Queens Of The Stone Age
Complications |
Label :
Interscope |
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Deux ans après la sortie de Songs For The Deaf, Interscope décide de publier cet EP, en période trouble pour le gang du désert.
Nick Oliveri, bassiste attitré des Queens Of The Stone Age (au moins dans le coeur des VRAIS FANS, pas les mecs qui les ont découvert avec Lullabies... et qui continuent de sucer la bite à Josh Homme sur les forums), vient d'être purement et simplement renvoyé. Le titre de cet EP résume cette période de 'complications' pour le groupe, qui doit retrouver un bassiste de ce niveau (ce qui n'est jamais arrivé) et se remettre au travail pour le 4ème et plus faible album (on se demande pourquoi...).
Mais revenons en à cet EP. Point de "Ode To Clarissa", de "Never Say Never" ou de nouveaux morceaux ici. On aura droit à 3 reprises, 2 chansons des débuts et 1 remix. Bon on se contentera de ce qu'on nous donne, ce qui est déjà pas si mal. Ca commence avec "Who'll The Next In Line", reprise des Kinks, qui comme le "Everybody's Gonna Be Happy" de Songs For The Deaf montre la part d'influence de ce groupe dans les compositions des QOTSA. Cette fois-ci c'est Nick qui se colle au chant et il s'en tire plutôt bien. La deuxième piste est une reprise du "Wake Up Screaming" de Subhumanz, qui fait carément penser à du Black Sabbath (trop?) jusqu'à la 3ème minute ou ça part en punk hardcore, et où notre cher barbu nous livre un chant énergique dont il a le secret. Ca fait plaisir de l'entendre.
On arrive au point faible de l'EP. Un remix de "No One Knows" vient tout gâcher au milieu de cet EP qui partait plutôt bien. Mais qu'est-ce-que ça vient foutre là ??? Fallait mieux l'oublier celui là plutôt que de forcer les auditeurs à appuyer sur la touche 'suivant' à chaque fois qu'elle démarre. Un bel étronc.
Heureusement la fin termine en apothéose. Tout d'abord, une nouvelle reprise, des Cramps cette fois, "Most Exalted Potentate Of Love". Encore un hommage à une influence majeure des Queens, ici chantée par ce cher Josh, de fort belle façon d'ailleurs. On sent qu'ils la connaissaient par coeur celle là vu la qualité de la reprise. Enfin on arrive au coeur de cet EP avec une nouvelle version (après celle du split cd kyuss/qotsa) de "Born To Hula". Cette version, dont la qualité de l'enregistrement est nettement supérieure à celle de l'époque kyuss, a bénéficié du rajout d'une superbe intro à la batterie, d'un son de guitares plus tranchant et d'une production de meilleure facture. De plus Josh a appris à chanter beaucoup mieux entre temps, et sa voix se pose littéralement sur l'ensemble. Une excellente version, meilleure que la première. L'album se conclut par "The Bronze Age" au titre évocateur. Cette chanson, qui les suit depuis les débuts, qui avait été ajoutée sur le split QOTSA/Beaver (introuvable) et qui se retrouve désormais sur cet EP, est une bonne surprise de cet album. Un des meilleurs inédits des Queens.
Cet EP ne va pas révolutionner le monde des QOTSA mais il nous fera prendre conscience de plusieurs choses. Premièrement, l'absence cruelle d'Oliveri sur les prochains disques des Queens engendrant une indéniable perte de qualité au niveau du jeu de basse et de la variété des compos, ce qui entraîne l'apparition de véritable bouses ("medication" étant la pire merde contenue sur un album des QOTSA + une fin d'album chiante sur Lullabies... tiens donc). Deuxièmement, un point positif (quand même), l'hommage à des influences majeures et variées, qui vont permettre à une bonne partie des fans de les découvrir. Bref je ne me serais pas fait que des amis et j'entends déjà de nombreuses exclamations indignées, me traitant de tous les noms. Réécoutez les 3 premiers albums et tout Kyuss avant de me fusiller. Vivent les QOTSA avec Oliveri !
