Sigur Rós
Paris [Olympia] - mardi 12 juillet 2005 |
XSilence, que Dieu a auréolé de Sa gloire céleste, m'a donné les mots pour relater l'antépénultième concert auquel j'ai assisté.
Nonobstant toute notion de 'hype' (effectivement, à leur époque, j'ai trouvé que Agaetis Byrjun et () défouraillaient les cages à miel), je me rendis donc à l'Olympia.
Principal enseignement de la soirée : je suis vulnérable et j'ai encore offert mon fondement en holocauste à cette industrie alambiquée dont le but est de nous peindre les lunettes avec ces groupes soi-disant spleenétiques, qui m'ont bien fait rigoler ce mardi soir ... Malheureusement, on n'a pas toujours le physique de son humour, et tant que ça pourrit l'ambiance de cette salle légendaire, transformée le temps d'un soir en bar PMU, c'est bon à prendre ... "Hey, t'as pas une autre bière" serais-je tenté de demander à l'huluberlu installé à mes côtés ; "Saperlipopette, bien sûr que non" (car contrairement au bar PMU, ici, c'est communion de masse entre gens civilisés, on attend la fin des passages "speed" pour passer en [mode cris de pingouins on] et quand on reconnaît un morceau, pareil ...)
D'un point de vue strictement tympanique, Sigur Ros nous a gratifié d'une prestation anecdotique, éclairée par de jolies projections, brillant par leur naïveté (la pluie d'étoiles, par exemple) et ne reflétant pas exactement la platitude de ce qui se passait sur scène, tant c'était soporifique ... D'ailleurs, ni le chant en Hopelandais, ni l'idée que Jonsi eut pu dire "J'aime les bananes, parce qu'il n'y a pas d'os dedans", ont pu changer la donne ...
Les accélérations de rythme ne cassaient aucune tension, juste la vue d'un batteur (-très pro au demeurant-) attendant son heure pour cogner sur ses fûts, et c'est tout, point de vue timing, ils se démerdent bien. Le plus marrant, c'est que de l'autre côté de la scène, ça se déchaîne comme si le concert avait été simple et efficace! J'aimerais bien voir ce jeune public à un concert de true black metal, me fait-on remarquer ...
Effectivement, car émotivement parlant, fallait être aussi fragile qu'un matériau polymère dans sa zone de striction pour arriver à headbangger sur "Ny Batteri" (dont la version jouée ce soir-là puait le vieux rat moisi) !
Bref, l'australopithèque que je suis, aurait préféré qu'ils jouent en salopette pour faire les sympas, car ça puait le mouflon à l'Olympia en ce mardi 12 juillet, à rebrousse-poil de tout concert riche en atmosphères prenantes et explosions de sentiments ... Bienheureux les groupes qui ne confient leur vie à personne, même si c'est pas à l'Olympia qu'il faut avoir l'espoir de les croiser.
Je me serais bien fait un gato malélivé sur le chemin du retour (et de la chro), au lieu de cela, j'ai ruminé que "prouver que j'ai raison serait accorder que je puisse avoir tort", et seule une apagogie subtilement habillée de mauvaise foi pourrait me faire démordre qu'on n'a pas vu concert plus pitoyable depuis la reformation du plus grand groupe de rock de tous les temps ...
Nonobstant toute notion de 'hype' (effectivement, à leur époque, j'ai trouvé que Agaetis Byrjun et () défouraillaient les cages à miel), je me rendis donc à l'Olympia.
Principal enseignement de la soirée : je suis vulnérable et j'ai encore offert mon fondement en holocauste à cette industrie alambiquée dont le but est de nous peindre les lunettes avec ces groupes soi-disant spleenétiques, qui m'ont bien fait rigoler ce mardi soir ... Malheureusement, on n'a pas toujours le physique de son humour, et tant que ça pourrit l'ambiance de cette salle légendaire, transformée le temps d'un soir en bar PMU, c'est bon à prendre ... "Hey, t'as pas une autre bière" serais-je tenté de demander à l'huluberlu installé à mes côtés ; "Saperlipopette, bien sûr que non" (car contrairement au bar PMU, ici, c'est communion de masse entre gens civilisés, on attend la fin des passages "speed" pour passer en [mode cris de pingouins on] et quand on reconnaît un morceau, pareil ...)
