Beck
Colors |
Label :
Capitol |
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On va bientôt entrer dans le Colors Club en compagnie de Beck pour prolonger l'Été et danser jusqu'à la sainte journée. 4 ans de conception ce club quand même, il a pris son temps Mr Hansen pour finaliser le projet qu'il avait en tête. Il s'est fait épauler par son pote Greg Kurstin et d'une manière très démocratique il l'a écouté et a su garder ses meilleures idées. Le bonhomme est surtout connu pour avoir produit les grandes stars de la pop-moderne et c'est sûrement pour çà que Beck l'a appelé car OUI Colors est un pur album Pop. Mais pas d'inquiétude, Beck étant Beck il a fait son Beck en mélangeant les styles tout en apposant la patte Beck.
En 2015 le single "Dreams" sort et c'est là que l'artiste trouve son véritable point de départ à son nouveau projet entamé 2 ans auparavant – en même temps que la conception du joli Morning Phase. La chanson mélange Pop, Électro, Rock, Funk, avec des paroles assez simples à retenir, des rythmes très entrainants, des cassures bienvenues, plusieurs idées au sein du même morceau se combinant parfaitement et un spectre musical très riche ; les bases sont posées, Beck est relancé, la conception du disque peut véritablement démarrer.
Le premier conseil à donner avant de lancer le disque, c'est de prendre son casque ou de bonnes oreillettes parce que les chansons fourmillent de détails dans tous les sens ; les écoutes répétées permettent de découvrir de petites choses à chaque fois, on a l'impression de ne jamais avoir tout entendu en un coup, ce qui rajoute du plaisir auditif. C'est aussi l'objectif que Beck s'était fixé, pouvoir faire plusieurs choses différentes au sein d'un même morceau sans que tout devienne fouillis, les mélodies qui s'imbriquent les unes dans les autres sont logiques et bien pensées. Ce n'est quand même pas aussi différent qu'une chanson comme "I Just Started Hating Some People Today" qu'il avait sorti en Blue Series chez Jack White où il réussissait le pari de mêler Country, Folk, Punk et Jazz en 5 minutes chrono, non pour Colors l'ambiance générale reste la même, c'est de la Pop – avec plusieurs nuances – faites pour danser. Le son est clair et puissant, ça tape bien comme il faut grâce à la production de Greg Kurstin – petit rappel, l'homme est responsable dernièrement du gros son bien brute du bon Concrete & Gold des Foo Fighters – si vous aimez les bonnes basses vous êtes servis.
Si vous avez misé sur Colors parce que vous désiriez un album qui donne le sourire, qui vous redonne la pêche, qui recharge vos batteries, qui vous fait vous sentir bien tout simplement, vous avez décroché le jackpot. C'est de la musique qui paraît toute bête, sans prise de tête si on n'est pas tatillon et parfois ça fait un bien fou de se laisser aller à ce genre de musique. La chanson titre, le single "Up All Night" ou encore "Seventh Heaven" (malgré qu'elle soit un poil trop longue) et "Square One" (la moins inspirée) sont de véritables bombes estivales, un remède pour ne plus broyer du noir. Le titre complètement addictif est "I'm So Free" – et non "I'm Sophie" si l'on est pris d'hallucination auditive –, assez calme dans les couplets pour faire exploser les guitares sur le refrain avec en guest vocale Feist qui fait parfaitement ce qu'on lui a demandé de faire, encore une fois un atout simple et efficace. En parlant de simplicité, arrêtons-nous deux petites secondes sur la pochette... on est d'accord qu'elle est ratée ?! Photo noir & blanc, tâche de bleu et de jaune et l'opus s'intitule COLORS... mouais. Et dans le livret Beck aurait pu aussi remercier l'héritage des Beatles pour "Dear Life" et de Police pour "No Distraction" (ou Bruno Mars pour les moins de 10 ans qui liraient ceci), en bon fils qu'il est il remercie une énième fois son papa, le compositeur David Richard Campbell.
2 chansons sont à part, la belle piste finale "Fix Me" classique et pourtant salutaire, sûrement destinée à la base à un autre album acoustique et le single "Wow", différent de l'ambiance générale et semblable dans sa structure de titre quelque peu schizophrénique ; Beck mix ses phrasés et nous emmène sur plusieurs terrains, il s'amuse et nous divertit, on ne peut que le remercier.