Nick Oliveri, bassiste attitré des Queens Of The Stone Age (au moins dans le coeur des VRAIS FANS, pas les mecs qui les ont découvert avec Lullabies... et qui continuent de sucer la bite à Josh Homme sur les forums), vient d'être purement et simplement renvoyé. Le titre de cet EP résume cette période de 'complications' pour le groupe, qui doit retrouver un bassiste de ce niveau (ce qui n'est jamais arrivé) et se remettre au travail pour le 4ème et plus faible album (on se demande pourquoi...).
Mais revenons en à cet EP. Point de "Ode To Clarissa", de "Never Say Never" ou de nouveaux morceaux ici. On aura droit à 3 reprises, 2 chansons des débuts et 1 remix. Bon on se contentera de ce qu'on nous donne, ce qui est déjà pas si mal. Ca commence avec "Who'll The Next In Line", reprise des Kinks, qui comme le "Everybody's Gonna Be Happy" de Songs For The Deaf montre la part d'influence de ce groupe dans les compositions des QOTSA. Cette fois-ci c'est Nick qui se colle au chant et il s'en tire plutôt bien. La deuxième piste est une reprise du "Wake Up Screaming" de Subhumanz, qui fait carément penser à du Black Sabbath (trop?) jusqu'à la 3ème minute ou ça part en punk hardcore, et où notre cher barbu nous livre un chant énergique dont il a le secret. Ca fait plaisir de l'entendre.
On arrive au point faible de l'EP. Un remix de "No One Knows" vient tout gâcher au milieu de cet EP qui partait plutôt bien. Mais qu'est-ce-que ça vient foutre là ??? Fallait mieux l'oublier celui là plutôt que de forcer les auditeurs à appuyer sur la touche 'suivant' à chaque fois qu'elle démarre. Un bel étronc.
Heureusement la fin termine en apothéose. Tout d'abord, une nouvelle reprise, des Cramps cette fois, "Most Exalted Potentate Of Love". Encore un hommage à une influence majeure des Queens, ici chantée par ce cher Josh, de fort belle façon d'ailleurs. On sent qu'ils la connaissaient par coeur celle là vu la qualité de la reprise. Enfin on arrive au coeur de cet EP avec une nouvelle version (après celle du split cd kyuss/qotsa) de "Born To Hula". Cette version, dont la qualité de l'enregistrement est nettement supérieure à celle de l'époque kyuss, a bénéficié du rajout d'une superbe intro à la batterie, d'un son de guitares plus tranchant et d'une production de meilleure facture. De plus Josh a appris à chanter beaucoup mieux entre temps, et sa voix se pose littéralement sur l'ensemble. Une excellente version, meilleure que la première. L'album se conclut par "The Bronze Age" au titre évocateur. Cette chanson, qui les suit depuis les débuts, qui avait été ajoutée sur le split QOTSA/Beaver (introuvable) et qui se retrouve désormais sur cet EP, est une bonne surprise de cet album. Un des meilleurs inédits des Queens.
Cet EP ne va pas révolutionner le monde des QOTSA mais il nous fera prendre conscience de plusieurs choses. Premièrement, l'absence cruelle d'Oliveri sur les prochains disques des Queens engendrant une indéniable perte de qualité au niveau du jeu de basse et de la variété des compos, ce qui entraîne l'apparition de véritable bouses ("medication" étant la pire merde contenue sur un album des QOTSA + une fin d'album chiante sur Lullabies... tiens donc). Deuxièmement, un point positif (quand même), l'hommage à des influences majeures et variées, qui vont permettre à une bonne partie des fans de les découvrir. Bref je ne me serais pas fait que des amis et j'entends déjà de nombreuses exclamations indignées, me traitant de tous les noms. Réécoutez les 3 premiers albums et tout Kyuss avant de me fusiller. Vivent les QOTSA avec Oliveri !
Sympa 14/20 | par Boys24 |
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