Magma
Mythes Et Légendes / Vol.1 |
Label :
Seventh |
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Pour Magma addicts ONLY.
Quoique... 'Le meilleur moyen de comprendre la Zeuhl est d'assister à un concert...' écrivait quelqu'un.
Durant 4 semaines au Triton de Paris en mai-juin 2005 le groupe a proposé un survol de son répertoire : 4 semaines, 4 répertoires, 4 invités... Donc 4 DVD, celui-là est le premier.
Unité de lieu : le Triton a la particularité de proposer un rapport scène/public unique. Une jauge limitée à 200 spectateurs pour une accessibilité musicale optimale. Donc vous avez les musiciens dans votre salon pour pas cher avec ces images-là, vous pouvez les toucher, un vrai régal, avec un son comme on en fait rarement au niveau précision sonore mais à l'ancienne sans esbroufe, sans lights tonitruantes, sans les effets visuels que sont de mises de nos jours, ambiance club de jazz.
Unité de temps : première étape de cette rétrospective avec la période allant de 1970 à 1973, époque couvrant les albums Kobaïa, 1001° Centigrades et la trilogie Theusz Hamtaahk.
Unité d'action : pour ce premier DVD, le chanteur Klaus Blasquiz reprend son grade de Klötsz Zapïaahk (c'est lui l'invité de ce premier plateau), accompagné par une bande de jeunots pour assurer les cuivres, avec la puissance de la guitare basse et l'explosion rythmique qui enflammèrent cette période. Et c'est un véritable régal de VOIR cette musique jouée, où le jazz un peu free se mêle au folklore européen pour donner une promenade plutôt osée : "Malaria" (du velours), "Stoah" (hérissant), "Iss Lanseï Doïa" (magnifique toujours), "Auraë" (déjanté toujours) et une version hallucinante de "Kobaïa" balancée en anglais comme en 1973 au Festival de Reading. Une petite heure de mise en bouche avant d'attaquer le premier mouvement du grand œuvre Theusz Hamtaahk qui culmine à 35 minutes de déglingue avec cette montée interminable sur laquelle Vander pulse des choses folles sur sa Gretsch. Une des plus belles versions de cette chose malgré le peloton de voix réduit à sa plus simple expression.
Seul "KMX B12" fait un peu tache au milieu de tout ça, mais le niveau instrumental de cette suite de chorus est tel que la leçon est toujours bonne à voir.
Un des plus intéressant de la série, cet objet sera sans coup férir ! Pour cette remontée dans le temps, il est vrai, et qui tend à prouver, à la redécouverte de ces cathédrales sonores, que 'Le temps ne fait rien à l'affaire Quand on est bon, on est bon'.
Quoique... 'Le meilleur moyen de comprendre la Zeuhl est d'assister à un concert...' écrivait quelqu'un.
Durant 4 semaines au Triton de Paris en mai-juin 2005 le groupe a proposé un survol de son répertoire : 4 semaines, 4 répertoires, 4 invités... Donc 4 DVD, celui-là est le premier.
Unité de lieu : le Triton a la particularité de proposer un rapport scène/public unique. Une jauge limitée à 200 spectateurs pour une accessibilité musicale optimale. Donc vous avez les musiciens dans votre salon pour pas cher avec ces images-là, vous pouvez les toucher, un vrai régal, avec un son comme on en fait rarement au niveau précision sonore mais à l'ancienne sans esbroufe, sans lights tonitruantes, sans les effets visuels que sont de mises de nos jours, ambiance club de jazz.
Unité de temps : première étape de cette rétrospective avec la période allant de 1970 à 1973, époque couvrant les albums Kobaïa, 1001° Centigrades et la trilogie Theusz Hamtaahk.
Unité d'action : pour ce premier DVD, le chanteur Klaus Blasquiz reprend son grade de Klötsz Zapïaahk (c'est lui l'invité de ce premier plateau), accompagné par une bande de jeunots pour assurer les cuivres, avec la puissance de la guitare basse et l'explosion rythmique qui enflammèrent cette période. Et c'est un véritable régal de VOIR cette musique jouée, où le jazz un peu free se mêle au folklore européen pour donner une promenade plutôt osée : "Malaria" (du velours), "Stoah" (hérissant), "Iss Lanseï Doïa" (magnifique toujours), "Auraë" (déjanté toujours) et une version hallucinante de "Kobaïa" balancée en anglais comme en 1973 au Festival de Reading. Une petite heure de mise en bouche avant d'attaquer le premier mouvement du grand œuvre Theusz Hamtaahk qui culmine à 35 minutes de déglingue avec cette montée interminable sur laquelle Vander pulse des choses folles sur sa Gretsch. Une des plus belles versions de cette chose malgré le peloton de voix réduit à sa plus simple expression.
Seul "KMX B12" fait un peu tache au milieu de tout ça, mais le niveau instrumental de cette suite de chorus est tel que la leçon est toujours bonne à voir.
Un des plus intéressant de la série, cet objet sera sans coup férir ! Pour cette remontée dans le temps, il est vrai, et qui tend à prouver, à la redécouverte de ces cathédrales sonores, que 'Le temps ne fait rien à l'affaire Quand on est bon, on est bon'.
Très bon 16/20 | par Raoul vigil |
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