The Ramones
Ramones |
Label :
Rhino |
||||
Diantre ! Le premier Ramones, un classique, non chroniqué ! Il est temps de revoir ses bases ...
Ne le niez pas, beaucoup d'entre vous ont du se tremousser au moins une fois en écoutant les Ramones, groupe de loosers, qui fonde les bases du punk rock avec ce premier album sorti initialement en 1976.
L'album débute avec le classique "Blitzkrieg Bop", tube dansant sur les 3 bon vieux accords rock'n'roll. Qui n'a jamais levait le poing en l'air en criant le refrain "Hey Ho, Let's Go !" ? Gros choc dés le début de cet album. A l'époque, rien n'est similaire, l'heure est au progressif. Mais qui sont ces gugusses avec leur perfecto (regardez moi cette pochette !), qui connaissent a peine les accords majeurs ? Le combo du Queens ne connaît que les bases, il joue rapidement et de façon spontané, mais c'est efficace : le riff de "Blitkrieg Pop" est imparable, et reste dans la tête.
La suite est quasiment identique à la chanson d'introduction. Les mélodies sont simples, quelques choeurs sont parfois au rendez-vous (les Ramones ne seraient t-ils pas un groupe pop, mais en plus rapide ?). Cela évoque nettement les Beach Boys (époque pré-"Pet Sounds"), d'autant plus que les paroles crétines et niaises s'adressent aux teenagers : elles atteignent le summum avec I Wanna Be Your Boyfriend. Les morceaux parlent d'amour, de sniffage de colle , de fun, de l'armée ... Ces thèmes seront bien évidement récurrents dans la suite de la carrière des Ramones.
On arrive à la fin de l'album, 14 morceaux sauvages de moins de 2min40 se sont enchaînés en 30 minutes, on a perdu toutes ses neurones, mais on en redemande. Notez que les très bonnes rééditions complète les 14 morceaux initiaux de quelques démos, qui ne pas terribles sur cet album (sur d'autres il y en a des meilleurs).
Néanmoins, même si l'ensemble est homogène, on sent que les frères sont encore jeunes, les morceaux ont été trop vite torché. Ce premier album n'est pas le meilleur, il feront mieux avec Rocket to Russia et Road To Ruin, plus fins et plus travaillés.
Il n'empêche que cet album s'impose dans toutes les discothèques rock'n'roll qui se respectent. Je me demande encore comment une bande de crétins sortis de la banlieue new-yorkaise a pu pondre un des 10 albums les plus influents du rock'n'roll. Combien d'artistes ont appris à jouer de la guitare sur cet album ?
Je m'en vais d'ailleurs le réécouter de ce pas, avec une certaine nostalgie.
Ne le niez pas, beaucoup d'entre vous ont du se tremousser au moins une fois en écoutant les Ramones, groupe de loosers, qui fonde les bases du punk rock avec ce premier album sorti initialement en 1976.
L'album débute avec le classique "Blitzkrieg Bop", tube dansant sur les 3 bon vieux accords rock'n'roll. Qui n'a jamais levait le poing en l'air en criant le refrain "Hey Ho, Let's Go !" ? Gros choc dés le début de cet album. A l'époque, rien n'est similaire, l'heure est au progressif. Mais qui sont ces gugusses avec leur perfecto (regardez moi cette pochette !), qui connaissent a peine les accords majeurs ? Le combo du Queens ne connaît que les bases, il joue rapidement et de façon spontané, mais c'est efficace : le riff de "Blitkrieg Pop" est imparable, et reste dans la tête.
La suite est quasiment identique à la chanson d'introduction. Les mélodies sont simples, quelques choeurs sont parfois au rendez-vous (les Ramones ne seraient t-ils pas un groupe pop, mais en plus rapide ?). Cela évoque nettement les Beach Boys (époque pré-"Pet Sounds"), d'autant plus que les paroles crétines et niaises s'adressent aux teenagers : elles atteignent le summum avec I Wanna Be Your Boyfriend. Les morceaux parlent d'amour, de sniffage de colle , de fun, de l'armée ... Ces thèmes seront bien évidement récurrents dans la suite de la carrière des Ramones.
On arrive à la fin de l'album, 14 morceaux sauvages de moins de 2min40 se sont enchaînés en 30 minutes, on a perdu toutes ses neurones, mais on en redemande. Notez que les très bonnes rééditions complète les 14 morceaux initiaux de quelques démos, qui ne pas terribles sur cet album (sur d'autres il y en a des meilleurs).
Néanmoins, même si l'ensemble est homogène, on sent que les frères sont encore jeunes, les morceaux ont été trop vite torché. Ce premier album n'est pas le meilleur, il feront mieux avec Rocket to Russia et Road To Ruin, plus fins et plus travaillés.
Il n'empêche que cet album s'impose dans toutes les discothèques rock'n'roll qui se respectent. Je me demande encore comment une bande de crétins sortis de la banlieue new-yorkaise a pu pondre un des 10 albums les plus influents du rock'n'roll. Combien d'artistes ont appris à jouer de la guitare sur cet album ?
Je m'en vais d'ailleurs le réécouter de ce pas, avec une certaine nostalgie.
Très bon 16/20 | par Gurk63 |
Une version "remasterisée" voit le jour en 2001.
Posté le 14 juin 2006 à 00 h 45 |
Etonnant que personne n'ait encore donné son avis sur ce flamboyant premier album des Ramones.
Enregistré en 3 jours, concocté en une semaine avec des moyens financiers pour le moins limités (on parle de 6000 $ de coût de production, chiffre dérisoire dans le monde de la musique), l'album n'en est pas moins le meilleur et le plus représentatif des opus de l'oeuvre mono-formule des Ramones.
Le secret de l'efficacité des Ramones est loin d'être complexe: un riff hurlant mais sec, un rythme saccadé et la voix merveilleuse de Joe Ramone qui se pose comme une fleur, à l'aise dans cette configuration comme un poisson dans l'eau.
Les grandes chansons des Ramones y sont: "Blitzkrieg Bop", "Havana Affair", "53rd & 3rd", "Judy Is A Punk". A côté de ces monuments du punk, il y a quelques pépites qui méritent une attention toute particulière: "Beat On The Brat" (inspirée de l'histoire vraie d'une femme courant derrière son gosse une batte de baseball à la main dans la cité délabrée de New York où le groupe logeait), "I Wanna Be Your Boyfriend" et son texte débile car faussement sirupeux qui sera un divertissement de prédilection pour les Ramones (leur reprise de "Baby I Love You" des Ronettes sera un succès en Europe) qui marque le début de l'interminable série des 'I Wanna' et des 'I Don't Wanna', véritable fond de commerce du groupe ("I Wanna Be Well", "I Wanna Be Sedated", "Now I Wanna Sniff Some Glue", "I Just Wanna Have Something To Do", "I Don't Wanna Go Down In The Basement", "I Don't Wanna Walk Around With You", "I Don't Wanna Grow Up" et tant d'autres).
Le son sale et marqué par une réelle absence de production à proprement parler est comparable à celui des lives du groupe (It's Alive et consorts) bien que les Ramones se permettent (miracle !) de faire durer leurs chansons plus de 2 minutes, chose visiblement rarissime à l'époque du CBGB's.
Bref, l'album représentatif, l'album des grandes chansons, l'un des trois albums du groupe qui me semblent indispensables (avec It's Alive et Leave Home).
Les Ramones c'est redondant, répétitif, lassant à la longue mais une écoute de cet album ne m'évoque qu'un seul mot: fun.
Enregistré en 3 jours, concocté en une semaine avec des moyens financiers pour le moins limités (on parle de 6000 $ de coût de production, chiffre dérisoire dans le monde de la musique), l'album n'en est pas moins le meilleur et le plus représentatif des opus de l'oeuvre mono-formule des Ramones.
Le secret de l'efficacité des Ramones est loin d'être complexe: un riff hurlant mais sec, un rythme saccadé et la voix merveilleuse de Joe Ramone qui se pose comme une fleur, à l'aise dans cette configuration comme un poisson dans l'eau.
