Weezer
Paris [Olympia] - jeudi 19 octobre 2017 |
On se doutait bien que ce ne serait pas un concert pour l'éternité, mais comme toutes les personnes se le disaient avant concert : "oui, mais c'est Weezer quoi".
12 ans que Weezer n'étaient pas venus en France. A cette époque, je les avais un peu perdu de vue, et puis ils n'ont jamais eu la réputation d'être des bêtes de scène non plus. Alors quand j'apprends qu'ils passent, c'est l'alerte rouge : on se crée une réunion fictive histoire de bloquer l'agenda le jour de la mise en vente, on ouvre les fenêtres des différents sites et on s'isole. Une fois le sésame en poche, il n'y a plus qu'à attendre la date fatidique, avec quelques chansons du nouvel album qui filtrent au fil des semaines, plus ou moins rassurantes.
Par un heureux concours de circonstances, je me retrouve au 2ème rang. La qualité du son ne sera pas optimale, mais pour Weezer, ce n'est pas le plus important.
The Orwells ouvrent le bal, et signent une prestation tout à fait convenable pour une première partie.
Au tour de Weezer. Il va sans dire qu'après une si longue attente, le public est chauffé à blanc. Mais le groupe décide d'attaquer très fort dès la première chanson avec "El Sorcho", jouée pour la première fois sur la tournée européenne. Suivent "Surf Wax America", "The Good Life" histoire d'enfoncer le clou. Côté public, ça hurle, ça bouge. Côté groupe, même si on sent que tout est hyper maitrisé, ils semblent prendre un réel plaisir sur la scène de l'Olympia. On le sait, Rivers Cuomo n'est pas un pro de la communication, ou peut-être l'est-il trop tant tout semble calé à la virgule près à ce niveau, mais de mémoire de gens les ayant déjà vus, le fait de le voir sourire, s'approcher du public, tendre le micro, sortir quelques poncifs sur les french girls ou autre "viveuh le Fwance" semble être le maximum qu'il puisse fournir à ce niveau, alors profitons.
Revenons au concert. Après un début en fanfare, le groupe commence à parsemer la setlist de chansons de l'album à venir. Alors on les suit comme on peut, ils ont tellement régalé sur la première partie, et puis ce "Weekend Woman" n'est pas si mal comme chanson à la Phil Spector. Mais avec la meilleure volonté, il est quand même difficile d'apprécier "Happy Hour", l'instrumental qui la suit ("A Ballad Of A Fallen Soldier"), gentillet mais quelque peu ennuyeux. Souhaitons qu'elle trouvera mieux sa place sur disque que sur scène ce soir.
Après une version scolaire mais sympathique de "Hey Ya", le groupe retrouve alors ses classiques avec "Undone", "Buddy Holly" et "Hashpipe". Un second souffle festif apprécié à sa juste valeur, hélas un peu court à mon goût. La première partie se terminera en effet avec des morceaux plus calmes, parmi lesquels les dispensables "Beverly Hills" et "Feels Like Summer".
Pour le rappel, nous auront droit seulement à "Say It Ain' So" avant que le groupe s'en aille définitivement.
Oui, il y a plein de choses à redire sur ce concert, peut-être aurais-je été moins tolérant avec beaucoup d'autres groupes. Peut-être déjà que la même setlist dans l'ordre inverse aurait laissé un souvenir encore meilleur. Et puis les chansons, mais chacun dans la salle devait avoir une liste de titres idéaux différente de son voisin, problème de riche qui en dit long sur la valeur d'un groupe. Au final, ce concert, c'est juste un retour à nos années lycée/fac, époque où Weezer constituait le groupe dans lequel on rêvait de jouer, avec ses mélodies imparables, accrocheuses. Le groupe où celui qui est assis sur sa chaise toute la soirée à sa boom ou soirée d'étudiants d'un coup se lêve, et court rejoindre ses potes déjà en cercle sur la piste en train d'hurler le refrain. De la communion, de la fête, du lâcher prise, de la joie, de la vie. C'est Weezer quoi.
12 ans que Weezer n'étaient pas venus en France. A cette époque, je les avais un peu perdu de vue, et puis ils n'ont jamais eu la réputation d'être des bêtes de scène non plus. Alors quand j'apprends qu'ils passent, c'est l'alerte rouge : on se crée une réunion fictive histoire de bloquer l'agenda le jour de la mise en vente, on ouvre les fenêtres des différents sites et on s'isole. Une fois le sésame en poche, il n'y a plus qu'à attendre la date fatidique, avec quelques chansons du nouvel album qui filtrent au fil des semaines, plus ou moins rassurantes.
Par un heureux concours de circonstances, je me retrouve au 2ème rang. La qualité du son ne sera pas optimale, mais pour Weezer, ce n'est pas le plus important.
The Orwells ouvrent le bal, et signent une prestation tout à fait convenable pour une première partie.
Au tour de Weezer. Il va sans dire qu'après une si longue attente, le public est chauffé à blanc. Mais le groupe décide d'attaquer très fort dès la première chanson avec "El Sorcho", jouée pour la première fois sur la tournée européenne. Suivent "Surf Wax America", "The Good Life" histoire d'enfoncer le clou. Côté public, ça hurle, ça bouge. Côté groupe, même si on sent que tout est hyper maitrisé, ils semblent prendre un réel plaisir sur la scène de l'Olympia. On le sait, Rivers Cuomo n'est pas un pro de la communication, ou peut-être l'est-il trop tant tout semble calé à la virgule près à ce niveau, mais de mémoire de gens les ayant déjà vus, le fait de le voir sourire, s'approcher du public, tendre le micro, sortir quelques poncifs sur les french girls ou autre "viveuh le Fwance" semble être le maximum qu'il puisse fournir à ce niveau, alors profitons.
Revenons au concert. Après un début en fanfare, le groupe commence à parsemer la setlist de chansons de l'album à venir. Alors on les suit comme on peut, ils ont tellement régalé sur la première partie, et puis ce "Weekend Woman" n'est pas si mal comme chanson à la Phil Spector. Mais avec la meilleure volonté, il est quand même difficile d'apprécier "Happy Hour", l'instrumental qui la suit ("A Ballad Of A Fallen Soldier"), gentillet mais quelque peu ennuyeux. Souhaitons qu'elle trouvera mieux sa place sur disque que sur scène ce soir.
Après une version scolaire mais sympathique de "Hey Ya", le groupe retrouve alors ses classiques avec "Undone", "Buddy Holly" et "Hashpipe". Un second souffle festif apprécié à sa juste valeur, hélas un peu court à mon goût. La première partie se terminera en effet avec des morceaux plus calmes, parmi lesquels les dispensables "Beverly Hills" et "Feels Like Summer".
Pour le rappel, nous auront droit seulement à "Say It Ain' So" avant que le groupe s'en aille définitivement.
Oui, il y a plein de choses à redire sur ce concert, peut-être aurais-je été moins tolérant avec beaucoup d'autres groupes. Peut-être déjà que la même setlist dans l'ordre inverse aurait laissé un souvenir encore meilleur. Et puis les chansons, mais chacun dans la salle devait avoir une liste de titres idéaux différente de son voisin, problème de riche qui en dit long sur la valeur d'un groupe. Au final, ce concert, c'est juste un retour à nos années lycée/fac, époque où Weezer constituait le groupe dans lequel on rêvait de jouer, avec ses mélodies imparables, accrocheuses. Le groupe où celui qui est assis sur sa chaise toute la soirée à sa boom ou soirée d'étudiants d'un coup se lêve, et court rejoindre ses potes déjà en cercle sur la piste en train d'hurler le refrain. De la communion, de la fête, du lâcher prise, de la joie, de la vie. C'est Weezer quoi.
Très bon 16/20 | par Francislalanne |
Setlist :
El Scorcho
Surf Wax America
The Good Life
California Kids
Perfect Situation
(If You're Wondering If I Want You To) I Want You To
Pork and Beans
Weekend Woman
My Name Is Jonas
Thank God for Girls
Happy Hour
A Ballad for the Fallen Soldier
Hey Ya! (OutKast)
Undone - The Sweater Song
Buddy Holly
Hash Pipe
Beverly Hills
Feels Like Summer
I Took a Pill in Ibiza (Mike Posner)
Island in the Sun
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Say It Ain't So
El Scorcho
Surf Wax America
The Good Life
California Kids
Perfect Situation
(If You're Wondering If I Want You To) I Want You To
Pork and Beans
Weekend Woman
My Name Is Jonas
Thank God for Girls
Happy Hour
A Ballad for the Fallen Soldier
Hey Ya! (OutKast)
Undone - The Sweater Song
Buddy Holly
Hash Pipe
Beverly Hills
Feels Like Summer
I Took a Pill in Ibiza (Mike Posner)
Island in the Sun
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