Sigur Rós
( ) |
Label :
FatCat |
||||
De l'eau a coulé sous les ponts depuis l'immense et intemporel Agaetis Byrjun et je me suis un peu demandé comment le groupe islandais comptait réaliser l'exploit de surpasser leur chef d'oeuvre. A l'écoute de cet album, la réponse fut sans appel :
() est une déception.
On ne reviendra pas sur le packaging, prétentieux au possible, ni sur sa médiatisation outrancière, qui n'auraient pas tant géné, si le groupe n'avait pas décidé d'être aussi paresseux.
Toutes les chansons de l'album reposent sur la même recette :
prenez quelques notes de basses éparpillés ici ou là, rajoutez quelques effets de reverb pour contribuer au coté planant du son, et posez y une voix lancinante et plaintive qui n'arrête pas de baragouiner des "Ioussa" le long du morceau et vous obtenez un morceau estampillé Sigur Ros, nouvelle sensation islandaise...
Ca pourrait être magnifique, (Radiohead l'a fait), mais ici, on reste sur sa faim, attendant en vain l'étincelle tant espérée qui nous ferait écouter l'album d'une autre oreille.
Enfin, lors du 7eme morceau (l'avant dernier, que les fans ont nommé "The Death Song"), le miracle se produit et l'on retrouve le Sigur Ros d'antan, celui qui hérisse les poils et provoque moults frissons...
L'album se clot sur la magnifique "Pop Song" sur une sorte de Transe ou le groupe se déchaine et offre, le temps de la chanson, une plongée dans un monde riche en émotions et vertigineux.
Si les deux dernières chansons sont réellement impressionantes, et prévalent d'un futur riche et prometteur, l'album en lui même reste quand même bien en deçà de mes attentes...
() est une déception.
On ne reviendra pas sur le packaging, prétentieux au possible, ni sur sa médiatisation outrancière, qui n'auraient pas tant géné, si le groupe n'avait pas décidé d'être aussi paresseux.
Toutes les chansons de l'album reposent sur la même recette :
prenez quelques notes de basses éparpillés ici ou là, rajoutez quelques effets de reverb pour contribuer au coté planant du son, et posez y une voix lancinante et plaintive qui n'arrête pas de baragouiner des "Ioussa" le long du morceau et vous obtenez un morceau estampillé Sigur Ros, nouvelle sensation islandaise...
Ca pourrait être magnifique, (Radiohead l'a fait), mais ici, on reste sur sa faim, attendant en vain l'étincelle tant espérée qui nous ferait écouter l'album d'une autre oreille.
Enfin, lors du 7eme morceau (l'avant dernier, que les fans ont nommé "The Death Song"), le miracle se produit et l'on retrouve le Sigur Ros d'antan, celui qui hérisse les poils et provoque moults frissons...
L'album se clot sur la magnifique "Pop Song" sur une sorte de Transe ou le groupe se déchaine et offre, le temps de la chanson, une plongée dans un monde riche en émotions et vertigineux.
Si les deux dernières chansons sont réellement impressionantes, et prévalent d'un futur riche et prometteur, l'album en lui même reste quand même bien en deçà de mes attentes...
Sympa 14/20 | par Burette |
Posté le 08 janvier 2004 à 12 h 27 |
Sans aucun doute l'album de l'année !
Nos petits islandais ont vraiment fais fort. Après un deuxième album fort prometteur (on attends toujours la réedition du premier), ce troisième opus marque vraiment un tournant. Un gros travail d'arrangement et surtout au niveau de la voix, des mélodies plus torturées, des morceaux toujours aussi longs (7 minutes en moyenne par plage) pour de très longues envolées lyriques. On s'imagine aisément vagabonder dans les plaines gelées d'islande entourés de petits êtres fantastiques...
On attend la suite avec impatience !
Nos petits islandais ont vraiment fais fort. Après un deuxième album fort prometteur (on attends toujours la réedition du premier), ce troisième opus marque vraiment un tournant. Un gros travail d'arrangement et surtout au niveau de la voix, des mélodies plus torturées, des morceaux toujours aussi longs (7 minutes en moyenne par plage) pour de très longues envolées lyriques. On s'imagine aisément vagabonder dans les plaines gelées d'islande entourés de petits êtres fantastiques...
