Magma
1001° Centigrades |
Label :
Seventh |
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En 1971 Magma sort son deuxième disque 1001° Centigrades, disque de transition, de cohabitation plus exactement : d'un coté Vander nous livre un morceau/une face d'album de 21 mn, de l'autre Lasry & Cahen se partagent les 2 compos.
Avant le MDK, avant que Christian Vander ne soit touché par la grâce, le commando de la Zeuhl continue son exploration des territoires vierges, sur la lancée du double album paru l'année précédente, l'évolution n'est pas vraiment sensible au premier coup d'esgourde. "Iss Lanseï Doïa" et "Ki Ïahl Ö Lïahk" auraient très bien pu figurer sur son prédécesseur. Mais "Rïah Sahïltaohk", longue pièce du maître, se détache comme la première pièce montée du batteur habité.
Avec le départ du guitariste Engel, le propos se recentre sur le travail rythmique basse-batterie-piano boosté par les cuivres, d'ailleurs sur la pochette on pourra voir Force rythmique VS Peloton de cuivres (clarinette, saxophones, trompette). Les voix commencent à trouver leur véritable place, le langage kobaïen, à peine esquissé sur leur premier disque, prend ici de l'ampleur.
Si le titre de Cahen semble ne pas amener grand chose, relevons celui de Lasry, qui sera repris d'ailleurs dans le Mythes & Légendes Volume I, avec ce superbe roulement de basse qui hausse le ton.
Tout ce qui est proposé ici est de haute volée, prouvant l'ambition de cette bande d'allumés à l'orée des ces 70th si passionnantes mais le commando mécanique de destruction n'a pas encore pointé son nez, ça décante.
C'est après 1001° Centigrades que l'avenir va commencer à se dégager pour les musiciens de la Zeuhl Wortz. Ils remportent un premier triomphe au festival de Montreux de la même année et font peu après la connaissance de Giorgio Gomelsky, ex-découvreur/manager des Rolling Stone, qui décide de prendre en main la carrière de nos intrépides chevaliers noirs.
Après Faton & Seffer partiront former ZAO avec Jean-My Truong aux fûts mais ceci est une autre histoire (tentez de vous procurer les disques Shekina ou Kawana, superbes).
Un bon disque, non ?
Avant le MDK, avant que Christian Vander ne soit touché par la grâce, le commando de la Zeuhl continue son exploration des territoires vierges, sur la lancée du double album paru l'année précédente, l'évolution n'est pas vraiment sensible au premier coup d'esgourde. "Iss Lanseï Doïa" et "Ki Ïahl Ö Lïahk" auraient très bien pu figurer sur son prédécesseur. Mais "Rïah Sahïltaohk", longue pièce du maître, se détache comme la première pièce montée du batteur habité.
Avec le départ du guitariste Engel, le propos se recentre sur le travail rythmique basse-batterie-piano boosté par les cuivres, d'ailleurs sur la pochette on pourra voir Force rythmique VS Peloton de cuivres (clarinette, saxophones, trompette). Les voix commencent à trouver leur véritable place, le langage kobaïen, à peine esquissé sur leur premier disque, prend ici de l'ampleur.
Si le titre de Cahen semble ne pas amener grand chose, relevons celui de Lasry, qui sera repris d'ailleurs dans le Mythes & Légendes Volume I, avec ce superbe roulement de basse qui hausse le ton.
Tout ce qui est proposé ici est de haute volée, prouvant l'ambition de cette bande d'allumés à l'orée des ces 70th si passionnantes mais le commando mécanique de destruction n'a pas encore pointé son nez, ça décante.
C'est après 1001° Centigrades que l'avenir va commencer à se dégager pour les musiciens de la Zeuhl Wortz. Ils remportent un premier triomphe au festival de Montreux de la même année et font peu après la connaissance de Giorgio Gomelsky, ex-découvreur/manager des Rolling Stone, qui décide de prendre en main la carrière de nos intrépides chevaliers noirs.
Après Faton & Seffer partiront former ZAO avec Jean-My Truong aux fûts mais ceci est une autre histoire (tentez de vous procurer les disques Shekina ou Kawana, superbes).
Un bon disque, non ?
Bon 15/20 | par Raoul vigil |
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