Weezer
Make Believe |
Label :
Geffen |
||||
Make Believe, cinquième album de Weezer en lequel beaucoup avaient placé tous leurs espoirs de retour aux qualités du groupe qui ont fait The Blue Album et Pinkerton, démarre avec "Beverly Hills". Ce morceau, c'est celui qui a été choisi pour être le premier single et qui, alors que tout le monde attendait de voir ce que l'album donnait, a fait peur à moult personnes.
Il faut avouer qu'on est loin de ce que tout le monde souhaitait. Et pourtant, quand on y réfléchit, ça ne veut pas dire qu'il est mauvais. Alors certes, il ne ressemble pas à grand chose de bien, mais c'est loin d'être une catastrophe : il reste toujours un peu de cette pêche qu'on avait dans le temps, et le morceau passe mieux au fil du temps. Les paroles d'ailleurs sont plutôt réussies, rappellent que Rivers Cuomo a su écrire de bons morceaux avec, disons, un peu de cynisme dedans.
La suite est mieux, et notamment avec "Perfect Situation", qu'on serait tenté de rapprocher du Blue, ou du moins du Green ; avec les paroles du niveau habituel. Celui-là est bon, certainement le meilleur. "This Is Such A Pity", "Hold Me", "Peace", et "The Damage In Your Heart" sont plutôt bons eux aussi, que ce soit de bons morceaux de power pop ou qu'ils soient un peu plus lents. Les paroles suivent, ne sont assurément pas du niveau de certaines perles de Rivers Cuomo, mais on y retrouve sans problème son style. "We Are All On Drugs" est plus étonnant et on aurait facilement tendance à le comparer à "Beverly Hills", si ce n'est que les paroles sont ce coup-ci plutôt lamentables.
Du point de vue de la musique, il sonne assez mauvais du premier coup, mais il faut dire qu'on peut se laisser prendre au jeu et l'apprécier autant que le premier. Disons, pour résumer ces sept premières chansons, que si l'on n'est absolument pas en face du chef-d'œuvre que tout le monde espérait trouver, on est tout de même en train d'écouter Weezer, et ça se sent. Ce début est peut-être du niveau du Green, sans pour autant lui ressembler.
Et si je m'arrête à ces sept premiers morceaux, c'est qu'avec le huitième, "Pardon Me", ça s'aggrave. A partir de là et jusqu'à la fin, on va être loin de reconnaître Weezer ou une quelconque qualité à cet album. Il vaut mieux ne même pas parler des paroles en détail : il est franchement dur de croire qu'un homme qui a écrit des choses aussi merveilleuses que, par exemple, "The World Has Turned And Left Me Here" puisse tomber dans un tel degré de nullité (pensons notamment à "My Best Friend" qui ressemble à une pâle traduction de la chanson du même nom de Lorie - mais il paraît que c'est à prendre au second degré, et même dans ce cas, ça reste inutile -, ou encore à "Pardon Me", écrite à la suite d'un ou deux conseils du prof de méditation de monsieur Cuomop.
Lamentable, donc, de ce côté-là, à l'exception peut-être de "Haunt You Everyday", dont les paroles sont loin d'être exceptionnelles mais toutefois acceptables, de même d'ailleurs que le morceau dans sa globalité, qu'on serait tenté de regrouper avec les bons. Quant aux autres... Ah, si ce n'était que les paroles qui posent problème ! Mais ces morceaux sont à deux doigts d'être nuls, sans le moindre intérêt et ne ressemblent à rien. On a du mal à croire qu'il s'agit là de Weezer, et c'est avec "Freak Me Out" qu'on touche le fond : vague mélodie à peine audible, chant ridicule. On imagine quatre petits gars aussi ternes que ces quelques morceaux, à cent lieues d'avoir les qualités de faire des choses aussi bien que "Pink Triangle", "Buddy Holly", & co.
Difficile de juger Make Believe avec une seule note, difficile de le qualifier avec un seul mot. Les sept premiers réunis vaudraient bien un 15, peut-être rejoints par le dernier, "Freak Me Out" ne vaut assurément pas plus de 0 ; quant aux trois autres, on peut leur accorder avec indulgence un 4. Après un calcul scientifique, j'en déduis que ce cinquième album ne vaudrait en gros pas plus de 11 ; mais la qualité de certains m'autorise à monter cette note jusqu'à 13.
Supprimer les quatre erreurs de Make Believe nous permettra certainement de ne pas perdre espoir.
Mais certains disent déjà que ce sera le dernier et, c'est peut-être mieux d'en finir ici. Ce sera sans trop de regrets : mieux vaut qu'ils ne se risquent pas à devenir une grosse blague, comme le sont quelques chansons ici.
Il faut avouer qu'on est loin de ce que tout le monde souhaitait. Et pourtant, quand on y réfléchit, ça ne veut pas dire qu'il est mauvais. Alors certes, il ne ressemble pas à grand chose de bien, mais c'est loin d'être une catastrophe : il reste toujours un peu de cette pêche qu'on avait dans le temps, et le morceau passe mieux au fil du temps. Les paroles d'ailleurs sont plutôt réussies, rappellent que Rivers Cuomo a su écrire de bons morceaux avec, disons, un peu de cynisme dedans.
La suite est mieux, et notamment avec "Perfect Situation", qu'on serait tenté de rapprocher du Blue, ou du moins du Green ; avec les paroles du niveau habituel. Celui-là est bon, certainement le meilleur. "This Is Such A Pity", "Hold Me", "Peace", et "The Damage In Your Heart" sont plutôt bons eux aussi, que ce soit de bons morceaux de power pop ou qu'ils soient un peu plus lents. Les paroles suivent, ne sont assurément pas du niveau de certaines perles de Rivers Cuomo, mais on y retrouve sans problème son style. "We Are All On Drugs" est plus étonnant et on aurait facilement tendance à le comparer à "Beverly Hills", si ce n'est que les paroles sont ce coup-ci plutôt lamentables.
Du point de vue de la musique, il sonne assez mauvais du premier coup, mais il faut dire qu'on peut se laisser prendre au jeu et l'apprécier autant que le premier. Disons, pour résumer ces sept premières chansons, que si l'on n'est absolument pas en face du chef-d'œuvre que tout le monde espérait trouver, on est tout de même en train d'écouter Weezer, et ça se sent. Ce début est peut-être du niveau du Green, sans pour autant lui ressembler.
Et si je m'arrête à ces sept premiers morceaux, c'est qu'avec le huitième, "Pardon Me", ça s'aggrave. A partir de là et jusqu'à la fin, on va être loin de reconnaître Weezer ou une quelconque qualité à cet album. Il vaut mieux ne même pas parler des paroles en détail : il est franchement dur de croire qu'un homme qui a écrit des choses aussi merveilleuses que, par exemple, "The World Has Turned And Left Me Here" puisse tomber dans un tel degré de nullité (pensons notamment à "My Best Friend" qui ressemble à une pâle traduction de la chanson du même nom de Lorie - mais il paraît que c'est à prendre au second degré, et même dans ce cas, ça reste inutile -, ou encore à "Pardon Me", écrite à la suite d'un ou deux conseils du prof de méditation de monsieur Cuomop.
Lamentable, donc, de ce côté-là, à l'exception peut-être de "Haunt You Everyday", dont les paroles sont loin d'être exceptionnelles mais toutefois acceptables, de même d'ailleurs que le morceau dans sa globalité, qu'on serait tenté de regrouper avec les bons. Quant aux autres... Ah, si ce n'était que les paroles qui posent problème ! Mais ces morceaux sont à deux doigts d'être nuls, sans le moindre intérêt et ne ressemblent à rien. On a du mal à croire qu'il s'agit là de Weezer, et c'est avec "Freak Me Out" qu'on touche le fond : vague mélodie à peine audible, chant ridicule. On imagine quatre petits gars aussi ternes que ces quelques morceaux, à cent lieues d'avoir les qualités de faire des choses aussi bien que "Pink Triangle", "Buddy Holly", & co.
Difficile de juger Make Believe avec une seule note, difficile de le qualifier avec un seul mot. Les sept premiers réunis vaudraient bien un 15, peut-être rejoints par le dernier, "Freak Me Out" ne vaut assurément pas plus de 0 ; quant aux trois autres, on peut leur accorder avec indulgence un 4. Après un calcul scientifique, j'en déduis que ce cinquième album ne vaudrait en gros pas plus de 11 ; mais la qualité de certains m'autorise à monter cette note jusqu'à 13.
Supprimer les quatre erreurs de Make Believe nous permettra certainement de ne pas perdre espoir.
Mais certains disent déjà que ce sera le dernier et, c'est peut-être mieux d'en finir ici. Ce sera sans trop de regrets : mieux vaut qu'ils ne se risquent pas à devenir une grosse blague, comme le sont quelques chansons ici.
Pas mal 13/20 | par Donnie |
Posté le 11 octobre 2006 à 13 h 54 |
Voici le tant attendu nouvel album de Weezer, Make Believe, après la bombe du Green album.
J'attendais réellement avec impatience cet album, qui après nous avoir gâté de titres sublimes comme "Island In The Sun", "Photograph", "Don't Let Go" ou encore "O Girlfriend", se devait de relever le défi.
Et au premier titre, grande déception: "Beverly Hills", ce morceau digne des pires séries teenage américaines, nous déçoit par son tempo, sa mélodie mièvre, sans intérêt... Et puis arrive le second morceau qui met tout le monde d'accord, Weezer est bel et bien là, Cuomo a mûri, les chants, les mélodies sont de nouveau au rendez-vous.
Les splendides "This Is Such A Pity", "Hold Me" et "Peace" sont de loin les meilleurs titres de l'album. La finesse d'écriture est énorme, les morceaux se retiennent aussi facilement qu'un "Oh yeah !", on chante avec Rivers, on a envie de laisser une larme, quand on l'entend chuchoter "I am terrifying of all thing".
Les autres titres, comme "Pardon Me" se succèdent et nous laissent dans de beaux états.
Cet album est vrai, il sent l'honnêteté d'un artiste qui a besoin de dire ce qu'il ressent, avec les mélodies qu'il faut.
Certains diront que cet album est de trop, pourtant, c'est là où Rivers donne tout et nous le rend bien.
Merci à ce groupe, qui, si Make Believe reste son dernier album, aura su tout au long de sa carrière, produire des albums d'une grande intensité et de grande classe.
J'attendais réellement avec impatience cet album, qui après nous avoir gâté de titres sublimes comme "Island In The Sun", "Photograph", "Don't Let Go" ou encore "O Girlfriend", se devait de relever le défi.
Et au premier titre, grande déception: "Beverly Hills", ce morceau digne des pires séries teenage américaines, nous déçoit par son tempo, sa mélodie mièvre, sans intérêt... Et puis arrive le second morceau qui met tout le monde d'accord, Weezer est bel et bien là, Cuomo a mûri, les chants, les mélodies sont de nouveau au rendez-vous.
Les splendides "This Is Such A Pity", "Hold Me" et "Peace" sont de loin les meilleurs titres de l'album. La finesse d'écriture est énorme, les morceaux se retiennent aussi facilement qu'un "Oh yeah !", on chante avec Rivers, on a envie de laisser une larme, quand on l'entend chuchoter "I am terrifying of all thing".
Les autres titres, comme "Pardon Me" se succèdent et nous laissent dans de beaux états.
Cet album est vrai, il sent l'honnêteté d'un artiste qui a besoin de dire ce qu'il ressent, avec les mélodies qu'il faut.
Certains diront que cet album est de trop, pourtant, c'est là où Rivers donne tout et nous le rend bien.
Merci à ce groupe, qui, si Make Believe reste son dernier album, aura su tout au long de sa carrière, produire des albums d'une grande intensité et de grande classe.
Bon 15/20
Posté le 27 décembre 2006 à 13 h 56 |
Depuis le temps que je l'attendais ce disque... 3 ans après la sortie de Maladroit, Weezer est enfin de retour !
Tout d'abord, le groupe annonçait un peu Make Believe comme la synthèse de tous leurs albums. Et ça s'entend !
"Beverly Hills", tube en puissance aux USA, reste définitivement la chanson la plus catchy de Weezer ! C'est fun, simple et ironique! Du Weezer comme on les aime.
Ensuite, vient un des chefs-d'oeuvre de l'album, "Perfect Situation". Superbe larme de guitare en ouverture de 40 secondes, qui rappelle le côté 'grosses guitares' de Weezer. Quant à la mélodie, elle est géniale. Là c'est du grand Weezer. Les paroles idem. Rivers Cuomo se lamente sur son sort comme il sait si bien le faire.
Après, on continu avec "This Is Such A Pity", "Peace" et "Hold Me" trois hits en puissance. Les mélodies et solos sont envoûtants et magnifiques de beauté. Beaucoup s'attardent à dire que Rivers Cuomo est l'un des meilleurs mélodistes au monde et là franchement ça se sent !
Bon tout n'est pas parfait sur cet album... "We Are All On Drugs" contient des paroles faiblardes même si la mélodie et le solo au milieu de la song nous fait grimper au rideau. Mais la chanson reste lourdingue.
"The Damage In Your Beart" nous rappelle le Green Album mais reste une chanson triste à la Weezer. On pourra reprocher à "Pardon Me" d'être un peu mielleux mais la mélodie reste excellente et le solo donne l'impression que la guitare s'excuse. Elle reste là la magie de Weezer, on ressent les émotions à travers la guitare de Rivers Cuomo.
Sinon, certains reprochent à "My Best Friend" d'avoir des paroles dignes de Lorie mais il faut savoir que cette chanson a été composée à l'origine pour le film de Shrek! Et cela en fait une bonne chanson pop moderne comme l'a rappelé le mag Magic.
On termine avec "Freak Me Out" répétitive et montrant peu d'intérêt, "The Other Way" superbe chanson pop métallique avec son refrain entêtant et le chef d'oeuvre ultime "Haunt You Everyday", chanson de l'année 2005 à mes yeux tout comme l'un des chroniqueurs de Rock And Folk ! Merveilleuse, intemporelle, gracieuse à en pleurer (véridique) ! Un Weezer au sommet de son art. Rick Rubin avait demandé à Rivers d'écrire une song se rapprochant d'Elton John. On y retrouve le piano mais ça ne ressemble qu'à Weezer.
Merci pour cet album imparfait mais qui contient de véritables pépites ! Vivement le prochain dans 2 ans car Weezer is not dead contrairement à ce que disent certains.
Tout d'abord, le groupe annonçait un peu Make Believe comme la synthèse de tous leurs albums. Et ça s'entend !
"Beverly Hills", tube en puissance aux USA, reste définitivement la chanson la plus catchy de Weezer ! C'est fun, simple et ironique! Du Weezer comme on les aime.
Ensuite, vient un des chefs-d'oeuvre de l'album, "Perfect Situation". Superbe larme de guitare en ouverture de 40 secondes, qui rappelle le côté 'grosses guitares' de Weezer. Quant à la mélodie, elle est géniale. Là c'est du grand Weezer. Les paroles idem. Rivers Cuomo se lamente sur son sort comme il sait si bien le faire.
Après, on continu avec "This Is Such A Pity", "Peace" et "Hold Me" trois hits en puissance. Les mélodies et solos sont envoûtants et magnifiques de beauté. Beaucoup s'attardent à dire que Rivers Cuomo est l'un des meilleurs mélodistes au monde et là franchement ça se sent !
Bon tout n'est pas parfait sur cet album... "We Are All On Drugs" contient des paroles faiblardes même si la mélodie et le solo au milieu de la song nous fait grimper au rideau. Mais la chanson reste lourdingue.
"The Damage In Your Beart" nous rappelle le Green Album mais reste une chanson triste à la Weezer. On pourra reprocher à "Pardon Me" d'être un peu mielleux mais la mélodie reste excellente et le solo donne l'impression que la guitare s'excuse. Elle reste là la magie de Weezer, on ressent les émotions à travers la guitare de Rivers Cuomo.
Sinon, certains reprochent à "My Best Friend" d'avoir des paroles dignes de Lorie mais il faut savoir que cette chanson a été composée à l'origine pour le film de Shrek! Et cela en fait une bonne chanson pop moderne comme l'a rappelé le mag Magic.
On termine avec "Freak Me Out" répétitive et montrant peu d'intérêt, "The Other Way" superbe chanson pop métallique avec son refrain entêtant et le chef d'oeuvre ultime "Haunt You Everyday", chanson de l'année 2005 à mes yeux tout comme l'un des chroniqueurs de Rock And Folk ! Merveilleuse, intemporelle, gracieuse à en pleurer (véridique) ! Un Weezer au sommet de son art. Rick Rubin avait demandé à Rivers d'écrire une song se rapprochant d'Elton John. On y retrouve le piano mais ça ne ressemble qu'à Weezer.
Merci pour cet album imparfait mais qui contient de véritables pépites ! Vivement le prochain dans 2 ans car Weezer is not dead contrairement à ce que disent certains.
Très bon 16/20
Posté le 16 septembre 2007 à 17 h 46 |
Malgré la grande qualité mélodique des morceaux -excepté "Freak Me Out" qui est l'unique grosse daube de la discographie weezerienne (peut-être en acoustique ça passerait), Make Believe est leur album le plus mainstream. La production de ce disque est pafois atroce. J'en veux énormément à Rick Rubin pour cela. Il a définitivement "dégaragisé" Weezer. Pourquoi ne se sont-ils pas autoproduits par exemple ? Remarque, avec les goûts affichés de Rivers Cuomo pour Ayo ou je ne sais quelle soupe r'n'b au goût du jour (personnellement j'y crois pas), on aurait pu craindre le pire. Mieux vaut écouter ces morceaux sur bootlegs avec un son plus cru. Un regret à propos de ce disque, la non parution sur celui-ci de démos magnifiques ("Queen Of Earth", "Everybody Wants A Chance (to Feel All Alone)"...) qui resteront dans le grenier avec l'indispensable ribambelle de titres non parus à ce jour et qui montrent que, p*tain, c'est un sacré groupe de rock'n'roll et Rivers Cuomo un p*tain de songwriter.
Sympa 14/20
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