D'un point de vue strictement tympanique, Sigur Ros nous a gratifié d'une prestation anecdotique, éclairée par de jolies projections, brillant par leur naïveté (la pluie d'étoiles, par exemple) et ne reflétant pas exactement la platitude de ce qui se passait sur scène, tant c'était soporifique ... D'ailleurs, ni le chant en Hopelandais, ni l'idée que Jonsi eut pu dire "J'aime les bananes, parce qu'il n'y a pas d'os dedans", ont pu changer la donne ...
Les accélérations de rythme ne cassaient aucune tension, juste la vue d'un batteur (-très pro au demeurant-) attendant son heure pour cogner sur ses fûts, et c'est tout, point de vue timing, ils se démerdent bien. Le plus marrant, c'est que de l'autre côté de la scène, ça se déchaîne comme si le concert avait été simple et efficace! J'aimerais bien voir ce jeune public à un concert de true black metal, me fait-on remarquer ...
Effectivement, car émotivement parlant, fallait être aussi fragile qu'un matériau polymère dans sa zone de striction pour arriver à headbangger sur "Ny Batteri" (dont la version jouée ce soir-là puait le vieux rat moisi) !
Bref, l'australopithèque que je suis, aurait préféré qu'ils jouent en salopette pour faire les sympas, car ça puait le mouflon à l'Olympia en ce mardi 12 juillet, à rebrousse-poil de tout concert riche en atmosphères prenantes et explosions de sentiments ... Bienheureux les groupes qui ne confient leur vie à personne, même si c'est pas à l'Olympia qu'il faut avoir l'espoir de les croiser.
Je me serais bien fait un gato malélivé sur le chemin du retour (et de la chro), au lieu de cela, j'ai ruminé que "prouver que j'ai raison serait accorder que je puisse avoir tort", et seule une apagogie subtilement habillée de mauvaise foi pourrait me faire démordre qu'on n'a pas vu concert plus pitoyable depuis la reformation du plus grand groupe de rock de tous les temps ...
Très mauvais 4/20 | par Takichan |
Photos par Vince. http://www.nonewsweb.com/
Setlist :
Intro
Glósóli
Ný batterí
Svefn-g-englar
Sæglópur
Vaka
Njósnavélin
Sé lest
Gong
Andvari
Olsen olsen
Hafssól
Popplagið
Setlist :
Intro
Glósóli
Ný batterí
Svefn-g-englar
Sæglópur
Vaka
Njósnavélin
Sé lest
Gong
Andvari
Olsen olsen
Hafssól
Popplagið
Posté le 03 août 2005 à 15 h 40 |
Pour que toute information soit valable, il lui faut un contre-point.
J'étais à L'Olympia ce soir là pour assister au concert, comme je l'avais été en février 2003 au Grand Rex, ou encore à La Grande Halle de la Villette pour l'Odin Raven Magic en Septembre 2004.
Le concert a démarré, il est vrai mollement, les deux premiers titres relevant plus de la rêverie sonore que d'un concert à proprement parler.
Ny Batteri signe le véritable début du concert. lL chanson est rangée et câlée comme il se doit. La voix de Jonsi ne pousse peut-être pas autant qu'avant, mais déjà les coups de buttoir du batteur réveillent après ce départ poussif, au cours duquel le groupe apparaissait seulement derrière un voile (ce qui là d'un intérêt assez faible, passons...)
Après quelques classiques de l'époque "Agaetis Byrjun" ("Svefn-G-Englar" notamment), le concert atteint des sommets d'émotion avec "Gong", sans jamais nous laisser retomber. Me trouvant un peu en retrait légèrement sur le côté du devant de la scène, je profite à plein de la superbe accoustique de la salle. A partir de ce moment là, le concert est vraiment bon (j'avoue être fan du groupe, je pars ainsi en terrain conquis d'avance).
Le groupe enchaîne les tubes ("Olsen Olsen", "Vidrar Vel Til Loftarasa", "Vaka", "Milano", "Haffsol", "Popplagid"...).
Le seul regret que j'ai pour ce concert, est que le groupe a très peu livré de son nouvelle album, six chansons au total dont "Milano" et "Gong" qui étaient déjà connus des fans. Toujours est-il que le concert était très bon, et la prestation du groupe non dénuée d'émotion ("Hafssol", "Vaka", "Gong"...). Pour ce qui est des critiques, la naïveté affichée est l'identité même du groupe. Voir pour cela les sessions Hlemmur, ou encore le projet solo du chanteur qui s'appelle "Frakkur".