Colors c'est au choix la cour de récréation remplie d'une innocence folle ou la sortie en boîte de nuit, l'endroit que l'on aime retrouver pour se libérer de toutes les tensions, un instant où l'on oublie tout, où l'on profite du moment présent sans se poser de questions... on a le temps de grandir, laissons les choses sérieuses aux adultes, on préfère s'éclater comme des petits fous !
En 2015 le single "Dreams" sort et c'est là que l'artiste trouve son véritable point de départ à son nouveau projet entamé 2 ans auparavant – en même temps que la conception du joli Morning Phase. La chanson mélange Pop, Électro, Rock, Funk, avec des paroles assez simples à retenir, des rythmes très entrainants, des cassures bienvenues, plusieurs idées au sein du même morceau se combinant parfaitement et un spectre musical très riche ; les bases sont posées, Beck est relancé, la conception du disque peut véritablement démarrer.
Le premier conseil à donner avant de lancer le disque, c'est de prendre son casque ou de bonnes oreillettes parce que les chansons fourmillent de détails dans tous les sens ; les écoutes répétées permettent de découvrir de petites choses à chaque fois, on a l'impression de ne jamais avoir tout entendu en un coup, ce qui rajoute du plaisir auditif. C'est aussi l'objectif que Beck s'était fixé, pouvoir faire plusieurs choses différentes au sein d'un même morceau sans que tout devienne fouillis, les mélodies qui s'imbriquent les unes dans les autres sont logiques et bien pensées. Ce n'est quand même pas aussi différent qu'une chanson comme "I Just Started Hating Some People Today" qu'il avait sorti en Blue Series chez Jack White où il réussissait le pari de mêler Country, Folk, Punk et Jazz en 5 minutes chrono, non pour Colors l'ambiance générale reste la même, c'est de la Pop – avec plusieurs nuances – faites pour danser. Le son est clair et puissant, ça tape bien comme il faut grâce à la production de Greg Kurstin – petit rappel, l'homme est responsable dernièrement du gros son bien brute du bon Concrete & Gold des Foo Fighters – si vous aimez les bonnes basses vous êtes servis.
Si vous avez misé sur Colors parce que vous désiriez un album qui donne le sourire, qui vous redonne la pêche, qui recharge vos batteries, qui vous fait vous sentir bien tout simplement, vous avez décroché le jackpot. C'est de la musique qui paraît toute bête, sans prise de tête si on n'est pas tatillon et parfois ça fait un bien fou de se laisser aller à ce genre de musique. La chanson titre, le single "Up All Night" ou encore "Seventh Heaven" (malgré qu'elle soit un poil trop longue) et "Square One" (la moins inspirée) sont de véritables bombes estivales, un remède pour ne plus broyer du noir. Le titre complètement addictif est "I'm So Free" – et non "I'm Sophie" si l'on est pris d'hallucination auditive –, assez calme dans les couplets pour faire exploser les guitares sur le refrain avec en guest vocale Feist qui fait parfaitement ce qu'on lui a demandé de faire, encore une fois un atout simple et efficace. En parlant de simplicité, arrêtons-nous deux petites secondes sur la pochette... on est d'accord qu'elle est ratée ?! Photo noir & blanc, tâche de bleu et de jaune et l'opus s'intitule COLORS... mouais. Et dans le livret Beck aurait pu aussi remercier l'héritage des Beatles pour "Dear Life" et de Police pour "No Distraction" (ou Bruno Mars pour les moins de 10 ans qui liraient ceci), en bon fils qu'il est il remercie une énième fois son papa, le compositeur David Richard Campbell.
2 chansons sont à part, la belle piste finale "Fix Me" classique et pourtant salutaire, sûrement destinée à la base à un autre album acoustique et le single "Wow", différent de l'ambiance générale et semblable dans sa structure de titre quelque peu schizophrénique ; Beck mix ses phrasés et nous emmène sur plusieurs terrains, il s'amuse et nous divertit, on ne peut que le remercier.
Colors c'est au choix la cour de récréation remplie d'une innocence folle ou la sortie en boîte de nuit, l'endroit que l'on aime retrouver pour se libérer de toutes les tensions, un instant où l'on oublie tout, où l'on profite du moment présent sans se poser de questions... on a le temps de grandir, laissons les choses sérieuses aux adultes, on préfère s'éclater comme des petits fous !
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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