Weezer
The Blue Album |
Label :
Geffen |
||||
Après s'être formé en 1992, le groupe Weezer a mis deux ans avant de sortir son premier album, du nom de Weezer (original), puis baptisé The Blue Album, tout comme le troisième le sera The Green Album. A sa sortie fin 1994, l'album a connu un très grand succès, poussant le groupe au devant de la scène, et notamment grâce aux morceaux "Undone (The Sweater Song)" et "Buddy Holly". Mais ce merveilleux album n'est pas que ces deux chansons. Le tout est composé de dix chansons toutes plus fantastiques les unes que les autres, pour un total d'à peine plus de quarante minutes. (On pourrait s'en plaindre, mais on a l'habitude, avec Weezer. Et, vraiment, ces choses-là n'ont pas d'importance.) La dominante de tous ces morceaux reste une certaine "power-pop" qui nous entraîne, et peut aussi bien nous mettre de bonne humeur que nous émouvoir. On y retrouve des mélodies, certes simples, mais aussi très jolies, de quoi bien se réveiller, ainsi que d'agréables paroles, écrites par Rivers Cuomo, leader du groupe, qui ne nous prive pas ici de son humour.
Ces chansons, quand on s'arrête réellement pour les écouter, sont toutes plus fantastiques les unes que les autres. Les mélodies sont presque hypnotiques, et ne sont vraiment pas toutes les mêmes, contrairement à ce qu'on entend souvent dire. Tout commence avec "My Name Is Jonas", plutôt agressive, du moins comparée au niveau d'agressivité des chansons de Weezer. Suivent "No One Else" et "The World Has Turned And Left Me Here", bien plus que sympathiques. Vient ensuite la chanson certainement la plus entraînante de toute la discographie de Weezer : "Buddy Holly", qui a d'ailleurs rendu, en grande partie, le groupe célèbre, et qui nous donnerait presque envie de danser. "Undone (The Sweater Song)" et "Surf Wax America" précèdent "Say It Ain't So", envoûtante, à la suite de laquelle prennent place "In The Garage" (aux paroles ô combien sublimes) et "Holiday". Et le tout se termine avec l'une des plus belles chansons du groupe. (Peut-être même LA plus belle, de mon point de vue du moins.) 7 minutes 59 de pur bonheur. Avec "Only In Dreams", tout démarre doucement, on se sent attiré par la mélodie qui monte, qui monte... A mesure que le temps s'écoule et que les paroles défilent dans nos oreilles, on finit par être complètement dans la chanson. A noter, la superbe répétition, une dizaine de fois, d'"Only in dreams", jusqu'à, bam, l'explosion, et la descente progressive vers la fin de la chanson, toute aussi douce qu'au départ.
The Blue Album, quoi qu'on en dise, c'est du pur bonheur.
Ces chansons, quand on s'arrête réellement pour les écouter, sont toutes plus fantastiques les unes que les autres. Les mélodies sont presque hypnotiques, et ne sont vraiment pas toutes les mêmes, contrairement à ce qu'on entend souvent dire. Tout commence avec "My Name Is Jonas", plutôt agressive, du moins comparée au niveau d'agressivité des chansons de Weezer. Suivent "No One Else" et "The World Has Turned And Left Me Here", bien plus que sympathiques. Vient ensuite la chanson certainement la plus entraînante de toute la discographie de Weezer : "Buddy Holly", qui a d'ailleurs rendu, en grande partie, le groupe célèbre, et qui nous donnerait presque envie de danser. "Undone (The Sweater Song)" et "Surf Wax America" précèdent "Say It Ain't So", envoûtante, à la suite de laquelle prennent place "In The Garage" (aux paroles ô combien sublimes) et "Holiday". Et le tout se termine avec l'une des plus belles chansons du groupe. (Peut-être même LA plus belle, de mon point de vue du moins.) 7 minutes 59 de pur bonheur. Avec "Only In Dreams", tout démarre doucement, on se sent attiré par la mélodie qui monte, qui monte... A mesure que le temps s'écoule et que les paroles défilent dans nos oreilles, on finit par être complètement dans la chanson. A noter, la superbe répétition, une dizaine de fois, d'"Only in dreams", jusqu'à, bam, l'explosion, et la descente progressive vers la fin de la chanson, toute aussi douce qu'au départ.
