Sincabeza
Bordeaux [Heretic] - vendredi 12 mai 2006 |
Cinq groupes se partagent l'affiche à l'ancien Zoo Bizarre, une envie de sortir ce soir là et le terme post rock surgit quand on me parle de Sincabeza, je fais ni une ni deux et me rends rue du Mirail en plein Bordeaux. C'est donc en parfait novice et en parfait ignorant que je franchis les portes de l'Heretic, salle de concert qui m'est inconnue.
L'ambiance est sympa, mon entrée (pas chère) me paie une bière. Impeccable. Il m'en faudra cependant quelques autres pour patienter et attendre que tous les groupes aient fini leurs balances. Une voix crie alors que le concert va commencer et les gens qui s'étaient entassés au comptoir descendent dans une espèce de boîte d'allumettes aux odeurs de naphtaline et de poussière.
Après Bob And The Gods et Samba Wallace, le trio bordelais s'installe sur scène. Le guitariste branche ses pédales et il en a un paquet, alors que les autres membres investissent la batterie et la basse. Le groupe peut alors démarrer.
Et là, le choc. Les premières notes fendent l'air et nous infligent une mélodie d'une beauté éblouissante. Les yeux du public s'écarquillent, tandis que je me calle contre le mur à ma gauche. Je suis atterré. Dire qu'ils sont de Bordeaux et que je ne jamais entendu parler d'eux. Ils jouent avec une aisance déconcertante une musique complexe, très structurée, colossale. Le batteur très expressif, la bouche souvent grand ouverte comme s'il était en manque d'oxygène (il faisait très chaud sur la scène), mène la rythmique avec fougue. Les changements de tempo et le break sont fréquents ce qui rend chaque titre tout aussi imprévisible que torturé. Dans la foule, j'attends des personnes s'émerveiller. D'autres ont fini par fermer les yeux pour 'admirer' le spectacle. Le guitariste me fait penser à un clip d'animation de Frank Zappa, où les doigts du moustachu se délient, s'allongent et atteignent toutes les touches. Avec dextérité, il maîtrise le tapping ou intègre quelques notes en harmoniques dans un morceau très puissant. Il parvient aussi à jouer du clavier tout en gardant sa guitare sous la main et le résultat et toujours étourdissant. La basse, au jeu efficace, trouve aussi sa place dans ce mélange post/math rock. Difficile pour moi de parler d'un morceau en particulier vu que je ne connais pas le groupe et qu'ils s'enchaînent tous parfaitement. Je peux juste dire que la musique qui émane de leur répertoire ne peut pas laisser indifférent et transpire d'émotions.
Quoi de mieux que de découvrir un groupe sur scène. Même si la présence du trio était quelque peu effacée, il y avait une véritable communion dans la salle. Sincabeza a offert plus d'une demie heure de rock, jouant autant avec notre épine dorsale que faisant les montagnes russes dans des registres agressif, psychédélique ou désossé.
L'ambiance est sympa, mon entrée (pas chère) me paie une bière. Impeccable. Il m'en faudra cependant quelques autres pour patienter et attendre que tous les groupes aient fini leurs balances. Une voix crie alors que le concert va commencer et les gens qui s'étaient entassés au comptoir descendent dans une espèce de boîte d'allumettes aux odeurs de naphtaline et de poussière.
Après Bob And The Gods et Samba Wallace, le trio bordelais s'installe sur scène. Le guitariste branche ses pédales et il en a un paquet, alors que les autres membres investissent la batterie et la basse. Le groupe peut alors démarrer.
Et là, le choc. Les premières notes fendent l'air et nous infligent une mélodie d'une beauté éblouissante. Les yeux du public s'écarquillent, tandis que je me calle contre le mur à ma gauche. Je suis atterré. Dire qu'ils sont de Bordeaux et que je ne jamais entendu parler d'eux. Ils jouent avec une aisance déconcertante une musique complexe, très structurée, colossale. Le batteur très expressif, la bouche souvent grand ouverte comme s'il était en manque d'oxygène (il faisait très chaud sur la scène), mène la rythmique avec fougue. Les changements de tempo et le break sont fréquents ce qui rend chaque titre tout aussi imprévisible que torturé. Dans la foule, j'attends des personnes s'émerveiller. D'autres ont fini par fermer les yeux pour 'admirer' le spectacle. Le guitariste me fait penser à un clip d'animation de Frank Zappa, où les doigts du moustachu se délient, s'allongent et atteignent toutes les touches. Avec dextérité, il maîtrise le tapping ou intègre quelques notes en harmoniques dans un morceau très puissant. Il parvient aussi à jouer du clavier tout en gardant sa guitare sous la main et le résultat et toujours étourdissant. La basse, au jeu efficace, trouve aussi sa place dans ce mélange post/math rock. Difficile pour moi de parler d'un morceau en particulier vu que je ne connais pas le groupe et qu'ils s'enchaînent tous parfaitement. Je peux juste dire que la musique qui émane de leur répertoire ne peut pas laisser indifférent et transpire d'émotions.
Quoi de mieux que de découvrir un groupe sur scène. Même si la présence du trio était quelque peu effacée, il y avait une véritable communion dans la salle. Sincabeza a offert plus d'une demie heure de rock, jouant autant avec notre épine dorsale que faisant les montagnes russes dans des registres agressif, psychédélique ou désossé.
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
Photo par TiComo La Fuera
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