On attend la suite avec impatience !
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 20 janvier 2004 à 23 h 11 |
J'emprunte les mots d'un autre (j'espère qu'il me pardonnera, mais il dit tout...):
On part de rien, de zéro.
Puis, tout commence. On perd ses repères, ses préoccupations, sa rationalité, sa notion de la réalité, de la vie...
Le voyage ne sera pas éternel, mieux vaut en profiter tant que cela dure. Le paroxysme de l'intensité émotionnelle aura une fin qui sera rude.
On s'élève, on s'envole, on s'échappe... Plus rien ne sera comme avant, le bonheur semble une évidence accessible.
De si haut, l'Homme n'est plus, la nature seule demeure, belle et régénératrice, non destructrice...
Des chants, des mélodies et des harmonies circulent dans un ciel uniformément parfait et touchent des cœurs qui ne demandent qu'un peu de sang neuf.
La montée des âmes est paisible malgré la puissance phénoménale des flux qui s'entrechoquent.
...
L'espace est désormais peuplé d'entités impalpables nourries par la force de l'esprit et de l'amour.
...
Le néant approche lentement, nous pouvons maintenant nous laisser porter vers lui et mourir...
...
...
Sigur Ros, fin 2002, ( ), 8 titres sans noms, une voix d'ange, des mélodies d'une rare puissance, des guitares et des claviers divins, des arrangements somptueux...
( ), un disque pour les amoureux, les mélancoliques, les déprimés...
( ), un disque référence qui fait du bien à la musique et à nos vies...
Eh oui, la musique ne se résume pas à Radiohead, n'en déplaise à beaucoup, et heureusement pour les sceptiques comme moi (j'attends toujours la relève d'Airbag...). Quand des groupes ne ressemblent à rien d'autres et suscitent autant d'émotions, je ne peux que leur tirer mon chapeau. Quant à l'Islande, entre Björk, Mùm, Gus Gus & Emiliana Torrini...que de talent...mon dieu, que fait la France ???
On part de rien, de zéro.
Puis, tout commence. On perd ses repères, ses préoccupations, sa rationalité, sa notion de la réalité, de la vie...
Le voyage ne sera pas éternel, mieux vaut en profiter tant que cela dure. Le paroxysme de l'intensité émotionnelle aura une fin qui sera rude.
On s'élève, on s'envole, on s'échappe... Plus rien ne sera comme avant, le bonheur semble une évidence accessible.
De si haut, l'Homme n'est plus, la nature seule demeure, belle et régénératrice, non destructrice...
Des chants, des mélodies et des harmonies circulent dans un ciel uniformément parfait et touchent des cœurs qui ne demandent qu'un peu de sang neuf.
La montée des âmes est paisible malgré la puissance phénoménale des flux qui s'entrechoquent.
...
L'espace est désormais peuplé d'entités impalpables nourries par la force de l'esprit et de l'amour.
...
Le néant approche lentement, nous pouvons maintenant nous laisser porter vers lui et mourir...
...
...
Sigur Ros, fin 2002, ( ), 8 titres sans noms, une voix d'ange, des mélodies d'une rare puissance, des guitares et des claviers divins, des arrangements somptueux...
( ), un disque pour les amoureux, les mélancoliques, les déprimés...
( ), un disque référence qui fait du bien à la musique et à nos vies...
Eh oui, la musique ne se résume pas à Radiohead, n'en déplaise à beaucoup, et heureusement pour les sceptiques comme moi (j'attends toujours la relève d'Airbag...). Quand des groupes ne ressemblent à rien d'autres et suscitent autant d'émotions, je ne peux que leur tirer mon chapeau. Quant à l'Islande, entre Björk, Mùm, Gus Gus & Emiliana Torrini...que de talent...mon dieu, que fait la France ???
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 01 juillet 2004 à 01 h 08 |
On m'a fait découvrir ce disque de Sigur Ros il y a peu de temps mais j'ai tout de suite adoré.
C'est vraiment le genre de musique que tout le monde recherche surtout dans les périodes de stress.
