Magma
Felicité Thosz |
Label :
Seventh |
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Acho...
Magma nous sort un EP de 32 mn avec dessus le morceau "Felicité Thosz" (28mn), découvert en concert en 2009 pour la tournée du 40ème anniversaire.
Ce titre fait parti du nouveau matériel, après les K.A. & autre Emehntehtt-Rê qui réglaient de vieux comptes avec la trilogie Kohntarkosz des années 70 et, en attendant la mise en boite du "Wohst Klahmeuhn (Slag Tanz)", cette petite rondelle craquante à se mettre sous l'oreille propose enfin du neuf.
Avec cette question : qu'est-ce que l'on peut attendre d'un disque de Magma en 2012, plus de 40 ans après son démarrage sur les chapeaux de roue ?
Le zeuhl addict lambda s'attend toujours à ce que son groupe préféré déraille et retombe dans les travers des années 80, que les musiciens se soient taillés comme d'hab', il espère enfin que Vander et ses potes ne délaisseront aucunes des pistes qui ont fait sa grandeur et prie toujours pour que les nouvelles cantates apportent son lot de surprises. Lors du concert cité plus haut ce morceau nous avait ravi et puis s'était interrompu pour une partie de piano de Ruder assez hermétique seul sur scène... Nous avions pensé à un problème technique avant que le groupe ne revienne conclure le titre. Que nenni !
Sots nous étions, la partie de piano est partie intégrante de "Felicité Thosz" et elle est bien vue. Précisons que l'équipe est toujours la même avec les indéfectibles Bussonet (basse) & James Mac Gaw (guitare) piliers de la formation depuis fin 90.
Déjà une première écoute des 10 mouvements nous rassurent : ça se tient, ça dérape pas dans la boursouflure, ni dans la démonstration.
A la base une bien belle composition pianistique du chef Vander d'ou aucun instrument ne dépasse bordée par un commando rythmique virevoltant mais retenu. Le dessein est amené délicatement par un canevas vocal jusqu'à l'envol magnifique de TËHA où la Stella grandiose nous ballade sur le démarrage du rythme enfin libéré propulsant les chœurs très très haut (on y retrouve l'emphase du célèbre Hhaï).
Et cette partie de piano solo de Ruder, première surprise du disque... Superbe.
Le morceau va reprendre sur un TSAÏ appuyé sur des riffs vocaux jusqu'à l'impro vocal de Vander sur rythme de piano, deuxième surprise, et là on se laisse aller à taper du pied sur la table, un chant improvisé entre père & fils qui nous amène à la fin de ce "Felicité Thosz", PAR-FAIT !
Il est intelligent que Magma n'ait pas attendu trop longtemps pour réaliser cet opus, joliment présenté, où la clarté du son semble une avancée dans le propos, alors exceptionnel ? Je ne peux l'affirmer encore, puisque c'est du tout nouveau, mais avec Magma l'aventure continue et j'en suis fort aise. On attend la suite avec impatience...
Magma nous sort un EP de 32 mn avec dessus le morceau "Felicité Thosz" (28mn), découvert en concert en 2009 pour la tournée du 40ème anniversaire.
Ce titre fait parti du nouveau matériel, après les K.A. & autre Emehntehtt-Rê qui réglaient de vieux comptes avec la trilogie Kohntarkosz des années 70 et, en attendant la mise en boite du "Wohst Klahmeuhn (Slag Tanz)", cette petite rondelle craquante à se mettre sous l'oreille propose enfin du neuf.
Avec cette question : qu'est-ce que l'on peut attendre d'un disque de Magma en 2012, plus de 40 ans après son démarrage sur les chapeaux de roue ?
Le zeuhl addict lambda s'attend toujours à ce que son groupe préféré déraille et retombe dans les travers des années 80, que les musiciens se soient taillés comme d'hab', il espère enfin que Vander et ses potes ne délaisseront aucunes des pistes qui ont fait sa grandeur et prie toujours pour que les nouvelles cantates apportent son lot de surprises. Lors du concert cité plus haut ce morceau nous avait ravi et puis s'était interrompu pour une partie de piano de Ruder assez hermétique seul sur scène... Nous avions pensé à un problème technique avant que le groupe ne revienne conclure le titre. Que nenni !
Sots nous étions, la partie de piano est partie intégrante de "Felicité Thosz" et elle est bien vue. Précisons que l'équipe est toujours la même avec les indéfectibles Bussonet (basse) & James Mac Gaw (guitare) piliers de la formation depuis fin 90.
Déjà une première écoute des 10 mouvements nous rassurent : ça se tient, ça dérape pas dans la boursouflure, ni dans la démonstration.
A la base une bien belle composition pianistique du chef Vander d'ou aucun instrument ne dépasse bordée par un commando rythmique virevoltant mais retenu. Le dessein est amené délicatement par un canevas vocal jusqu'à l'envol magnifique de TËHA où la Stella grandiose nous ballade sur le démarrage du rythme enfin libéré propulsant les chœurs très très haut (on y retrouve l'emphase du célèbre Hhaï).
Et cette partie de piano solo de Ruder, première surprise du disque... Superbe.
Le morceau va reprendre sur un TSAÏ appuyé sur des riffs vocaux jusqu'à l'impro vocal de Vander sur rythme de piano, deuxième surprise, et là on se laisse aller à taper du pied sur la table, un chant improvisé entre père & fils qui nous amène à la fin de ce "Felicité Thosz", PAR-FAIT !
Il est intelligent que Magma n'ait pas attendu trop longtemps pour réaliser cet opus, joliment présenté, où la clarté du son semble une avancée dans le propos, alors exceptionnel ? Je ne peux l'affirmer encore, puisque c'est du tout nouveau, mais avec Magma l'aventure continue et j'en suis fort aise. On attend la suite avec impatience...
Parfait 17/20 | par Raoul vigil |
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