Weezer
Pinkerton |
Label :
Geffen |
||||
Deuxième opus du combo power pop, Pinkerton reste à ce jour l'album le plus personnel de Weezer.
Derrière une estampe japonaise énigmatique tranchant avec l'aspect épuré du Blue on trouve une demi-heure de compos pop électrisées, assez décalées et étranges, donnant au final un album assez foutraque, mais réellement attachant. La plupart des chansons sont des bluettes aux paroles assez mélancoliques dans le ton, mais transcrites en musique avec cette pointe de hargne qui donne un semblant de cohésion à l'album.
Avec une mention speciale pour "Pink Triangle" qui contient tout ce que j'aime chez Rivers Cuemo : texte au premier abord con mais au final cynique, et une musique simple soutenue par une guitare crade à souhait. J'aime. Ovni de l'album, "El Scorcho" reste une référence de chanson simple et bandante, avec une patate qui donne envie de la brailler à tue-tête et de se jeter contre un mur. Jubilation à l'écoute de ce riff mal foutu et branlant, qui pourtant balance toute la pêche du monde. Un seul bémol peut être concernant "Butterfly", la ballade qui termine l'album, pas assez aboutie et qui laisse un goût d'inachevé.
Cet album reste un must. Tout mal foutu qu'il soit, il s'impose comme un disque qu'il faut repasser souvent pour se rappeller le goût de l'adolescence. Aïe caramba !
Derrière une estampe japonaise énigmatique tranchant avec l'aspect épuré du Blue on trouve une demi-heure de compos pop électrisées, assez décalées et étranges, donnant au final un album assez foutraque, mais réellement attachant. La plupart des chansons sont des bluettes aux paroles assez mélancoliques dans le ton, mais transcrites en musique avec cette pointe de hargne qui donne un semblant de cohésion à l'album.
Avec une mention speciale pour "Pink Triangle" qui contient tout ce que j'aime chez Rivers Cuemo : texte au premier abord con mais au final cynique, et une musique simple soutenue par une guitare crade à souhait. J'aime. Ovni de l'album, "El Scorcho" reste une référence de chanson simple et bandante, avec une patate qui donne envie de la brailler à tue-tête et de se jeter contre un mur. Jubilation à l'écoute de ce riff mal foutu et branlant, qui pourtant balance toute la pêche du monde. Un seul bémol peut être concernant "Butterfly", la ballade qui termine l'album, pas assez aboutie et qui laisse un goût d'inachevé.
Cet album reste un must. Tout mal foutu qu'il soit, il s'impose comme un disque qu'il faut repasser souvent pour se rappeller le goût de l'adolescence. Aïe caramba !
Très bon 16/20 | par Spasme |
Posté le 18 mars 2004 à 11 h 58 |
L'album le plus personnel de Weezer, peut-être, mais surtout l'album le plus personnel de Rivers Cuomo. (Et non pas Cuemo, hein.) Pas de toute là-dessus : cet album, c'est lui. Et surtout dans les paroles.
Les meilleures de cet album sont certainement "Across The Sea", "The Good Life", "El Scorcho", "Pink Triangle" et "Falling For You". Cinq superbes chansons dans un album, c'est quand même pas mal. Les autres, en plus, bien qu'un peu moins agréables, sont tout de même de super trucs.
Un album pas aussi merveilleux que le Blue, mais tout de même excellent.
(Et, au passage, c'est en 1996 qu'il est sortit, pas en 1999.)
Les meilleures de cet album sont certainement "Across The Sea", "The Good Life", "El Scorcho", "Pink Triangle" et "Falling For You". Cinq superbes chansons dans un album, c'est quand même pas mal. Les autres, en plus, bien qu'un peu moins agréables, sont tout de même de super trucs.
Un album pas aussi merveilleux que le Blue, mais tout de même excellent.
(Et, au passage, c'est en 1996 qu'il est sortit, pas en 1999.)
Excellent ! 18/20
Posté le 29 avril 2005 à 12 h 53 |
Le meilleur album du groupe, souvent copié, jamais égalé (encore moins dépassé).
Avec des textes simples, Rivers Cuomo arrive à faire passer ses doutes, ses envies, ses peurs de la plus belle des manière. C'est avec Pinkerton que Weezer a obtenu son statut de groupe culte.
L'échec commercial (bien que celui-ci soit le préféré des fans) de cet album marquera Rivers, les chansons de Pinkerton ne sont pas celles des plus jouées en live (quand on met tout ce qu'on a dans les trippes dans quelque chose et que ça se plante, ça fait mal !).
Le disque qui me rend heureux quand je suis triste !
Avec des textes simples, Rivers Cuomo arrive à faire passer ses doutes, ses envies, ses peurs de la plus belle des manière. C'est avec Pinkerton que Weezer a obtenu son statut de groupe culte.
L'échec commercial (bien que celui-ci soit le préféré des fans) de cet album marquera Rivers, les chansons de Pinkerton ne sont pas celles des plus jouées en live (quand on met tout ce qu'on a dans les trippes dans quelque chose et que ça se plante, ça fait mal !).
Le disque qui me rend heureux quand je suis triste !
Intemporel ! ! ! 20/20
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