The Blue Album, quoi qu'on en dise, c'est du pur bonheur.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Donnie |
Posté le 24 août 2005 à 11 h 30 |
Weezer, Weezer... c'est ce groupe fade de college rock ? Oui. Pourtant... avant que le cœur ne cesse de battre et que le pauvre Rivers Cuomo n'aille chercher l'inspiration à Harvard, la sérénité chez Bouddha et le dénuement chez cash converters, il fut un temps où Weezer était le meilleur espoir du rock indé US. La preuve ? Ce Blue Album, presque trop beau pour être vrai. Quand je l'écoute, je pense à Forrest Gump : Forrest champion de ping pong, Forrest jogger gourou, Forrest héros d'une nation qui invente son propre mythe. Weezer c'est un peu la même chose. Le gentil Rivers nous transporte des Beach Boys à Nirvana, porté par des mélodies imparables, une nostalgie un peu réactionnaire, sur fond de grosses guitares. Et c'est tout le génie de la musique US qui s'exprime par la voix d'un type dont le charisme est proche du néant. "My name is Jonas", "Buddy Holy", "Undone", "Say It Ain't So", "Only In Dreams", ici, rien à jeter. Cet album est un coup de maître, fédérateur et unique.
Excellent ! 18/20
Posté le 28 novembre 2006 à 18 h 25 |
Nous sommes en 1994 et le groupe emmené par Rivers Cuomo va produire un des effets les plus euphorisants que la musique rock ait connu depuis.
The Blue Album n'est pas un White Album des Beatles mais on sait tout de suite à l'écoute de cet opus, que les petits gars de Weezer joue dans la cour des grands, chez Lennon, Brian Wilson, The Cars, Pixies, les Ramones, bref, on trouve un peu de tout chez eux.
De suite, "My Name Is Jonas" avec sa simplicité et son accroche nous fait rire par sa nonchalance et sa mélodie, "The World Has Turned And Left Me Here" est une merveille musicale évoquant les meilleurs des années soixante, "Buddy Holly" et "Undone-The Sweater Song" ne font plus de doute sur l'impressionnante qualité de ce groupe un peu trop bubble gum pour avoir été apprécié des critiques de disques sérieuses de notre cher pays.
Cela étant, le carton est total aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, Weezer signe là pas moins d'un Nevermind du rock boutonneux et complexé, à la Bart Simpson adolescent et un peu paumé...
Mais la voix fragile de Rivers ne pourra pas rivaliser avec celle de Kurt...
Toutefois, cet album est tout simplement un must du genre, une référence, un incontournable pour tout ce qui ont aimé "Buddy Holly", les filles d'Happy Days et les cheeseburger à la sortie de La Fureur De Vivre.
The Blue Album n'est pas un White Album des Beatles mais on sait tout de suite à l'écoute de cet opus, que les petits gars de Weezer joue dans la cour des grands, chez Lennon, Brian Wilson, The Cars, Pixies, les Ramones, bref, on trouve un peu de tout chez eux.
De suite, "My Name Is Jonas" avec sa simplicité et son accroche nous fait rire par sa nonchalance et sa mélodie, "The World Has Turned And Left Me Here" est une merveille musicale évoquant les meilleurs des années soixante, "Buddy Holly" et "Undone-The Sweater Song" ne font plus de doute sur l'impressionnante qualité de ce groupe un peu trop bubble gum pour avoir été apprécié des critiques de disques sérieuses de notre cher pays.
Cela étant, le carton est total aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, Weezer signe là pas moins d'un Nevermind du rock boutonneux et complexé, à la Bart Simpson adolescent et un peu paumé...
Mais la voix fragile de Rivers ne pourra pas rivaliser avec celle de Kurt...
Toutefois, cet album est tout simplement un must du genre, une référence, un incontournable pour tout ce qui ont aimé "Buddy Holly", les filles d'Happy Days et les cheeseburger à la sortie de La Fureur De Vivre.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 24 février 2007 à 10 h 01 |
Avec cet album Weezer a frappé un grand coup dans le rock américain qui n'était déjà pas génial.
Les chansons de l'album sont entêtantes, entraînantes, nous donnent envie de danser. Tous les instruments sont parfaitement maîtrisés, que ce soit la basse, la batterie, ou la guitare. La voix du chanteur, qui possède un brin d'adolescence, est particulièrement agréable.
Les chansons sont efficaces, rapides, nerveuses. Weezer a vraiment su se démarquer de la scène américaine.
Weezer a su faire de très belles compositions maîtrisées sans tomber dans de la musique commerciale et la pub américaine habituelle.
Les chansons de l'album sont entêtantes, entraînantes, nous donnent envie de danser. Tous les instruments sont parfaitement maîtrisés, que ce soit la basse, la batterie, ou la guitare. La voix du chanteur, qui possède un brin d'adolescence, est particulièrement agréable.
Les chansons sont efficaces, rapides, nerveuses. Weezer a vraiment su se démarquer de la scène américaine.
Weezer a su faire de très belles compositions maîtrisées sans tomber dans de la musique commerciale et la pub américaine habituelle.
Excellent ! 18/20
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