Gros coup de cœur pour "Song For The Deaf" qui m'a semblée plus puissante que jamais.
Pour ce qui est des nouvelles chansons mon énooooorme coup de cœur va à "Misfit Love" qui commence par une sublime partie instrumentale pour finir par un pur moment de rock'n roll. J'ai également énormément apprécié la nouvelle version de "Make It With Chu"... encore plus sexy qu'avant.
Petite déception pour la version live de "Sick Sick Sick" qui manque de punch. Quant aux autres, pour une première écoute, elles m'ont parues excellentes mais elles demanderont plus d'écoutes pour une appréciation plus précise.
En conclusion, un excellent concert d'un des meilleurs groupes de rock de cette décennie. Trop court, mais j'aime mieux un concert court et intense qu'un concert qui traîne en longueur avec des musiciens qui fatiguent.
Un concert des Queens Of The Stone Age dans une petite salle, c'est généralement un grand moment de pur rock'n roll (concert de l'atelier à Luxembourg en 2005, inoubliable). Ce concert promo de Paris confirme la règle. Les QOTSA en live, c'est un concentré d'énergie incroyable, de rythme de malade et de mélodies imparables, le tout exécuté par des musiciens hors du commun.
Le nouveau bassiste n'atteint pas le degré de folie de Sir Oliveri, mais est suffisamment taré pour prendre sa place. Quant au nouveau claviériste (claviériste des Raconteurs), il fait son job mais son look trop propret dénote un peu a coté de josh, troy et Joey. Ces trois deniers étant égaux à eux-mêmes... Joey tape toujours aussi fort et aussi bien (et à enfin compris qu'il fallait qu'il arrête d'accélérer toutes les chansons), Troy est toujours aussi classieux quel que soit l'instrument qu'il joue, et Josh chante mieux que jamais et à la guitare... ben c'est Josh Homme quoi... no comment.
Le set était donc très court (15 chansons à peine) mais le choix des chansons était parfait. "Regular John", "Lost Art Of Keeping A Secret", "Go With The Flow", "Song For The Deaf" et "Feels Good Hit Of The Summer" ; "Tangle Up In Plaid", "Burn The Witch" et "Little Sister" pour les anciennes. Mention très spéciale à "Feels Good Hit Of The Summer" et son break 'everybody knows you dance like you fuck, you dance like you fuck, you dance like you fuck'. Gros coup de cœur pour "Song For The Deaf" qui m'a semblée plus puissante que jamais.
Pour ce qui est des nouvelles chansons mon énooooorme coup de cœur va à "Misfit Love" qui commence par une sublime partie instrumentale pour finir par un pur moment de rock'n roll. J'ai également énormément apprécié la nouvelle version de "Make It With Chu"... encore plus sexy qu'avant.
Petite déception pour la version live de "Sick Sick Sick" qui manque de punch. Quant aux autres, pour une première écoute, elles m'ont parues excellentes mais elles demanderont plus d'écoutes pour une appréciation plus précise.
En conclusion, un excellent concert d'un des meilleurs groupes de rock de cette décennie. Trop court, mais j'aime mieux un concert court et intense qu'un concert qui traîne en longueur avec des musiciens qui fatiguent.
