The Whitest Boy Alive
Rules |
Label :
Bubbles |
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C'est bien connu : après l'Angleterre, c'est bien de Scandinavie que nous vient la meilleure pop. The Whitest Boy Alive nous le prouve une fois de plus. Derrière ce projet, on retrouve le nerd rouquin Erlend Øye, un des meilleurs empêcheurs de tourner en rond de la musique actuelle. Non-content de nous enchanter avec la folk émouvante des Kings of Convenience, notre homme a aussi su s'échapper dans les contrées de la techno avec son projet Unrest et un agréable mix sur la série des Dj-Kicks. Et à la croisée des deux mondes où il excelle, on retrouve donc le bien-mal nommé Rules, très bel exercice de funambule.
En 11 pistes, Erlend et ses trois acolytes piochent dans tout ce qu'ils aiment et savent bien faire. La guitare cristalline égrène de délicats arpèges et nous sert de tendres mélodies spleenesques. Mais derrière, la basse sautillante et la batterie précise impriment un rythme irrémédiablement dansant. Les claviers rhodes et de ponctuelles touches d'electro viennent aciduler le tout. Et le miracle prend forme. Chacun des morceaux de l'album est une belle surprise, où la poésie d'une folk buccolique vient s'encanailler avec les rythmes du funk et l'espièglerie de l'electro. Quand Erlend chante de voix bienveillante, on se dit que cette musique est réellement poétique et émouvante, mais quand les instruments prennent le relais, on bascule dans des contrées rythmées et groovy, franchement dansantes. Le son de l'album est ouaté, la production est limitée à son strict minimum, laissant éclater au grand jour la force mélodique et la mélancolie de ces 11 compositions. On passe avec élégance et aisance de sucreries malignes comme "Keep a Secret" aux tranquillement endiablés "1517" ou "Island", sans jamais s'ennuyer une seule seconde. Bien au contraire : l'écoute de l'album semble très rapide, rythmée par cette succession imparable de belles mélodies et d'arrangements discrètement géniaux.
J'ai l'impression d'entendre une version acoustique de New Order sur Rules. A la manière des légendes anglaises, The Whitest Boy Alive nous font danser le cœur serré, nous le réchauffent en dessinant de beaux paysages neigeux. Vous avez dit Dream-Pop ? Et oui, cette pop rêveuse est aussi celle dont on rêve : sincère et créative à chaque seconde. Une sorte de petit chef d'œuvre en quelque sorte.
En 11 pistes, Erlend et ses trois acolytes piochent dans tout ce qu'ils aiment et savent bien faire. La guitare cristalline égrène de délicats arpèges et nous sert de tendres mélodies spleenesques. Mais derrière, la basse sautillante et la batterie précise impriment un rythme irrémédiablement dansant. Les claviers rhodes et de ponctuelles touches d'electro viennent aciduler le tout. Et le miracle prend forme. Chacun des morceaux de l'album est une belle surprise, où la poésie d'une folk buccolique vient s'encanailler avec les rythmes du funk et l'espièglerie de l'electro. Quand Erlend chante de voix bienveillante, on se dit que cette musique est réellement poétique et émouvante, mais quand les instruments prennent le relais, on bascule dans des contrées rythmées et groovy, franchement dansantes. Le son de l'album est ouaté, la production est limitée à son strict minimum, laissant éclater au grand jour la force mélodique et la mélancolie de ces 11 compositions. On passe avec élégance et aisance de sucreries malignes comme "Keep a Secret" aux tranquillement endiablés "1517" ou "Island", sans jamais s'ennuyer une seule seconde. Bien au contraire : l'écoute de l'album semble très rapide, rythmée par cette succession imparable de belles mélodies et d'arrangements discrètement géniaux.
J'ai l'impression d'entendre une version acoustique de New Order sur Rules. A la manière des légendes anglaises, The Whitest Boy Alive nous font danser le cœur serré, nous le réchauffent en dessinant de beaux paysages neigeux. Vous avez dit Dream-Pop ? Et oui, cette pop rêveuse est aussi celle dont on rêve : sincère et créative à chaque seconde. Une sorte de petit chef d'œuvre en quelque sorte.
Excellent ! 18/20 | par Vamos |
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