En tous cas, j'ai enfin trouvé avec Sigur Ros une musique et une sonorité qui me permet de m'évader de ce monde souvent trop bruyant et "pressé".
L'ambiance très calme et les voix douces de ce groupe envoûtant ne laissent pas beaucoup de monde indifférent je pense, et pour ceux qui ne connaissent pas... il faut à tout prix découvrir ce groupe !!!
C'est vraiment le genre de musique que tout le monde recherche surtout dans les périodes de stress.
En tous cas, j'ai enfin trouvé avec Sigur Ros une musique et une sonorité qui me permet de m'évader de ce monde souvent trop bruyant et "pressé".
L'ambiance très calme et les voix douces de ce groupe envoûtant ne laissent pas beaucoup de monde indifférent je pense, et pour ceux qui ne connaissent pas... il faut à tout prix découvrir ce groupe !!!
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 24 septembre 2004 à 22 h 08 |
L'homogénéité de ce disque peut peut-être le rendre plat à la première écoute, l'ouverture et la clôture s'imposant comme LES chansons de cet album.
Pourtant en écoutant plus attentivement, on glisse dans se monde à part, entre parenthèses, où on se sent flotter au milieu d'une multitude d'émotions, passant de la sérénité à la tristesse ; on est happé dans cet album comme dans un livre : chaque chapitre étant lié par une trame mais racontant une histoire précise.
Pourtant en écoutant plus attentivement, on glisse dans se monde à part, entre parenthèses, où on se sent flotter au milieu d'une multitude d'émotions, passant de la sérénité à la tristesse ; on est happé dans cet album comme dans un livre : chaque chapitre étant lié par une trame mais racontant une histoire précise.
Parfait 17/20
Posté le 25 mars 2005 à 17 h 19 |
La première critique de l'album est la seule bonne. Cet album, sans être nécessairement raté, est décevant.
Nous y retrouvons peu de variétés d'ambiances et peu de sonorités diverses. Bref, ça s'étend, c'est long, c'est planant ... pour rien. Maintenant, il ne suffit pas de faire des pièces planantes de 15-20 minutes pour être génial ?? En plus, les mêmes foutus mots sont toujours répétés. À l'exception de la première et dernière pièces, les autres sont très loin de titres comme "Olsen Olsen" et "Avalon".
Je vais me procurer un album de Explosions In The Sky ou un Mùm, avant de me procurer ( ) de Sigur Ros.
C'est bien beau les longueurs, mais ça devient très long ces 72 minutes. Même si c'est quand même de la qualité, ce n'est rien d'autre que sympa.
Nous y retrouvons peu de variétés d'ambiances et peu de sonorités diverses. Bref, ça s'étend, c'est long, c'est planant ... pour rien. Maintenant, il ne suffit pas de faire des pièces planantes de 15-20 minutes pour être génial ?? En plus, les mêmes foutus mots sont toujours répétés. À l'exception de la première et dernière pièces, les autres sont très loin de titres comme "Olsen Olsen" et "Avalon".
Je vais me procurer un album de Explosions In The Sky ou un Mùm, avant de me procurer ( ) de Sigur Ros.
C'est bien beau les longueurs, mais ça devient très long ces 72 minutes. Même si c'est quand même de la qualité, ce n'est rien d'autre que sympa.
Sympa 14/20
Posté le 08 avril 2005 à 14 h 42 |
Tiens, c'est quoi ce disque ?
Ha ça y est, j'ai trouvé ! C'est le mélange d'un texte de Poe, d'une berceuse rassurante, d'un orage apaisant, d'une déclaration d'amour hésitante, d'un pas feutré de félin, d'une prière passionnée, d'un bain aux huiles, d'une carresse dans les cheveux.
J'en ai même entendu dire que ça ressemblait à de l'anxiolitique sous forme de décibels ... Fermez les yeux, tout doucement ... Chuuuuut...
Ha ça y est, j'ai trouvé ! C'est le mélange d'un texte de Poe, d'une berceuse rassurante, d'un orage apaisant, d'une déclaration d'amour hésitante, d'un pas feutré de félin, d'une prière passionnée, d'un bain aux huiles, d'une carresse dans les cheveux.
J'en ai même entendu dire que ça ressemblait à de l'anxiolitique sous forme de décibels ... Fermez les yeux, tout doucement ... Chuuuuut...
Parfait 17/20
Posté le 03 août 2005 à 08 h 53 |
Problématique : musicalement et sincèrement, "()" est-il un bon disque ?
Contexte : Thom Yorke et Björk sortent de tournées mondiales harassantes et ont trois siècles de sommeil à rattraper ... Ils trouvent en ce groupe islandais la solution à tous leurs problèmes. Thom est un mec cool et reconnaissant, et les invite au Stade de France juste après la sortie de leur album "Agaetis Byrjun" ; Björk dit en interview (en promo de "Vespertine", album très casanier au charme fou) que le fait d'entendre Sigur Ròs à la radio la fait chialer. Le buzz est créé, les opticiens sont sur le pied de guerre, ça va peindre des lunettes dans les chaumières.
Premier contact : fin 2002, Takichan a 17 ans, il vient d'arrêter le hip hop pour d'obscures raisons, mais demeure un insomniaque de génie et fier de l'être (surtout sur le Web, sur lequel il passe beaucoup de temps). Il a besoin de nouveau musicalement parlant et qu'apprend t-il ? ... Sigur Ròs, le groupe de tueurs islandais adulés par Radiohead et Björk, tellement barré qu'il joue de la guitare avec un archet de cello ... Wahou ! J'achète, ça va me changer !
Première écoute : Un bruit de porte, comme l'entrée dans un monde entre parenthèses, une mélodie très épurée, trop fort! puis le deuxième morceau marque l'entrée d'une batterie pépère, c'est bon, la troisième piste diffuse une mélodie angélique ... c'en est trop, ce sont des génies et puis un déluge de réverb' vient à bout de moi, je m'endors en me disant que j'écouterais en détail les autres pistes le lendemain.
Jusque là, tout va bien, je peux le chroniquer et balancer un 19 comme pour "Agaetis Byrjun" mais <<avant d'ouvrir sa gueule, autant être sûr>> pour ne pas remettre un 19 inconsidéré.
Au fil du temps et des rencontres, Takichan découvre des artistes fascinés par le silence, d'autres qui jouent de la guitare avec un archet de cello, d'autres qui font du bruit ... Mais pas un n'est aussi connu que Sigur Ròs, pourtant ce que ces artistes font est énorme et me transporte, surtout que ces artistes sont accessibles et ne sonnent pas silence, post-rock ou <<je n'ai qu'un archet avec la basse en [mode reverb on] pour t'endormir, petit ...>>
J'enlève mes lunettes et me décide à réécouter "()" sans m'endormir (ce qui est toujours arrivé en plus de 40 écoutes ! J'ai longtemps pensé que ce disque était mystique).
Les trois premières pistes, rien à dire, elles sont bien mais trop trop lentes et beaucoup de passages plats mais un certain calme s'installe, je ne peux le nier. La quatrième "Nothing Song", oui c'est ça, y'a rien :
le silence de 30 secondes après la chanson donne envie d'appuyer sur stop et d'aller pisser, un entracte dans ce cinéma de la musique ... La cinquième, la sixième : du réverb à en dégueuler sur tous les murs, mélodiquement, c'est vide, le batteur passe à tabac ses fûts après 6 ou 7 minutes de cette atmosphère inexistante, nul à chier ! La septième, un post-rock dans la tradition du n'importe quoi des classifications : "You Saille" dans une montée tout sauf obsédante et pesante, le tout se finissant dans un bazar sonore ne trahissant aucune tension. La huitième, ma préférée car vue en live, un arpège mignon sur coulis de réverb', puis un déluge sonore où tout le groupe massacre ses instruments, j'ai pas compris d'où venait la colère ... Et un bruit de porte qui se referme ... quelle coïncidence ! Pas très fin, me dis-je avec le temps.
Ah oui, je vous avais pas dit, il y a un quartet de cordes sur le disque, j'ai du mal à les entendre ... Bref, on a tous les éléments pour faire de la musique mais on n'entend rien, que du reverb', tellement que le Petit Prince aurait dit que c'est la consigne ... Et Takichan, trois ans après, comme un con, a retiré ses lunettes bariolées et se rend compte que les tunes gaspilées auraient pu servir à acheter des vrais disques où sont utilisés silence, bruit, cordes, archets et autres éléments en sachant pourquoi et surtout comment ils l'utilisent (cf. le site web de Sigur Ròs, qui parle de tout sauf de musique). De quoi dégouter d'écouter de la musique ...
J'ai les yeux ouverts et je ne pourrai plus les refermer, je veux m'endormir tranquille sans être gêné par ces merdes qu'on encense à partir de compliments d'artistes reconnus ... Si c'est ça la consigne pour être musicalement bon, c'est triste ... Sincèrement.
Contexte : Thom Yorke et Björk sortent de tournées mondiales harassantes et ont trois siècles de sommeil à rattraper ... Ils trouvent en ce groupe islandais la solution à tous leurs problèmes. Thom est un mec cool et reconnaissant, et les invite au Stade de France juste après la sortie de leur album "Agaetis Byrjun" ; Björk dit en interview (en promo de "Vespertine", album très casanier au charme fou) que le fait d'entendre Sigur Ròs à la radio la fait chialer. Le buzz est créé, les opticiens sont sur le pied de guerre, ça va peindre des lunettes dans les chaumières.
Premier contact : fin 2002, Takichan a 17 ans, il vient d'arrêter le hip hop pour d'obscures raisons, mais demeure un insomniaque de génie et fier de l'être (surtout sur le Web, sur lequel il passe beaucoup de temps). Il a besoin de nouveau musicalement parlant et qu'apprend t-il ? ... Sigur Ròs, le groupe de tueurs islandais adulés par Radiohead et Björk, tellement barré qu'il joue de la guitare avec un archet de cello ... Wahou ! J'achète, ça va me changer !
Première écoute : Un bruit de porte, comme l'entrée dans un monde entre parenthèses, une mélodie très épurée, trop fort! puis le deuxième morceau marque l'entrée d'une batterie pépère, c'est bon, la troisième piste diffuse une mélodie angélique ... c'en est trop, ce sont des génies et puis un déluge de réverb' vient à bout de moi, je m'endors en me disant que j'écouterais en détail les autres pistes le lendemain.
Jusque là, tout va bien, je peux le chroniquer et balancer un 19 comme pour "Agaetis Byrjun" mais <<avant d'ouvrir sa gueule, autant être sûr>> pour ne pas remettre un 19 inconsidéré.
Au fil du temps et des rencontres, Takichan découvre des artistes fascinés par le silence, d'autres qui jouent de la guitare avec un archet de cello, d'autres qui font du bruit ... Mais pas un n'est aussi connu que Sigur Ròs, pourtant ce que ces artistes font est énorme et me transporte, surtout que ces artistes sont accessibles et ne sonnent pas silence, post-rock ou <<je n'ai qu'un archet avec la basse en [mode reverb on] pour t'endormir, petit ...>>
J'enlève mes lunettes et me décide à réécouter "()" sans m'endormir (ce qui est toujours arrivé en plus de 40 écoutes ! J'ai longtemps pensé que ce disque était mystique).
Les trois premières pistes, rien à dire, elles sont bien mais trop trop lentes et beaucoup de passages plats mais un certain calme s'installe, je ne peux le nier. La quatrième "Nothing Song", oui c'est ça, y'a rien :
le silence de 30 secondes après la chanson donne envie d'appuyer sur stop et d'aller pisser, un entracte dans ce cinéma de la musique ... La cinquième, la sixième : du réverb à en dégueuler sur tous les murs, mélodiquement, c'est vide, le batteur passe à tabac ses fûts après 6 ou 7 minutes de cette atmosphère inexistante, nul à chier ! La septième, un post-rock dans la tradition du n'importe quoi des classifications : "You Saille" dans une montée tout sauf obsédante et pesante, le tout se finissant dans un bazar sonore ne trahissant aucune tension. La huitième, ma préférée car vue en live, un arpège mignon sur coulis de réverb', puis un déluge sonore où tout le groupe massacre ses instruments, j'ai pas compris d'où venait la colère ... Et un bruit de porte qui se referme ... quelle coïncidence ! Pas très fin, me dis-je avec le temps.
