The Ramones
Too Tough To Die |
Label :
Sire |
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En 1985 les Ramones ont la niaque et ça s'entend. Après s'être brûlés les perfectos en tentant de faire rentrer leurs morceaux aux forceps dans le son de l'époque sur le catastrophique Subterranean Jungle, le groupe tire un trait définitif sur la possibilité d'une carrière mainstream. Que faire alors ? La réponse découle de cet état de fait : en cette période sombre pour le groupe, les morceaux vont devenir plus glauques et acides. Tommy Ramone est de retour, mais aux manettes cette fois, et pour bien signifier qu'ils sont encore loin d'être enterrés l'album s'appellera Too Tough To Die.
Le groupe a dix ans et ce retour aux fondamentaux lui est plus que bénéfique. Entre temps la scène punk a évolué. En Angleterre les groupes redécouvrent la musique black sixties tandis qu'aux Etats-Unis la scène hardcore naissante replace cette musique dans son véritable univers : la rue prolétarienne. Les Ramones, en tant que papes punks, se doivent donc de retrouver leur splendeur égarée depuis quelques années. Johnny et Dee Dee sont parfaitement en phase sur la direction que doit prendre ce nouvel album et ils refusent les conseils moisis de leur label toujours à la quête de tubes radios. Ils accepteront juste que "Howling At The Moon" soit produit par Dave Stewart d'Eurythmics (production années 1980 dégueulasse à la clé !).
Le reste de l'album est du Ramones pur jus : batterie binaire (Richie remplace Marky alors en cure de désintoxication), riffs simplistes et mélodies accrocheuses la plupart du temps signées par Dee Dee. Le son graveleux à souhait vient finaliser la meilleure galette du groupe depuis bien longtemps. Une bonne partie des morceaux fera d'ailleurs partie des titres incontournables sur scènes jusqu'à la fin de leur carrière. "Durango 95" (seul titre instrumental du groupe) viendra désormais ouvrir les hostilités tandis que "Daytime Dilemma", "Endless Vacation" (pied de nez rigolo de Dee Dee à la scène hardcore) ou le morceau éponyme s'inscriront dans la longue liste des ‘tubes' Ramones. On notera également une incursion unique dans le rockabilly avec "No Go" pour clôturer cet excellent album.
Le groupe a dix ans et ce retour aux fondamentaux lui est plus que bénéfique. Entre temps la scène punk a évolué. En Angleterre les groupes redécouvrent la musique black sixties tandis qu'aux Etats-Unis la scène hardcore naissante replace cette musique dans son véritable univers : la rue prolétarienne. Les Ramones, en tant que papes punks, se doivent donc de retrouver leur splendeur égarée depuis quelques années. Johnny et Dee Dee sont parfaitement en phase sur la direction que doit prendre ce nouvel album et ils refusent les conseils moisis de leur label toujours à la quête de tubes radios. Ils accepteront juste que "Howling At The Moon" soit produit par Dave Stewart d'Eurythmics (production années 1980 dégueulasse à la clé !).
Le reste de l'album est du Ramones pur jus : batterie binaire (Richie remplace Marky alors en cure de désintoxication), riffs simplistes et mélodies accrocheuses la plupart du temps signées par Dee Dee. Le son graveleux à souhait vient finaliser la meilleure galette du groupe depuis bien longtemps. Une bonne partie des morceaux fera d'ailleurs partie des titres incontournables sur scènes jusqu'à la fin de leur carrière. "Durango 95" (seul titre instrumental du groupe) viendra désormais ouvrir les hostilités tandis que "Daytime Dilemma", "Endless Vacation" (pied de nez rigolo de Dee Dee à la scène hardcore) ou le morceau éponyme s'inscriront dans la longue liste des ‘tubes' Ramones. On notera également une incursion unique dans le rockabilly avec "No Go" pour clôturer cet excellent album.
Excellent ! 18/20 | par Abe-sapien |
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