Will Oldham
Guarapero : Lost Blues 2 |
Label :
Drag City |
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Voilà de quoi bien se remplir la panse de la musique de Will Oldham dans tous ses états ! Guarapero – Lost Blues 2 offre une heure de rareté du géniteur de la franchise Palace, dans laquelle on s'émerveille sur toutes ces années déjà émus en sa compagnie. Le plus beau c'est que, si on est réceptif à l'univers du bonhomme, le format ‘compilation' de départ de l'objet passe en majorité inaperçu ; et bien que cela devienne compliqué lorsqu'il s'agit de prises lives, la compensation se fait en atteignant des sommets : "For The Mekons..." et "Stable Will", tous deux sur les talons de Dylan. C'est un album inédit qui nous prend à revers par le passé tout en reprenant en quelque sorte l'ouverture d'écriture de Joya.
Malgré la qualité indiscutable de la quasi-totalité des titres (les deux lives, "The Spider's Dude Is Often There", "Call Me A Liar"...), et si l'on excepte toutefois les fantaisies electro-kitschs du pauvre de "Boy Have You Cum" et du "The Risen Lord" de Black Rich Music, ce sont surtout les apartés en solo qui se font les plus savoureuses : "Gezundheit", "Patience", "Take However Long You Want" et le merveilleux "Let The Wires Ring", complainte déchirante de plus de 5 minutes. Devendra qui ? Même les superbes "Drinking Woman" et "Big Balls" en harmonies vocales n'aide pas à s'en rappeler. On est comblé d'un bout à l'autre, joyeusement gavé d'un apport nutritif riche paradoxalement toujours aussi minimaliste. La recette de Oldham est faite à partir de trois fois rien et satisfait le plus grand nombre, que demander de mieux ?
Parfait pour les admirateurs en appétit, plus que bon pour les autres...
Malgré la qualité indiscutable de la quasi-totalité des titres (les deux lives, "The Spider's Dude Is Often There", "Call Me A Liar"...), et si l'on excepte toutefois les fantaisies electro-kitschs du pauvre de "Boy Have You Cum" et du "The Risen Lord" de Black Rich Music, ce sont surtout les apartés en solo qui se font les plus savoureuses : "Gezundheit", "Patience", "Take However Long You Want" et le merveilleux "Let The Wires Ring", complainte déchirante de plus de 5 minutes. Devendra qui ? Même les superbes "Drinking Woman" et "Big Balls" en harmonies vocales n'aide pas à s'en rappeler. On est comblé d'un bout à l'autre, joyeusement gavé d'un apport nutritif riche paradoxalement toujours aussi minimaliste. La recette de Oldham est faite à partir de trois fois rien et satisfait le plus grand nombre, que demander de mieux ?
Parfait pour les admirateurs en appétit, plus que bon pour les autres...
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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