Ah oui, je vous avais pas dit, il y a un quartet de cordes sur le disque, j'ai du mal à les entendre ... Bref, on a tous les éléments pour faire de la musique mais on n'entend rien, que du reverb', tellement que le Petit Prince aurait dit que c'est la consigne ... Et Takichan, trois ans après, comme un con, a retiré ses lunettes bariolées et se rend compte que les tunes gaspilées auraient pu servir à acheter des vrais disques où sont utilisés silence, bruit, cordes, archets et autres éléments en sachant pourquoi et surtout comment ils l'utilisent (cf. le site web de Sigur Ròs, qui parle de tout sauf de musique). De quoi dégouter d'écouter de la musique ...
J'ai les yeux ouverts et je ne pourrai plus les refermer, je veux m'endormir tranquille sans être gêné par ces merdes qu'on encense à partir de compliments d'artistes reconnus ... Si c'est ça la consigne pour être musicalement bon, c'est triste ... Sincèrement.
Inaudible ! ! ! 0/20
Posté le 13 septembre 2005 à 22 h 19 |
Je dois avouer que je ne connaissais pas bien ce groupe avant l'écoute de ce disque, et que je partais plutôt sur un à priori positif. Donc, je mets la galette dans le mange-disque et j'écoute de bout en bout. Ma première impression : qu'est-ce que c'est que ce machin ! J'écoute à nouveau, une fois deux fois et là je comprends : c'est un canular ! Des morceaux improbables, sans queue ni tête se succèdent le tout faisant rouler une langue inventée pour l'occasion. C'est vrai qu'au début on est assez supris par ce mélange étonnant, mais en ce qui me concerne la magie est passée assez vite.
On finit par se demander s'il ne s'agit pas d'une bande de jeunes farceurs qui se sont dit : "On va piéger tous les mondains germano-pratins en sortant une caricature hyper pompeuse bourrée de clichés et d'idées pseudo-révolutionnaires". Et là je me dis ces types sont des génies, mais que personne ne va tomber dans le panneau, car une certaine attention musicale on déjoue l'imposture en deux écoutes !
Hélas ! Quelle déception : ce n'est pas une blague, les mecs y croient à mort à leur farce musicale, et ils sont pas les seuls. En effet, ils ont réussi à drainer tout une foule de béni-ouiouis qui vous regardent de travers si vous osez applaudir au milieu d'un morceau !
C'est dommage : s'ils ne se prenaient pas tant au sérieux ça aurait pu être intéressant. Mais bon c'est pas grave, je me suis bien marrer quand même avec ce disque. J'ai hâte d'écouter le nouveau.
En résumé : musicalement c'est immonde, mais il y a un potentiel comique assez intéressant.
On finit par se demander s'il ne s'agit pas d'une bande de jeunes farceurs qui se sont dit : "On va piéger tous les mondains germano-pratins en sortant une caricature hyper pompeuse bourrée de clichés et d'idées pseudo-révolutionnaires". Et là je me dis ces types sont des génies, mais que personne ne va tomber dans le panneau, car une certaine attention musicale on déjoue l'imposture en deux écoutes !
Hélas ! Quelle déception : ce n'est pas une blague, les mecs y croient à mort à leur farce musicale, et ils sont pas les seuls. En effet, ils ont réussi à drainer tout une foule de béni-ouiouis qui vous regardent de travers si vous osez applaudir au milieu d'un morceau !
C'est dommage : s'ils ne se prenaient pas tant au sérieux ça aurait pu être intéressant. Mais bon c'est pas grave, je me suis bien marrer quand même avec ce disque. J'ai hâte d'écouter le nouveau.
En résumé : musicalement c'est immonde, mais il y a un potentiel comique assez intéressant.
Immonde ! 2/20
Posté le 21 septembre 2005 à 14 h 02 |
( ) : Un des disques les plus controversés de l'histoire du rock.
D'un côté les critiques dytirhambiques de ceux qui voient ici les nouveaux maitres du rock instru avec des compos maaaaaaaaaagnifiques ; de l'autre ceux qui voient une bandes de gugusses qui s'amusent à mettre de la reverb' partout où c'est possible.
Bin, en fait, je suis un peu des deux côtés.