Excellent ! 18/20 | par Jujuu2 |
Setlist :
Sick Sick Sick
The Lost Art Of Keeping A Secret
3's And 7's
Regular John
Misfit Love
In My Head
Make It With Chu
Into The Hollow
Little Sister
Burn The Witch
Battery Acid
Tangled Up In Plaid
Go With The Flow
>>>
Feel Good Hit Of Summer
A Song For The Dead
Sick Sick Sick
The Lost Art Of Keeping A Secret
3's And 7's
Regular John
Misfit Love
In My Head
Make It With Chu
Into The Hollow
Little Sister
Burn The Witch
Battery Acid
Tangled Up In Plaid
Go With The Flow
>>>
Feel Good Hit Of Summer
A Song For The Dead
Posté le 12 mai 2007 à 03 h 57 |
[Après écoute du bootleg, je précise que le son pourri l'était seulement dans la fosse, manifestement au fond de la salle, à côté de l'ingé son, on entendait très bien]
'Burn the sound engineer'. La voilà, la sorcière de la soirée, celle qui a plané pendant tout le show, l'ingé son. Le rock, c'est l'attitude, c'est la surpuissance de 3 accords, le public fou, mais sans la musique ça ne tient pas deux secondes, surtout quand on a la chance d'avoir les QOTSA qui ne font pas dans les morceaux simplistes : tout ça était cruellement absent, masqué par un son pourri. Exit l'intérêt d'avoir 3 guitares qui ne jouent pas les mêmes choses, et du chant harmonisé à 3.
De la bouillie de caviar en fait, parce que les Queens devraient faire partie des groupes mastodontes en live, même si les faire passer par la petite porte de l'Elysée Montmartre était à la limite de la disproportion, et qu'ils pourraient bouffer le zénith. Mais ça aucune raison de s'en plaindre.
(Au passage saluons la production qui a copieusement merdé, et amené la date à bouger du 15 juin au 9 mai).
Pas de chant, un mur du son monstrueux plus proche du mur du bruit. Je pourrais me perdre dans tous les détails énervants, l'attente, le DJ foireux (est-ce qu'il avait besoin pour autant de gueuler comme des beaufs : 'casse toi' pendant une plombe ?), le concert trop court, ça mine une bonne part de mon avis.
Ouverture avec une décharge malsaine, poisseuse et surtout très puissante : "Sick, Sick, Sick" -en écoute sur leur site- on sait que ça ne peut-être qu'un morceau des Queens, mais ça n'a rien d'attendu ou de facile. C'est juste jouissif. On y retrouve le petit côté suintant de l'album précédent, version gros stoner du bayou. Suit un "Lost Art Of Keeping A Secret" où on commence à comprendre à quel point le son est réellement désastreux, même si le groupe en lui même est bon (avec deux nouveaux : le bassiste et le clavier), et que Josh Homme magnétise tout le monde, via la guitare, via le déhanché.
On passe ensuite par du nouveau, "3's & 7's" (aussi en écoute sur Internet) notamment, et du classique : "Regular John", "Lost Art Of Keeping A Secret", toujours ce frisson, mais impossible de se laisser aller, toute la salle est quand même assez réservée, même si la fosse est irrespirable.
Arrive enfin cette nouvelle chanson, incroyablement psychédélique, "Misfit Love". L'un des futurs sommets d'Era Vulgaris, l'un des sommets du concert, où enfin les deux guitares se complètent, et donnent le tournis, où le show devient plus furieux, et vraiment bluffant. Pour les autres nouveaux morceaux, le son est plus lourd, les guitares (3 sur scène, le clavier alternant l'un et l'autre) plus rentre-dedans, même si "Sick Sick Sick" n'a pas l'air d'être représentative. Parfois on entend un passage qui rappelle le punk-rock du temps de Nick Oliveri, parfois clairement du rock bas du front, bref, Era Vulgaris, on peut vraiment en attendre une baffe, une grande diversité comme d'habitude, une surprise aussi. Même la déjà excellente "Wanna Make It With Chu" semble encore mieux, je dis 'semble' parce que le son...Vous avez compris.
'This is a song about the flow' : enfin une citation de Songs For The Deaf, accueilli par un triomphe, l'emblème "No One Knows" ne sera d'ailleurs pas jouée, à partir de là 3 dernières chansons de folie, pour (enfin!) nous faire revenir heureux avec nos acouphènes.
Rappel, il n'y a pas encore eu une heure entière de concert : "Feel Good...", détonateur dans la fosse, à force de le hurler, Josh a fini par nous entendre, il a demandé qu'on monte sa voix. Déhanché sexy sur ce morceau, rallongé avec une espèce de litanie sur la danse, qui remplace le 'nicotinevaliummarijuana...' pendant un temps. La pression monte tout au long du morceau, alors que l'on répète cette prière à la défonce, qui va s'étirer longuement. Suivra le morceau qui rend fou, déjà au Trabendo c'était la même chose, et qui physiquement m'a anéanti : "Songs For The Dead", intro de batterie ultra tendue, riff bouclé, obsédant, et départ canon. A ce moment là, Josh Homme ferraille comme jamais, le groupe est un 30 tonnes lancé à 120km/h, invincible, et le public se lâche complètement.
Et c'est fini, en à peine une heure et demie. Pré-show, présentation pour journalistes, qu'on doit prendre pour des crétins auditifs pour proposer un son pareil, le public reste un peu sur sa faim. J'attendais de la folie furieuse, et un trip à 100 à l'heure c'est en partie raté. Même pas fier de pouvoir se vanter d'y avoir été. Ah si seulement.
J'ai l'impression d'être un môme trop gâté...Ca reste quand même les QOTSA. Même si j'en ai marre de ce "malgré tout c'était pas mal" en parlant de mon groupe préféré.
'Burn the sound engineer'. La voilà, la sorcière de la soirée, celle qui a plané pendant tout le show, l'ingé son. Le rock, c'est l'attitude, c'est la surpuissance de 3 accords, le public fou, mais sans la musique ça ne tient pas deux secondes, surtout quand on a la chance d'avoir les QOTSA qui ne font pas dans les morceaux simplistes : tout ça était cruellement absent, masqué par un son pourri. Exit l'intérêt d'avoir 3 guitares qui ne jouent pas les mêmes choses, et du chant harmonisé à 3.
De la bouillie de caviar en fait, parce que les Queens devraient faire partie des groupes mastodontes en live, même si les faire passer par la petite porte de l'Elysée Montmartre était à la limite de la disproportion, et qu'ils pourraient bouffer le zénith. Mais ça aucune raison de s'en plaindre.
(Au passage saluons la production qui a copieusement merdé, et amené la date à bouger du 15 juin au 9 mai).
Pas de chant, un mur du son monstrueux plus proche du mur du bruit. Je pourrais me perdre dans tous les détails énervants, l'attente, le DJ foireux (est-ce qu'il avait besoin pour autant de gueuler comme des beaufs : 'casse toi' pendant une plombe ?), le concert trop court, ça mine une bonne part de mon avis.
Ouverture avec une décharge malsaine, poisseuse et surtout très puissante : "Sick, Sick, Sick" -en écoute sur leur site- on sait que ça ne peut-être qu'un morceau des Queens, mais ça n'a rien d'attendu ou de facile. C'est juste jouissif. On y retrouve le petit côté suintant de l'album précédent, version gros stoner du bayou. Suit un "Lost Art Of Keeping A Secret" où on commence à comprendre à quel point le son est réellement désastreux, même si le groupe en lui même est bon (avec deux nouveaux : le bassiste et le clavier), et que Josh Homme magnétise tout le monde, via la guitare, via le déhanché.
On passe ensuite par du nouveau, "3's & 7's" (aussi en écoute sur Internet) notamment, et du classique : "Regular John", "Lost Art Of Keeping A Secret", toujours ce frisson, mais impossible de se laisser aller, toute la salle est quand même assez réservée, même si la fosse est irrespirable.
Arrive enfin cette nouvelle chanson, incroyablement psychédélique, "Misfit Love". L'un des futurs sommets d'Era Vulgaris, l'un des sommets du concert, où enfin les deux guitares se complètent, et donnent le tournis, où le show devient plus furieux, et vraiment bluffant. Pour les autres nouveaux morceaux, le son est plus lourd, les guitares (3 sur scène, le clavier alternant l'un et l'autre) plus rentre-dedans, même si "Sick Sick Sick" n'a pas l'air d'être représentative. Parfois on entend un passage qui rappelle le punk-rock du temps de Nick Oliveri, parfois clairement du rock bas du front, bref, Era Vulgaris, on peut vraiment en attendre une baffe, une grande diversité comme d'habitude, une surprise aussi. Même la déjà excellente "Wanna Make It With Chu" semble encore mieux, je dis 'semble' parce que le son...Vous avez compris.