J'étais à L'Olympia ce soir là pour assister au concert, comme je l'avais été en février 2003 au Grand Rex, ou encore à La Grande Halle de la Villette pour l'Odin Raven Magic en Septembre 2004.
Le concert a démarré, il est vrai mollement, les deux premiers titres relevant plus de la rêverie sonore que d'un concert à proprement parler.
Ny Batteri signe le véritable début du concert. lL chanson est rangée et câlée comme il se doit. La voix de Jonsi ne pousse peut-être pas autant qu'avant, mais déjà les coups de buttoir du batteur réveillent après ce départ poussif, au cours duquel le groupe apparaissait seulement derrière un voile (ce qui là d'un intérêt assez faible, passons...)
Après quelques classiques de l'époque "Agaetis Byrjun" ("Svefn-G-Englar" notamment), le concert atteint des sommets d'émotion avec "Gong", sans jamais nous laisser retomber. Me trouvant un peu en retrait légèrement sur le côté du devant de la scène, je profite à plein de la superbe accoustique de la salle. A partir de ce moment là, le concert est vraiment bon (j'avoue être fan du groupe, je pars ainsi en terrain conquis d'avance).
Le groupe enchaîne les tubes ("Olsen Olsen", "Vidrar Vel Til Loftarasa", "Vaka", "Milano", "Haffsol", "Popplagid"...).
Le seul regret que j'ai pour ce concert, est que le groupe a très peu livré de son nouvelle album, six chansons au total dont "Milano" et "Gong" qui étaient déjà connus des fans. Toujours est-il que le concert était très bon, et la prestation du groupe non dénuée d'émotion ("Hafssol", "Vaka", "Gong"...). Pour ce qui est des critiques, la naïveté affichée est l'identité même du groupe. Voir pour cela les sessions Hlemmur, ou encore le projet solo du chanteur qui s'appelle "Frakkur".
Très bon 16/20
Posté le 03 août 2005 à 16 h 15 |
Dire que j'attendais ce concert serait en deça de la réalité. Armé de mon précieux billet, j'entrais donc dans l'Olympia dans un état second, mais tout en me disant "Bon,comment ça va être ?", bien qu'extrêmement confiant, vues les prestations du groupe sur scéne.
Après la belle prestation d'Amina et quelques longues minutes d'attente, Jonsi et sa troupe arrivaient et, d'entrée de jeu, nous livraient en offrande un "Glosoli" absolument magnifique joué avec un rideau transparent devant le groupe. Et là, on comprend que SIGUR ROS, sur scène, c'est autre chose. On n'est plus là, on décolle, on se retrouve sur une espèce de chemin spatial sur lequel on croise des elfes et des anges chantant en "Hopelandic", dans des paysages incitant à la rêverie et à l'introspection.
Suit "Ny batteri", le classique du groupe, plus impressionnant encore que sur l'album, si cela était possible ; puis un "Svfen-G-englar" du même effet, puis quatre nouveautés qui laissent présager d'un Takk, à sortir le 12 septembre, tout simplement énorme !
Viennent, pour conclure, trois anciennes chansons et pas des moindres : "Vaka", "Vidrar Vel Til Loftarasa" et "Haffsol", qui laissent le public pantois, béât de bonheur et d'admiration devant tant de beauté, de grâce et d'intensité.
Le rappel nous permet de ne pas retomber en entendant ni plus ni moins que "Olsen Olsen" et "Popplagid", cette dernière, et donc le show, prenant fin d'une façon speedée du meilleur effet, magnifiée par l'apport du quatuor de cordes accompagnant le groupe.
Toute la bande vient ensuite saluer à la manière d'une troupe de théâtre tout en applaudissant le public, alors que sur le rideau où s'affichent les visuels du groupe se détache un énorme "Takk", titre du nouvel album ... et traduction islandaise de "merci".
Merci, c'est ce que l'on a envie de leur dire, de leur crier à travers quelques larmes de bonheur. Fantastique !!!
Après la belle prestation d'Amina et quelques longues minutes d'attente, Jonsi et sa troupe arrivaient et, d'entrée de jeu, nous livraient en offrande un "Glosoli" absolument magnifique joué avec un rideau transparent devant le groupe. Et là, on comprend que SIGUR ROS, sur scène, c'est autre chose. On n'est plus là, on décolle, on se retrouve sur une espèce de chemin spatial sur lequel on croise des elfes et des anges chantant en "Hopelandic", dans des paysages incitant à la rêverie et à l'introspection.
Suit "Ny batteri", le classique du groupe, plus impressionnant encore que sur l'album, si cela était possible ; puis un "Svfen-G-englar" du même effet, puis quatre nouveautés qui laissent présager d'un Takk, à sortir le 12 septembre, tout simplement énorme !
Viennent, pour conclure, trois anciennes chansons et pas des moindres : "Vaka", "Vidrar Vel Til Loftarasa" et "Haffsol", qui laissent le public pantois, béât de bonheur et d'admiration devant tant de beauté, de grâce et d'intensité.
Le rappel nous permet de ne pas retomber en entendant ni plus ni moins que "Olsen Olsen" et "Popplagid", cette dernière, et donc le show, prenant fin d'une façon speedée du meilleur effet, magnifiée par l'apport du quatuor de cordes accompagnant le groupe.
Toute la bande vient ensuite saluer à la manière d'une troupe de théâtre tout en applaudissant le public, alors que sur le rideau où s'affichent les visuels du groupe se détache un énorme "Takk", titre du nouvel album ... et traduction islandaise de "merci".
Merci, c'est ce que l'on a envie de leur dire, de leur crier à travers quelques larmes de bonheur. Fantastique !!!
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 20 août 2005 à 16 h 06 |
J'attendais cette date avec impatience. J'ai toujours aimé Sigur Rós, leur musique est peut-être facile avec des grosses ficelles, de la reverb et tout et tout, mais bon, l'essentiel dans tout cela c'est que ca te touche, pour ma part j'ai toujours été touché. Et depuis le concert de la Villette l'automne dernier j'avais vraiment hâte mais alors vraiment hâte de les revoir.
Bref, j'arrive à l'Olympia avec enthiousiasme, prêt a revivre une nouvelle belle soirée. Malheureusement pour moi, Amina avait déja commencé, le set est vraiment bon, je passe un agréable moment, même pas le temps d'aller chercher de quoi boire.
Voici venu le tour de Sigur Rós, et là, le désastre, je vais faire court pour ne pas paraître aigri, mauvaise foi, ou autre mais ce concert était vraiment nul. Bien sur, la plupart des chansons je les connais et je les aime, mais dans un concert je m'en fous assez fortement. A la Villette, c'était de l'inédit et j'ai pris une claque. Là, je me suis ennuyé profond. Les nouvelles compos m'on l'air bof, (j'attends quand même de les écouter sur platine), mais putain que c'était insipide !!! Je ne parle même pas des anciennes chansons, franchement autant avoir une grosse sono et mettre leurs CD à fond. C'était du copié-collé vomitif. C'était d'un long. Ras la casquette de ce concert. Et puis gros désavantage d'un live de Sigur Rós, c'est qu'il faut écouter debout, et sur ce point je suis formel, ce groupe est fait pour être écouté allongé. J'attends la personne qui me contradira.
En conclusion je dirais nul.
Bref, j'arrive à l'Olympia avec enthiousiasme, prêt a revivre une nouvelle belle soirée. Malheureusement pour moi, Amina avait déja commencé, le set est vraiment bon, je passe un agréable moment, même pas le temps d'aller chercher de quoi boire.
Voici venu le tour de Sigur Rós, et là, le désastre, je vais faire court pour ne pas paraître aigri, mauvaise foi, ou autre mais ce concert était vraiment nul. Bien sur, la plupart des chansons je les connais et je les aime, mais dans un concert je m'en fous assez fortement. A la Villette, c'était de l'inédit et j'ai pris une claque. Là, je me suis ennuyé profond. Les nouvelles compos m'on l'air bof, (j'attends quand même de les écouter sur platine), mais putain que c'était insipide !!! Je ne parle même pas des anciennes chansons, franchement autant avoir une grosse sono et mettre leurs CD à fond. C'était du copié-collé vomitif. C'était d'un long. Ras la casquette de ce concert. Et puis gros désavantage d'un live de Sigur Rós, c'est qu'il faut écouter debout, et sur ce point je suis formel, ce groupe est fait pour être écouté allongé. J'attends la personne qui me contradira.
En conclusion je dirais nul.
Nul 3/20
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