Je pourrais très bien mettre 20 pour les 4 pemières chansons, à faire pleurer un lampadaire, bien qu' un peu lentes. Ou aussi pour la superbe voix de Jonsi réellement inimitable ... Ou aussi pour la n° 8 particulièrement réussie.
Ou un zéro bien senti pour les 'chansons' 5 et 6, ou plutôt de longues plages de reverb' léthargiques, où filmer sa grand-mère en train de dormir dans le transat' est plus intéressant, ou aussi pour les 'You Ssa' bien irritants à la longue et puis pour les déchainements d'instruments qui me réveillent de mon doux sommeil ...
Alors oui, cet album est très bon et très mauvais à la fois, j'éspère juste qu'au prochaine album ils garderont le bon ... et enlèveront le mauvais (très rare ça !)
D'un côté les critiques dytirhambiques de ceux qui voient ici les nouveaux maitres du rock instru avec des compos maaaaaaaaaagnifiques ; de l'autre ceux qui voient une bandes de gugusses qui s'amusent à mettre de la reverb' partout où c'est possible.
Bin, en fait, je suis un peu des deux côtés.
Je pourrais très bien mettre 20 pour les 4 pemières chansons, à faire pleurer un lampadaire, bien qu' un peu lentes. Ou aussi pour la superbe voix de Jonsi réellement inimitable ... Ou aussi pour la n° 8 particulièrement réussie.
Ou un zéro bien senti pour les 'chansons' 5 et 6, ou plutôt de longues plages de reverb' léthargiques, où filmer sa grand-mère en train de dormir dans le transat' est plus intéressant, ou aussi pour les 'You Ssa' bien irritants à la longue et puis pour les déchainements d'instruments qui me réveillent de mon doux sommeil ...
Alors oui, cet album est très bon et très mauvais à la fois, j'éspère juste qu'au prochaine album ils garderont le bon ... et enlèveront le mauvais (très rare ça !)
Moyen 10/20
Posté le 10 octobre 2006 à 22 h 35 |
() est un OVNI musical. Et comme tout objet étrange, il peut attirer ou rebuter. Personnellement, dès la première écoute, () m'a agréablement surpris alors que je ne connaissais absolument pas l'existence de Sigur Ros il y a de cela 3 ans. La force première de leur musique éthérée est sa capacité à vous apaiser. Cette force viendrait-elle de la juxtaposition d'une guitare avare en notes et d'un jeu de batterie apparemment imparfait ou bien du nappage électronique omniprésent rappelant les hivers islandais et de cette voix instrumentalisée ? La réponse à cette question semble futile tant la musique de Sigur Ros touche à l'âme. Depuis, j'ai fait l'acquisition de deux autres albums du groupe sans que ceux-ci m'aient été imposés par un quelconque vendeur de salade et alors que je n'ai toujours pas de lecteur MP3...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 03 janvier 2008 à 11 h 11 |
Un disque sublime. Un hymne à la beauté, à la mélancolie, à la subtilité et à la lenteur. Un disque d'une grande cohérence, des titres qui se confondent et se différencient subtilement. Cette musique est une plongée dans l'inconscient, dans le rêve. Pourtant la recette est 'presque' simple: une batterie douce, des guitares cristallines jouées avec ou sans archet, des cordes brumeuses, des nappes de claviers (orgue, piano ou harmonium) en apesanteur et une voix sublime. Dès le début "Vaka" vous entraine dans un univers onirique, triste que l'on ne quittera plus jusqu'à la fin du disque.
Pour finir, disons qu'il s'agit d'un disque vraiment étrange, unique. Un sentiment de surplace (proche encore une fois du rêve) règne. Dans la discographie de Sigur Rós, il est une prenthèse ( ) de magie, un disque à part. Pour nous, il est une œuvre inclassable, un chef-d'œuvre.
Pour finir, disons qu'il s'agit d'un disque vraiment étrange, unique. Un sentiment de surplace (proche encore une fois du rêve) règne. Dans la discographie de Sigur Rós, il est une prenthèse ( ) de magie, un disque à part. Pour nous, il est une œuvre inclassable, un chef-d'œuvre.
Intemporel ! ! ! 20/20
En ligne
318 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages