Beck
Morning Phase |
Label :
Capitol |
||||
Six ans ont passé depuis la sortie de Modern Guilt. Six années durant lesquelles Beck s'est amusé à produire ses amis, à sortir des singles sur son label et petite extravagance, à sortir un livre de partitions Song Reader. En 2012, il a aussi eu la bonne idée de se replonger dans l'écriture d'un album entamé en 2005: Morning Phase.
Dès le départ, Beck annonce que ce sera un disque accompagnateur de Sea Change, à comprendre un album folk/acoustique. Donc pas de grandes surprises à la première écoute, on sait à peu près à quoi s'attendre. Là où réside le côté assez surprenant est sur l'ambiance générale des chansons. Le titre Morning Phase l'évoque bien, on a l'impression que le temps s'est arrêté au matin lors du réveil, voire même que l'on est en plein rêve éveillé et c'est extrêmement agréable comme sensation.
Grâce à son sens inné des belles mélodies, mais aussi à son chant plus lumineux qu'à l'accoutumée, Beck réussit de nouveau à donner un côté relaxant/reposant à sa musique. Et même s'il garde parfois un certain côté nonchalant, cela n'enlève rien à la beauté des arrangements, au contraire ça créé un bon contraste. Toute la première partie de "Morning"à "Wave" en est le parfait exemple et c'est un total sans faute pour les six titres.
Pour décortiquer un peu les chansons, "Morning" résume bien l'ambiance agréable de l'album, "Heart Is A Drum" peut rappeler les harmonies vocales de Crosby, Stills & Nash, que l'on retrouvera de nouveau sur la pépite "Turn Away". "Say Goodbye" et "Country Down" n'auraient clairement pas fait pâle figure sur Harvest de Neil Young et "Blue Moon" enterre à elle seule les jeunes stars américaines "relève de la country/folk". La dernière piste "Waking Light" conclut le tout d'une très belle manière, avec des arrangements encore plus travaillés et un rythme légèrement plus rapide, pour évoquer la fin de cette phase de flottement dû au réveil. Arrivent les pistes un peu plus faibles, "Don't Let It Go" avec une mélodie simple et accrocheuse, mais avec une forte sensation de "déjà entendue". Quant à "Blackbird Chain", elle semble sortie tout droit d'une radio country folk FM des 70's. Cela aurait pu marcher en ces temps-là, mais ça n'est plus trop efficace désormais. J'omets l'introduction instrumentale "Cycle" qui, avec "Phase" sont deux pistes qui servent au concept du disque, mais qui après les deux/trois premières écoutes, deviennent anecdotiques et on peut facilement avoir envie de les passer.
Avec Morning Phase, Beck s'aventure dans un style qu'il connaît et maîtrise déjà depuis de longues années, mais c'est justement grâce à cette assurance qu'il arrive encore à nous surprendre. Il y a une certaine magie dans le côté acoustique de Beck, quelque chose de captivant et c'est là que réside la principale qualité de cet album. Il étend encore plus son univers et arrive à nous y emmener une nouvelle fois.
Dès le départ, Beck annonce que ce sera un disque accompagnateur de Sea Change, à comprendre un album folk/acoustique. Donc pas de grandes surprises à la première écoute, on sait à peu près à quoi s'attendre. Là où réside le côté assez surprenant est sur l'ambiance générale des chansons. Le titre Morning Phase l'évoque bien, on a l'impression que le temps s'est arrêté au matin lors du réveil, voire même que l'on est en plein rêve éveillé et c'est extrêmement agréable comme sensation.
Grâce à son sens inné des belles mélodies, mais aussi à son chant plus lumineux qu'à l'accoutumée, Beck réussit de nouveau à donner un côté relaxant/reposant à sa musique. Et même s'il garde parfois un certain côté nonchalant, cela n'enlève rien à la beauté des arrangements, au contraire ça créé un bon contraste. Toute la première partie de "Morning"à "Wave" en est le parfait exemple et c'est un total sans faute pour les six titres.
Pour décortiquer un peu les chansons, "Morning" résume bien l'ambiance agréable de l'album, "Heart Is A Drum" peut rappeler les harmonies vocales de Crosby, Stills & Nash, que l'on retrouvera de nouveau sur la pépite "Turn Away". "Say Goodbye" et "Country Down" n'auraient clairement pas fait pâle figure sur Harvest de Neil Young et "Blue Moon" enterre à elle seule les jeunes stars américaines "relève de la country/folk". La dernière piste "Waking Light" conclut le tout d'une très belle manière, avec des arrangements encore plus travaillés et un rythme légèrement plus rapide, pour évoquer la fin de cette phase de flottement dû au réveil. Arrivent les pistes un peu plus faibles, "Don't Let It Go" avec une mélodie simple et accrocheuse, mais avec une forte sensation de "déjà entendue". Quant à "Blackbird Chain", elle semble sortie tout droit d'une radio country folk FM des 70's. Cela aurait pu marcher en ces temps-là, mais ça n'est plus trop efficace désormais. J'omets l'introduction instrumentale "Cycle" qui, avec "Phase" sont deux pistes qui servent au concept du disque, mais qui après les deux/trois premières écoutes, deviennent anecdotiques et on peut facilement avoir envie de les passer.
Avec Morning Phase, Beck s'aventure dans un style qu'il connaît et maîtrise déjà depuis de longues années, mais c'est justement grâce à cette assurance qu'il arrive encore à nous surprendre. Il y a une certaine magie dans le côté acoustique de Beck, quelque chose de captivant et c'est là que réside la principale qualité de cet album. Il étend encore plus son univers et arrive à nous y emmener une nouvelle fois.
Très bon 16/20 | par Beckuto |
En ligne
528 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages