Wonderflu
Call It Monster |
Label :
Influenza |
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On commence à le savoir, Wonderflu maitrise le format court. Les mini-albums, les ep à rallonges, appeler ça comme vous voulez, toujours est il que le dernier disque de nos quatre pieds nickelés reflète bien ce qu'ils savent faire.
Loin du coup d'ep dans l'eau, ce Call It Monster ne déroge pas à la règle et nous propose un beau concentré de ce que les 90's nous ont offert de mieux, rien que ça. Sans rester bloqué sur un genre bien précis, au hasard le titre à toute blinde qui va droit au but (comme disait Basile Boli), sans fioriture mais avec la manière et nous emballe en à peine plus de deux minutes ("Get Down"), ils sont à l'aise avec ce genre de titre (souvenez vous de "Motorcycle") et pourraient les enchaîner comme Joel Bats les visites chez le coiffeur. Mais non, ils visitent d'autres contrées, plus pop parfois, nos explorateurs des années passées ne se contentent pas de refaire à l'identique ce qui a martelé leurs oreilles adolescentes (et qu'ils écoutent toujours aujourd'hui j'en suis convaincu), ils le font à leur sauce, et n'hésitent pas à terminer le disque avec une petite complainte acoustique, en nous calant des titres immédiats, ultra référencés oui, mais quand "Machines" vous arrive dessus, vous ne pouvez que l'écouter le sourire aux lèvres.
Il y a un temps j'espérais que Wonderflu franchisse le pas de l'album, je pensais en attendre quelque chose de plus consistant,mais finalement, en regardant les cinq disques que le groupe a enregistré, je me dis que le format court leur va bien, c'est simple en apparence, bien foutu, ça s'emmerde pas avec les fioritures et ça suit son bonhomme de chemin. Bien sûr, je serai plus que ravi qu'ils fassent un album concept autour de Mark Landers, ou commettent d'un opéra rock avec orchestre philarmonique sur l'oeuvre de Chris Waddle, mais pourquoi risquer le faux pas avec ce genre de projet, car pour le moment, on frôle le sans faute non ? Vivement la suite.
Loin du coup d'ep dans l'eau, ce Call It Monster ne déroge pas à la règle et nous propose un beau concentré de ce que les 90's nous ont offert de mieux, rien que ça. Sans rester bloqué sur un genre bien précis, au hasard le titre à toute blinde qui va droit au but (comme disait Basile Boli), sans fioriture mais avec la manière et nous emballe en à peine plus de deux minutes ("Get Down"), ils sont à l'aise avec ce genre de titre (souvenez vous de "Motorcycle") et pourraient les enchaîner comme Joel Bats les visites chez le coiffeur. Mais non, ils visitent d'autres contrées, plus pop parfois, nos explorateurs des années passées ne se contentent pas de refaire à l'identique ce qui a martelé leurs oreilles adolescentes (et qu'ils écoutent toujours aujourd'hui j'en suis convaincu), ils le font à leur sauce, et n'hésitent pas à terminer le disque avec une petite complainte acoustique, en nous calant des titres immédiats, ultra référencés oui, mais quand "Machines" vous arrive dessus, vous ne pouvez que l'écouter le sourire aux lèvres.
Il y a un temps j'espérais que Wonderflu franchisse le pas de l'album, je pensais en attendre quelque chose de plus consistant,mais finalement, en regardant les cinq disques que le groupe a enregistré, je me dis que le format court leur va bien, c'est simple en apparence, bien foutu, ça s'emmerde pas avec les fioritures et ça suit son bonhomme de chemin. Bien sûr, je serai plus que ravi qu'ils fassent un album concept autour de Mark Landers, ou commettent d'un opéra rock avec orchestre philarmonique sur l'oeuvre de Chris Waddle, mais pourquoi risquer le faux pas avec ce genre de projet, car pour le moment, on frôle le sans faute non ? Vivement la suite.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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