The Young Gods
Dommarien [La Niche] - samedi 14 mars 2009 |
A proximité d'une écluse et perdue dans la campagne nocturne du pays lingon, à l'heure où on tâchait d'éviter de transformer les routes départementales des alentours en parterres de batraciens écrabouillés, La Niche (du fameux Chien à Plumes) fêta sa deuxième année d'existence pour sa seconde soirée.
Ouvert avec un limpide et ondulant "Our House", il ne resta plus qu'à river les paraboles naturelles des organismes vers le voyage acoustique tout de bonne humeur des suisses, qui ont laissé un temps les sons industriels et numériques des machines pour faire la part belle au bois et à un trip fort en couleurs. La visite du folklore suisse chez la coquine "Charlotte" ne se fit pas sans que Franz Treichler aima à 'taquiner' le public jusqu'au bout comme un clin d'oeil complice. A "She Rains", les percussions de Bernard Trontin servirent une douce pluie sur cet instant tropical caressant et chaleureux comme des lignes de sitars qui vinrent, comme la virade hispanisante de "Longue Route" et le road blues de "Gasoline Man", où au moment de ce dernier il ne fut pas sans rapprocher physionomiquement une ressemblance de Alain Monod à Eric Clapton. Les montées soniques ne manquèrent pas à l'exemple du long "Ghost Rider" de Suicide. Au milieu d'un nulle part sous la nuit, dans la nature semblant endormie, au-delà d'une "Lointaine" hypnotique et de "Skinflowers", à l'heure où la tête était remplie de résonnances positives, les Young Gods se turent définitivement après rappel.
Dans la convivialité, la générosité, la courtoisie et la bonne humeur, alors accompagné d'un quatrième membre tacite qui ne semblait souvent que regarder des mouches mais aussi guitariste additionnel indispensable, le groupe suisse offrit un concert qui ne pouvait qu'être plus que souriant.
Ouvert avec un limpide et ondulant "Our House", il ne resta plus qu'à river les paraboles naturelles des organismes vers le voyage acoustique tout de bonne humeur des suisses, qui ont laissé un temps les sons industriels et numériques des machines pour faire la part belle au bois et à un trip fort en couleurs. La visite du folklore suisse chez la coquine "Charlotte" ne se fit pas sans que Franz Treichler aima à 'taquiner' le public jusqu'au bout comme un clin d'oeil complice. A "She Rains", les percussions de Bernard Trontin servirent une douce pluie sur cet instant tropical caressant et chaleureux comme des lignes de sitars qui vinrent, comme la virade hispanisante de "Longue Route" et le road blues de "Gasoline Man", où au moment de ce dernier il ne fut pas sans rapprocher physionomiquement une ressemblance de Alain Monod à Eric Clapton. Les montées soniques ne manquèrent pas à l'exemple du long "Ghost Rider" de Suicide. Au milieu d'un nulle part sous la nuit, dans la nature semblant endormie, au-delà d'une "Lointaine" hypnotique et de "Skinflowers", à l'heure où la tête était remplie de résonnances positives, les Young Gods se turent définitivement après rappel.
Dans la convivialité, la générosité, la courtoisie et la bonne humeur, alors accompagné d'un quatrième membre tacite qui ne semblait souvent que regarder des mouches mais aussi guitariste additionnel indispensable, le groupe suisse offrit un concert qui ne pouvait qu'être plus que souriant.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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