Sigur Rós
Lyon [Le Transbordeur] - jeudi 17 novembre 2005 |
Et oui, j'étais là ce soir du 17 novembre au Transbordeur pour mon premier concert de Sigur Rós.
D'abord la salle, je ne la connaissais pas et je vous la conseille : beau lieu, bonne acoustique, des places assises en escaliers dans le fond. Moi j'étais devant bien sûr ! Il faisait chaud, on sentait la tension monter.
Je ne décrirai pas la première partie car ce n'est pas le sujet principal mais quand même ... C'était Amina : le quatuor à cordes islandais qui accompagne Sigur Ros sur scène et en studio. Hum ... qu'elles étaient mignonnes ces petites Islandaises et qu'elles jouaient bien de plein d'instruments (de la scie musicale à un moment !). Bon je m'arrête là pour ces demoiselles et j'attaque le gros morceau.
Bien sûr nos quatre islandais étaient là pour jouer principalement leur dernier LP (Takk). Et on a senti tout de suite que chez eux, tout est maîtrisé, contrôlé : de vrais pros ! La mise en scène dès le départ sur l'enchainement de "Takk" et "Glosoli": voile blanc opaque, on aperçoit les ombres des quatre musiciens, celle du batteur est démesurément grande !
Et le son monte, monte, ça crie de bonheur dans l'assemblée. je ressens des frissons. Ce "Glosoli" est vraiment un hit en concert.
Et puis ils enchaînent les morceaux, entrecoupés par des tout petits "thank you" venant du chanteur. Ils reprendront tout le dernier album (il me semble) et l'entrecouperont de morceaux de Ágætis Byrjun, quelques morceaux de l'album ( ), trop peu à mon goût malheureusement. Et voilà, il faut dire que ces gens ont fait ce concert comme de vrais pros et c'est peut-être là le problème. Ils sont excellents sur scène, sans faille (le jeu du batteur est d'une précision millimétrique, le bassiste carré, le clavier posé et concentré et le chanteur habité), la concentration n'est pas un vain mot chez eux. Mais mon Dieu ! ça sonnait vraiment trop comme les disques. Moi qui connais par coeur leurs titres je n'ai eu aucune surprise, c'était idem ! Ah si ! Peut-être sur un morceau, le chanteur a posé un silence très long, un moment assez émouvant et ils ont repris vraiment tous ensemble à la même milliseconde. voilà c'était la seule 'improvisation' que j'ai remarqué.
Ce côté là m'a chiffoné et en même temps, peut-être qu'il faut se faire à l'idée que telle est leur conception de leur musique. Ces quatre gars sont vraiment connectés ; moment très émouvant, le plus beau du concert pour moi, lorqu'ils se sont tous rapprochés pour jouer le dernier morceau de l'album Takk. Ce morceau contient en lui de longs silences et le tempo est très lent. Ils se rapprochent tous du mec au clavier, le chanteur se met à l'orgue, le batteur joue sur un autre clavier et le bassiste fait son job. Ce morceau est tellement lent (plus lent encore que la version album) que les silences font ressentir la pulse intérieure de chacun et à chaque fois les quatre retombent sur leurs pattes. C'est de la télépathie.
Le concert a fini en apothéose le voile opaque blanchâtre est retombé pour le dernier morceau de l'album ( ), une tuerie !
Oui c'est vrai, j'adore ce que m'apporte Sigur Rós mais il faudra que je me fasse à l'idée que ces gens là n'improvisent pas, ne laissent rien au hasard et sont définitivement de vrais professionnels de la musique (à l'américaine quoi).
D'abord la salle, je ne la connaissais pas et je vous la conseille : beau lieu, bonne acoustique, des places assises en escaliers dans le fond. Moi j'étais devant bien sûr ! Il faisait chaud, on sentait la tension monter.
Je ne décrirai pas la première partie car ce n'est pas le sujet principal mais quand même ... C'était Amina : le quatuor à cordes islandais qui accompagne Sigur Ros sur scène et en studio. Hum ... qu'elles étaient mignonnes ces petites Islandaises et qu'elles jouaient bien de plein d'instruments (de la scie musicale à un moment !). Bon je m'arrête là pour ces demoiselles et j'attaque le gros morceau.
Bien sûr nos quatre islandais étaient là pour jouer principalement leur dernier LP (Takk). Et on a senti tout de suite que chez eux, tout est maîtrisé, contrôlé : de vrais pros ! La mise en scène dès le départ sur l'enchainement de "Takk" et "Glosoli": voile blanc opaque, on aperçoit les ombres des quatre musiciens, celle du batteur est démesurément grande !
Et le son monte, monte, ça crie de bonheur dans l'assemblée. je ressens des frissons. Ce "Glosoli" est vraiment un hit en concert.
Et puis ils enchaînent les morceaux, entrecoupés par des tout petits "thank you" venant du chanteur. Ils reprendront tout le dernier album (il me semble) et l'entrecouperont de morceaux de Ágætis Byrjun, quelques morceaux de l'album ( ), trop peu à mon goût malheureusement. Et voilà, il faut dire que ces gens ont fait ce concert comme de vrais pros et c'est peut-être là le problème. Ils sont excellents sur scène, sans faille (le jeu du batteur est d'une précision millimétrique, le bassiste carré, le clavier posé et concentré et le chanteur habité), la concentration n'est pas un vain mot chez eux. Mais mon Dieu ! ça sonnait vraiment trop comme les disques. Moi qui connais par coeur leurs titres je n'ai eu aucune surprise, c'était idem ! Ah si ! Peut-être sur un morceau, le chanteur a posé un silence très long, un moment assez émouvant et ils ont repris vraiment tous ensemble à la même milliseconde. voilà c'était la seule 'improvisation' que j'ai remarqué.
Ce côté là m'a chiffoné et en même temps, peut-être qu'il faut se faire à l'idée que telle est leur conception de leur musique. Ces quatre gars sont vraiment connectés ; moment très émouvant, le plus beau du concert pour moi, lorqu'ils se sont tous rapprochés pour jouer le dernier morceau de l'album Takk. Ce morceau contient en lui de longs silences et le tempo est très lent. Ils se rapprochent tous du mec au clavier, le chanteur se met à l'orgue, le batteur joue sur un autre clavier et le bassiste fait son job. Ce morceau est tellement lent (plus lent encore que la version album) que les silences font ressentir la pulse intérieure de chacun et à chaque fois les quatre retombent sur leurs pattes. C'est de la télépathie.
Le concert a fini en apothéose le voile opaque blanchâtre est retombé pour le dernier morceau de l'album ( ), une tuerie !
Oui c'est vrai, j'adore ce que m'apporte Sigur Rós mais il faudra que je me fasse à l'idée que ces gens là n'improvisent pas, ne laissent rien au hasard et sont définitivement de vrais professionnels de la musique (à l'américaine quoi).
Parfait 17/20 | par Drumouf |
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