Dinosaur Jr
Paris [Elysée Montmartre] - dimanche 06 septembre 2009 |
Hier mes oreilles et ma foi en Dinosaur Jr j'ai perdu.
A l'affût d'une date en France depuis un moment, j'avais vu leur retour annoncé comme un acte quasi-miraculeux mais bien qu'assez logique compte tenu de leur tournée mondiale à l'occasion de la sortie de leur dernier album Farm. Pas passionné par ce dernier ni par son prédécesseur, j'allais tout de même d'un air léger et tranquille vers l'Elysée Montmartre, confiant et assuré qu'ils joueraient bien quatre ou cinq chansons mythiques ("Kracked", "Freak Scene", "Just Like Heaven", "The Lung", "Repulsion"...).
Après 2H d'attente bien remplies par l'excellente prestation de Johnny Foreigner en première partie, nous y voila. Les 3 gaillards s'amènent sans même un bonjour à la foule. J. traine du pied et s'avance vers la scène avec l'enthousiasme qui le caractérise (tendance ado branleur de 15 ans, petit sourire hypocrite et regard vide).
Le set commence par "The Lung", un morceau issu de l'indispensable You Are Living All Over Me. Tout le monde est content, les têtes balancent, les corps frétillent et on est ENFIN face aux dieux de l'indie Rock 80's (ces icônes qui nous font parfois se dire : "Avant c'était bien dans les années 80-90, maintenant le rock ca pue et c'est pas original, si seulement on pouvait revenir en arrière.
Bref, la set list a été bonne mis à part l'abscence de "Just Like Heaven".
Tout cela aurait pu être merveilleux sauf que niveau son c'était tout bonnement honteux. Murph et Lou avaient beau taper comme des ânes sur leur instrument respectif, ils n'eureut guère l'occasion de faire entendre leur talent. La quasi intégralité de la plage sonore était dédiée à la guitare dont le son saturé était horrible et complétement dénué de charme. En clair, on avait l'impression qu'en rythmique sa guitare était branchée en lead (ca faisait déjà mal) et en solo qu'elle était sur-saturée au point que le son en devenait synthétique, un peu comme passé à travers un filtre vocoder. Le signal était extrêmement élevée et la voix était quasi absente lors des phases saturées.
Enfin bref, il y avait une grosse couille dans le son et ca a vraiment tout gaché.
Ce fut fatiguant, ennuyeux et vraiment minable de la part des ingés-son qui n'ont même pas rectifié le tir en chemin.
Mais le pire c'est qu'on voyait bien que tout ce petit monde n'en avaient rien à foutre.
Enfin les solos de J Mascis n'était ni bons, ni jouissifs et ne m'ont aucunement fait vibrer tellement ils étaient produit sans coeur et sans envie.
Au moins cette soirée m'a permis de comprendre pourquoi ces deux génies du grunge que sont (qu'étaient?) Barlow et Mascis n'ont pas tenu à cause des problèmes d'égo de ce dernier!
A l'affût d'une date en France depuis un moment, j'avais vu leur retour annoncé comme un acte quasi-miraculeux mais bien qu'assez logique compte tenu de leur tournée mondiale à l'occasion de la sortie de leur dernier album Farm. Pas passionné par ce dernier ni par son prédécesseur, j'allais tout de même d'un air léger et tranquille vers l'Elysée Montmartre, confiant et assuré qu'ils joueraient bien quatre ou cinq chansons mythiques ("Kracked", "Freak Scene", "Just Like Heaven", "The Lung", "Repulsion"...).
Après 2H d'attente bien remplies par l'excellente prestation de Johnny Foreigner en première partie, nous y voila. Les 3 gaillards s'amènent sans même un bonjour à la foule. J. traine du pied et s'avance vers la scène avec l'enthousiasme qui le caractérise (tendance ado branleur de 15 ans, petit sourire hypocrite et regard vide).
Le set commence par "The Lung", un morceau issu de l'indispensable You Are Living All Over Me. Tout le monde est content, les têtes balancent, les corps frétillent et on est ENFIN face aux dieux de l'indie Rock 80's (ces icônes qui nous font parfois se dire : "Avant c'était bien dans les années 80-90, maintenant le rock ca pue et c'est pas original, si seulement on pouvait revenir en arrière.
Bref, la set list a été bonne mis à part l'abscence de "Just Like Heaven".
Tout cela aurait pu être merveilleux sauf que niveau son c'était tout bonnement honteux. Murph et Lou avaient beau taper comme des ânes sur leur instrument respectif, ils n'eureut guère l'occasion de faire entendre leur talent. La quasi intégralité de la plage sonore était dédiée à la guitare dont le son saturé était horrible et complétement dénué de charme. En clair, on avait l'impression qu'en rythmique sa guitare était branchée en lead (ca faisait déjà mal) et en solo qu'elle était sur-saturée au point que le son en devenait synthétique, un peu comme passé à travers un filtre vocoder. Le signal était extrêmement élevée et la voix était quasi absente lors des phases saturées.
Enfin bref, il y avait une grosse couille dans le son et ca a vraiment tout gaché.
Ce fut fatiguant, ennuyeux et vraiment minable de la part des ingés-son qui n'ont même pas rectifié le tir en chemin.
Mais le pire c'est qu'on voyait bien que tout ce petit monde n'en avaient rien à foutre.
Enfin les solos de J Mascis n'était ni bons, ni jouissifs et ne m'ont aucunement fait vibrer tellement ils étaient produit sans coeur et sans envie.
Au moins cette soirée m'a permis de comprendre pourquoi ces deux génies du grunge que sont (qu'étaient?) Barlow et Mascis n'ont pas tenu à cause des problèmes d'égo de ce dernier!
Mauvais 5/20 | par MajorLeague |
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