Les grandes chansons des Ramones y sont: "Blitzkrieg Bop", "Havana Affair", "53rd & 3rd", "Judy Is A Punk". A côté de ces monuments du punk, il y a quelques pépites qui méritent une attention toute particulière: "Beat On The Brat" (inspirée de l'histoire vraie d'une femme courant derrière son gosse une batte de baseball à la main dans la cité délabrée de New York où le groupe logeait), "I Wanna Be Your Boyfriend" et son texte débile car faussement sirupeux qui sera un divertissement de prédilection pour les Ramones (leur reprise de "Baby I Love You" des Ronettes sera un succès en Europe) qui marque le début de l'interminable série des 'I Wanna' et des 'I Don't Wanna', véritable fond de commerce du groupe ("I Wanna Be Well", "I Wanna Be Sedated", "Now I Wanna Sniff Some Glue", "I Just Wanna Have Something To Do", "I Don't Wanna Go Down In The Basement", "I Don't Wanna Walk Around With You", "I Don't Wanna Grow Up" et tant d'autres).
Le son sale et marqué par une réelle absence de production à proprement parler est comparable à celui des lives du groupe (It's Alive et consorts) bien que les Ramones se permettent (miracle !) de faire durer leurs chansons plus de 2 minutes, chose visiblement rarissime à l'époque du CBGB's.
Bref, l'album représentatif, l'album des grandes chansons, l'un des trois albums du groupe qui me semblent indispensables (avec It's Alive et Leave Home).
Les Ramones c'est redondant, répétitif, lassant à la longue mais une écoute de cet album ne m'évoque qu'un seul mot: fun.
Excellent ! 18/20
Posté le 06 juin 2007 à 16 h 25 |
One Two Three Four !!!! Une fois le disque lancé, plus rien ne semble en mesure de l'arrêter.
La guitare bien saturée de Johnny Ramone, la batterie rythmée de Tommy, la voix de Joey, et la basse de Dee Dee, très présente, donnent un souffle imparable aux 14 morceaux ; véritables perles punk, toutes de moins de 2 min 36 ! Depuis le cultissime "Blitzkrieg Bop" jusqu'à "Today Your Love, Tomorrow The World", les pistes s'enchaînent sans artifices ni superfluités, mais avec une rapidité fulgurante et une énergie communicative.
Même si certains titres sont plus faibles ("I Wanna Be Your Boyfriend", "I Don't Wanna Walk Around With You"), et que ce n'est pas vraiment recherché tant dans la musique que dans les paroles ("I Wanna Sniff Some Glue" est constituée de 4 phrases niaises répétées en boucle !), ces chansons sont d'une telle spontanéité, simplicité, efficacité, qu'on les réécoute, sans s'arrêter, avec un mouvement perpétuel de la tête et une traînée saliveuse au coin de la bouche.
A mon humble avis, cet album est le meilleur des frangins, le plus énervé, le plus puissant, avec des titres comme "Blitzkrieg Bop", "Now I Wanna Sniff Some Glue" qui a une rythmique imparable, "Chain Saw", "Havana Affair" ou "Today Your Love..." pour mes préférées.
Mal produit, un peu répétitif, mais véritable chef-d'œuvre, cette galette devrait être prescrite contre tout type de spleen ou mélancolie tant il constitue un anti-dépresseur puissant... Sortit en 1976, considéré comme le premier véritable album punk américain, il est une bible du punk-rock, qui a influencé des générations de musiciens, dont notamment les énervés de 1977...
La guitare bien saturée de Johnny Ramone, la batterie rythmée de Tommy, la voix de Joey, et la basse de Dee Dee, très présente, donnent un souffle imparable aux 14 morceaux ; véritables perles punk, toutes de moins de 2 min 36 ! Depuis le cultissime "Blitzkrieg Bop" jusqu'à "Today Your Love, Tomorrow The World", les pistes s'enchaînent sans artifices ni superfluités, mais avec une rapidité fulgurante et une énergie communicative.
Même si certains titres sont plus faibles ("I Wanna Be Your Boyfriend", "I Don't Wanna Walk Around With You"), et que ce n'est pas vraiment recherché tant dans la musique que dans les paroles ("I Wanna Sniff Some Glue" est constituée de 4 phrases niaises répétées en boucle !), ces chansons sont d'une telle spontanéité, simplicité, efficacité, qu'on les réécoute, sans s'arrêter, avec un mouvement perpétuel de la tête et une traînée saliveuse au coin de la bouche.
A mon humble avis, cet album est le meilleur des frangins, le plus énervé, le plus puissant, avec des titres comme "Blitzkrieg Bop", "Now I Wanna Sniff Some Glue" qui a une rythmique imparable, "Chain Saw", "Havana Affair" ou "Today Your Love..." pour mes préférées.
Mal produit, un peu répétitif, mais véritable chef-d'œuvre, cette galette devrait être prescrite contre tout type de spleen ou mélancolie tant il constitue un anti-dépresseur puissant... Sortit en 1976, considéré comme le premier véritable album punk américain, il est une bible du punk-rock, qui a influencé des générations de musiciens, dont notamment les énervés de 1977...
Excellent ! 18/20
Posté le 01 novembre 2007 à 18 h 32 |
Etant une sorte de Don Quichotte de la musique je continue dans ma série 'Luttons contre les disques surestimés'. Et troisième sur la liste The Ramones. Pas la peine de refaire leur histoire on la connaît, NYC, dégaines de losers, CBCG, 'I Wanna Snif Some Glue, etc...' Parlons un peu de leur musique plutôt. Et c'est là que ça se complique méchamment. Prenons "Blitzkrieg Bop" donc. Intro pas folichonne qui amuse cependant lors des 3 premières écoutes, riffs balancés de façon très brouillonne, chant ni vraiment novateur et pas non plus franchement excitant, c'est assez fade. Alors je sais on va me dire, 'fallait botter le cul des Dinosaures, autodérision, punk attitude et tout le saint frusquin' mais quand on considère la musique en elle même, c'est quand même TRES superficiel, très creux, ça n'a ni la rage d'un "White Riot" des Clash ou même la provocation (certes d'opérette mais en moins bien foutue) d'un "EMI" des Pistols. 'Mais l'attitude, les précurseurs du punk, les perfectos, les kids qui branchent les guitares et braillent leur ennui ?'. Je vous propose alors de voir quels sont les 'atouts' de nos amis faux frères. Autodérision ? Riffs simples ? Punk Attitude, provocation, etc ? Les Dictators évidemment ! Le raccourci est facile et peut être même simpliste mais on peut dire que les Ramones ont tout piqué aux Dictators, mis à part deux petites choses, leur fraîcheur et leur talent, ce qui est assez embêtant. L'escroquerie du rock'n roll n'est peut être pas celle que l'on croit...
Sans intérêt 8/20
Posté le 05 septembre 2008 à 22 h 28 |
Hey Ho, let's go !
Les Ramones constituent une sorte de "miracle du rock'n'roll" : Trois accords leur suffisent pour écrire moult chansons qui ne veulent pas sortir de la tête une fois entendues. Les désormais célèbres "Blitzkrieg bop","Judy is a punk", "Now I wanna sniff some glue", "I don't wanna go down to the basement", "53rd and 3rd" sont donc des standards du rock et justifient à elles seules l'achat de ce disque. Les autres morceaux, moins retenus par l'histoire, sont tout aussi bons. Rien que pour la formule qu'ils ont créé, totalement originale pour l'époque et que l'on connait par coeur aujourd'hui, ainsi que pour la voix inégalable de Joey Ramone, ce disque est indispensable à toute discographie qui se respecte, que l'on aime le groupe ou pas, car il est, avec le premier album des Stooges, précurseur de la période 77, qui allait bientot secouer le monde.
Il est donc intemporel, car il n'a pas pris une ride, et n'en prendra sans doute jamais.
Hey Ho, let's go !
Les Ramones constituent une sorte de "miracle du rock'n'roll" : Trois accords leur suffisent pour écrire moult chansons qui ne veulent pas sortir de la tête une fois entendues. Les désormais célèbres "Blitzkrieg bop","Judy is a punk", "Now I wanna sniff some glue", "I don't wanna go down to the basement", "53rd and 3rd" sont donc des standards du rock et justifient à elles seules l'achat de ce disque. Les autres morceaux, moins retenus par l'histoire, sont tout aussi bons. Rien que pour la formule qu'ils ont créé, totalement originale pour l'époque et que l'on connait par coeur aujourd'hui, ainsi que pour la voix inégalable de Joey Ramone, ce disque est indispensable à toute discographie qui se respecte, que l'on aime le groupe ou pas, car il est, avec le premier album des Stooges, précurseur de la période 77, qui allait bientot secouer le monde.
Il est donc intemporel, car il n'a pas pris une ride, et n'en prendra sans doute jamais.
Hey Ho, let's go !
Intemporel ! ! ! 20/20
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