'This is a song about the flow' : enfin une citation de Songs For The Deaf, accueilli par un triomphe, l'emblème "No One Knows" ne sera d'ailleurs pas jouée, à partir de là 3 dernières chansons de folie, pour (enfin!) nous faire revenir heureux avec nos acouphènes.
Rappel, il n'y a pas encore eu une heure entière de concert : "Feel Good...", détonateur dans la fosse, à force de le hurler, Josh a fini par nous entendre, il a demandé qu'on monte sa voix. Déhanché sexy sur ce morceau, rallongé avec une espèce de litanie sur la danse, qui remplace le 'nicotinevaliummarijuana...' pendant un temps. La pression monte tout au long du morceau, alors que l'on répète cette prière à la défonce, qui va s'étirer longuement. Suivra le morceau qui rend fou, déjà au Trabendo c'était la même chose, et qui physiquement m'a anéanti : "Songs For The Dead", intro de batterie ultra tendue, riff bouclé, obsédant, et départ canon. A ce moment là, Josh Homme ferraille comme jamais, le groupe est un 30 tonnes lancé à 120km/h, invincible, et le public se lâche complètement.
Et c'est fini, en à peine une heure et demie. Pré-show, présentation pour journalistes, qu'on doit prendre pour des crétins auditifs pour proposer un son pareil, le public reste un peu sur sa faim. J'attendais de la folie furieuse, et un trip à 100 à l'heure c'est en partie raté. Même pas fier de pouvoir se vanter d'y avoir été. Ah si seulement.
J'ai l'impression d'être un môme trop gâté...Ca reste quand même les QOTSA. Même si j'en ai marre de ce "malgré tout c'était pas mal" en parlant de mon groupe préféré.
Sympa 14/20
Posté le 12 mai 2007 à 16 h 12 |
Bon voilà, après ce changement de date et de billet pour le moins chaotique (je n'ai récupéré le mien que par miracle le samedi précédant le concert), ça y est on y est, on va enfin pouvoir voir les Queens Of The Stone Age dans leur nouvelle formation ; le temps de patienter pendant qu'un DJ assurant la première partie passe ses disques et use la patience d'une bonne partie de la salle, pressée de découvrir les morceaux du futur album.
Les Queens montent finalement sur scène et attaquent directement par un nouveau morceau "Sick, Sick, Sick" plombé par un problème sonore qui persistera le premier tiers du concert, les instruments semblent éparpillés et ne forment pas du tout un mur sonore, le DJ jouait plus fort qu'eux !
Difficile d'apprécier les nouveaux morceaux sans vraiment les connaître, mais sur les quatre ou cinq joués, le futur album sera sûrement plus violent que Lullabies To Paralyse.
Les petits nouveaux sont très bons, mention spéciale au bassiste chevelu headbangant tout ce qu'il sait et dont les choeurs sur Feel Good Hit Of The Summer rappellent Nick Oliveri a notre bon souvenir.
Une fois les problèmes sonores résolus, les morceaux s'enchaînent a notre plus grande joie, mention spéciale aux trois morceaux de Lullabies... "In My Head", "Little Sister" et surtout un "Burn The Witch" d'anthologie à la guitare abrasive. "I Wanna Make It With Chu" chanson tiré des précédentes Desert Session et qui figurera sur le prochain album tient ses promesses avec refrain chanté par le public et Josh Homme très en voix. Après un "Go With The Flow" de bonne facture le groupe se retire et revient uniquement pour deux morceaux: "Feel Good Hit Of The Summer" et surtout "Song For The Dead" acclamé par la foule qui laisse tout le monde pantois et prêt a en découdre pour le reste du set sauf que le groupe se retire et ne revient pas, les lumières se rallument bien vite et laisse tout le monde sur sa faim, mais ou est donc passé "No One Knows" ? Au final ce concert tant attendu s'avère décevant de par sa durée, avec leurs maintenant cinq albums Josh Homme et sa troupe auraient pu faire bien mieux et proposer une setlist plus attractive.
Mais il ne faut pas non plus cracher dans la soupe et bouder son contentement à l'écoute réjouissante de la nouvelle formation qui me semble plus rock'n roll que la précédente dans l'exécution des morceaux, bref bonne soirée, vivement les Eurockéennes !
Les Queens montent finalement sur scène et attaquent directement par un nouveau morceau "Sick, Sick, Sick" plombé par un problème sonore qui persistera le premier tiers du concert, les instruments semblent éparpillés et ne forment pas du tout un mur sonore, le DJ jouait plus fort qu'eux !
Difficile d'apprécier les nouveaux morceaux sans vraiment les connaître, mais sur les quatre ou cinq joués, le futur album sera sûrement plus violent que Lullabies To Paralyse.
Les petits nouveaux sont très bons, mention spéciale au bassiste chevelu headbangant tout ce qu'il sait et dont les choeurs sur Feel Good Hit Of The Summer rappellent Nick Oliveri a notre bon souvenir.
Une fois les problèmes sonores résolus, les morceaux s'enchaînent a notre plus grande joie, mention spéciale aux trois morceaux de Lullabies... "In My Head", "Little Sister" et surtout un "Burn The Witch" d'anthologie à la guitare abrasive. "I Wanna Make It With Chu" chanson tiré des précédentes Desert Session et qui figurera sur le prochain album tient ses promesses avec refrain chanté par le public et Josh Homme très en voix. Après un "Go With The Flow" de bonne facture le groupe se retire et revient uniquement pour deux morceaux: "Feel Good Hit Of The Summer" et surtout "Song For The Dead" acclamé par la foule qui laisse tout le monde pantois et prêt a en découdre pour le reste du set sauf que le groupe se retire et ne revient pas, les lumières se rallument bien vite et laisse tout le monde sur sa faim, mais ou est donc passé "No One Knows" ? Au final ce concert tant attendu s'avère décevant de par sa durée, avec leurs maintenant cinq albums Josh Homme et sa troupe auraient pu faire bien mieux et proposer une setlist plus attractive.
Mais il ne faut pas non plus cracher dans la soupe et bouder son contentement à l'écoute réjouissante de la nouvelle formation qui me semble plus rock'n roll que la précédente dans l'exécution des morceaux, bref bonne soirée, vivement les Eurockéennes !
Bon 15/20
Posté le 24 mai 2007 à 15 h 25 |
J'arrive vers 18h30 devant la salle et le trottoir est déjà noir de monde. Une horde de fans est déjà réunis devant les portes. Il leur faudra encore patienter plus de 2h30 avant de voir leurs idoles.
La première partie est assurée par un piètre DJ du nom de DJ Chebi qui va se contenter pendant presque une heure de nous passer ses chansons préférés. On aura droit à quelques bons morceaux des Arctic Monkeys, The Dead 60's ou encore The Clash mais aussi à beaucoup de merdes. La salle, déjà pleine, ne se privera pas pour le huer et exprimer bruyamment son impatience, le set étant beaucoup trop long et ennuyeux. Passons.
Après encore trente minutes d'attente dans une salle déjà bouillante le groupe débarque enfin à 21h pile. Josh a sorti sa chemise de bûcheron, on aura donc droit à un set de bourrin. Ils démarrent fort avec leur tout nouveau single "Sick Sick Sick" que tous les fans des premiers rangs connaissent déjà par coeur. Le titre, assez psychédélique, marque une nouvelle évolution dans le son du groupe. Ca se secoue déjà pas mal dans la fosse et ça va être comme ça pendant toute la soirée.
Malgré le bordel on remarque quand-même que la voix de Josh n'est pas assez mise en avant (la chanson ne s'y prête guère). Le groupe enchaîne avec "The Lost Art Of Keeping A Secret", un de leurs nombreux anciens titres qu'ils joueront ce soir, celui-ci tiré de leur excellent second album Rated R. Ca se bouscule encore plus dans la fosse qui exulte. S'en suit une autre excellente nouvelle chanson que beaucoup (y compris-moi) connaisse déjà pour l'avoir entendu sur le site du groupe, "3's And 7's". Le solo de guitare qui introduit le morceau peut faire penser au "Smells Like Teen Spirit" de Nirvana et le public suit en masse.
Retour aux sources du groupe avec un morceau extrait de leur tout premier album sorti en 1998, "Regular John" (que je ne connaissais pas) avant de présenter une autre nouvelle chanson, "Misfit Love" sur laquelle Josh Homme n'hésitera pas à longuement se déhancher. Petite intermède "ique" avec "In My Head" l'un des meilleurs morceaux de leur dernier album en date Lullabies To Paralyse, sorti en 2005, avant de nous dévoiler encore deux nouvelles compositions, "Make It With Chu" et "Into The Hollow". Avant cette dernière l'un des spectateurs des premiers rangs fera remarquer à Josh qu'il faudrait augmenter le son de sa voix. Ce par quoi Josh lui répondra : "I love you !" à plusieurs reprises . Lullabies... est très sollicité ce soir avec le célèbre single "Little Sister" et l'excellente "Burn The Witch". Malgré la judicieuse remarque du spectateur la voix de Josh est toujours aussi perdue dans le bruit des guitares. Dommage.
Arrive la dernière nouvelle chanson de la soirée, "Battery Acid", qui démarre par un riff de guitare distordue de Josh, soutenue par la batterie martiale de Joey Castillo, avant de partir à un rythme effréné limite métal qui fera se secouer la chevelure de Michael Shuman, le nouveau bassiste. Josh dit trois mots au public : "It's a lot of new music to listen to, hu ? We're gonna play old stuff frome here now. [...] Turn up the vocals, would you ?". Un petit crachat et c'est reparti avec "Tangled Up In Plaid", encore un titre issue de Lullabies.... La voix est toujours aussi incroyablement juste dans les aigues. Josh est vraiment un grand chanteur et il le prouve encore ce soir devant nous. Comment un mec qui absorbe autant de substances illicites et qui en plus fume et boit sans retenue peut encore avoir une telle voix ? C'est peut-être ça qu'on appelle le génie. C'est à ce moment là qu'ils lachent l'un des meilleurs titres, en tout cas le plus entraînant : le superbe "Go With The Flow" qui entraîne un raz-de-marée humain dans la fosse.
C'est le rappel qui va mettre tout le monde par terre avec "Feel Good Hit Of The Summer", l'hallucinant premier titre de Rated R où Josh répète "Nicotine valium vicadin marijuana ecstasy and alcoohol. Co-co-co-co-co-caiiiiiiiine !" invitant ensuite tout le monde à danser. Mais c'est surtout le tout dernier titre qui va achever tout le monde : "Song For The Dead", certainement le meilleur morceau de leur meilleur album, Songs For The Deaf.
En résumé : 6 nouvelles chansons (album Era Vulgaris), 4 de Lullabies To Paralyse, 2 de Songs For The Deaf, 2 de Rated R et 1 de Queens Of The Stone Age.
La première partie est assurée par un piètre DJ du nom de DJ Chebi qui va se contenter pendant presque une heure de nous passer ses chansons préférés. On aura droit à quelques bons morceaux des Arctic Monkeys, The Dead 60's ou encore The Clash mais aussi à beaucoup de merdes. La salle, déjà pleine, ne se privera pas pour le huer et exprimer bruyamment son impatience, le set étant beaucoup trop long et ennuyeux. Passons.
Après encore trente minutes d'attente dans une salle déjà bouillante le groupe débarque enfin à 21h pile. Josh a sorti sa chemise de bûcheron, on aura donc droit à un set de bourrin. Ils démarrent fort avec leur tout nouveau single "Sick Sick Sick" que tous les fans des premiers rangs connaissent déjà par coeur. Le titre, assez psychédélique, marque une nouvelle évolution dans le son du groupe. Ca se secoue déjà pas mal dans la fosse et ça va être comme ça pendant toute la soirée.
Malgré le bordel on remarque quand-même que la voix de Josh n'est pas assez mise en avant (la chanson ne s'y prête guère). Le groupe enchaîne avec "The Lost Art Of Keeping A Secret", un de leurs nombreux anciens titres qu'ils joueront ce soir, celui-ci tiré de leur excellent second album Rated R. Ca se bouscule encore plus dans la fosse qui exulte. S'en suit une autre excellente nouvelle chanson que beaucoup (y compris-moi) connaisse déjà pour l'avoir entendu sur le site du groupe, "3's And 7's". Le solo de guitare qui introduit le morceau peut faire penser au "Smells Like Teen Spirit" de Nirvana et le public suit en masse.
Retour aux sources du groupe avec un morceau extrait de leur tout premier album sorti en 1998, "Regular John" (que je ne connaissais pas) avant de présenter une autre nouvelle chanson, "Misfit Love" sur laquelle Josh Homme n'hésitera pas à longuement se déhancher. Petite intermède "ique" avec "In My Head" l'un des meilleurs morceaux de leur dernier album en date Lullabies To Paralyse, sorti en 2005, avant de nous dévoiler encore deux nouvelles compositions, "Make It With Chu" et "Into The Hollow". Avant cette dernière l'un des spectateurs des premiers rangs fera remarquer à Josh qu'il faudrait augmenter le son de sa voix. Ce par quoi Josh lui répondra : "I love you !" à plusieurs reprises . Lullabies... est très sollicité ce soir avec le célèbre single "Little Sister" et l'excellente "Burn The Witch". Malgré la judicieuse remarque du spectateur la voix de Josh est toujours aussi perdue dans le bruit des guitares. Dommage.
Arrive la dernière nouvelle chanson de la soirée, "Battery Acid", qui démarre par un riff de guitare distordue de Josh, soutenue par la batterie martiale de Joey Castillo, avant de partir à un rythme effréné limite métal qui fera se secouer la chevelure de Michael Shuman, le nouveau bassiste. Josh dit trois mots au public : "It's a lot of new music to listen to, hu ? We're gonna play old stuff frome here now. [...] Turn up the vocals, would you ?". Un petit crachat et c'est reparti avec "Tangled Up In Plaid", encore un titre issue de Lullabies.... La voix est toujours aussi incroyablement juste dans les aigues. Josh est vraiment un grand chanteur et il le prouve encore ce soir devant nous. Comment un mec qui absorbe autant de substances illicites et qui en plus fume et boit sans retenue peut encore avoir une telle voix ? C'est peut-être ça qu'on appelle le génie. C'est à ce moment là qu'ils lachent l'un des meilleurs titres, en tout cas le plus entraînant : le superbe "Go With The Flow" qui entraîne un raz-de-marée humain dans la fosse.
C'est le rappel qui va mettre tout le monde par terre avec "Feel Good Hit Of The Summer", l'hallucinant premier titre de Rated R où Josh répète "Nicotine valium vicadin marijuana ecstasy and alcoohol. Co-co-co-co-co-caiiiiiiiine !" invitant ensuite tout le monde à danser. Mais c'est surtout le tout dernier titre qui va achever tout le monde : "Song For The Dead", certainement le meilleur morceau de leur meilleur album, Songs For The Deaf.
En résumé : 6 nouvelles chansons (album Era Vulgaris), 4 de Lullabies To Paralyse, 2 de Songs For The Deaf, 2 de Rated R et 1 de Queens Of The Stone Age.
Très bon 16/20
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