The Ramones
Leave Home |
Label :
Sire |
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Pour tout fan de punk qui se respecte, il lui faut chaque soir avant de se coucher, glorifier la sainte trilogie The Ramones, à savoir les trois premiers albums de ce groupe mythique. Cependant, il est de bon ton de glorifier un peu plus le premier et indépassable album, et le génial Rocket To Russia. Leave Home, le deuxième album, ne serait quant à lui qu'un simple album de transition entre ces 2 chef-d'oeuvres...
Tout d'abord, il faut rappeler que quand les Ramones signe leur contrat chez Sire Records début 1976, ils ont déjà écrit 30 chansons. Chansons qui se retrouveront sur leur deux premiers albums. On pourrait donc penser que Leave Home contient les morceaux refusés lors de la sélection d'écrémage du premier album. Que nenni ! Comme le dit Johnny Ramone dans le livret de la réédition Rhino : 'Nous les avons enregistrés dans l'ordre où nous les avions écrits ; nous voulions montré une certaine progression dans la structure des chansons.' Et on peut dire que Leave Home montre effectivement bien cette progression dans l'approche musicale du groupe : plus mélodique, plus fluide, plus pop...
Ainsi, les Ramones n'hésitent plus à composer des ritournelles pop comme "Oh Oh I Love Her So" qui fait irrémédiablement penser à une chanson d'un girls group spectorien comme il en pleuvait durant les 60's. Cette influence majeure des Ramones s'exprime également avec "I Remenber You" ou encore "You're Gonna Kill That Girl" avec son intro à la Shangri-Las. De même, les Ramones rendent hommage à la surf music en reprenant le "California Sun" des Rivieras.
Les Ramones ne se contentent pas de faire ressurgir au premier plan leurs influences musicales mais composent toujours quelques hymnes punk comme "Gimme Gimme Shock Treatment", "Pinhead" ou encore "Commando". Mais la chanson qui retient peut-être le plus l'attention c'est ce "Swallow My Pride" où Joey démontre, si besoin il en était, qu'il fait parti des grands chanteurs de l'ère punk (Si, il y en a eu...).
Leave Home n'est donc en aucun cas un album de transition, encore moins un album-poubelle remplis de faces B... Non, il s'agit d'un des meilleurs albums du groupe et par conséquent du punk américain. Peut être n'atteint-il pas l'excellence des deux monuments qui l'entourent, mais il ne serait manqué à la discothèque punk idéale.
D'autant plus que Rhino a fait très fort pour sa réédition puisqu'ils y ont ajouté un live entier ! Live de haute tenue, enregistré au Roxy de Los Angeles en décembre 1976. Les Ramones assuraient alors la première partie des Flamin' Groovies. Hum... Quelle belle époque !
Tout d'abord, il faut rappeler que quand les Ramones signe leur contrat chez Sire Records début 1976, ils ont déjà écrit 30 chansons. Chansons qui se retrouveront sur leur deux premiers albums. On pourrait donc penser que Leave Home contient les morceaux refusés lors de la sélection d'écrémage du premier album. Que nenni ! Comme le dit Johnny Ramone dans le livret de la réédition Rhino : 'Nous les avons enregistrés dans l'ordre où nous les avions écrits ; nous voulions montré une certaine progression dans la structure des chansons.' Et on peut dire que Leave Home montre effectivement bien cette progression dans l'approche musicale du groupe : plus mélodique, plus fluide, plus pop...
Ainsi, les Ramones n'hésitent plus à composer des ritournelles pop comme "Oh Oh I Love Her So" qui fait irrémédiablement penser à une chanson d'un girls group spectorien comme il en pleuvait durant les 60's. Cette influence majeure des Ramones s'exprime également avec "I Remenber You" ou encore "You're Gonna Kill That Girl" avec son intro à la Shangri-Las. De même, les Ramones rendent hommage à la surf music en reprenant le "California Sun" des Rivieras.
Les Ramones ne se contentent pas de faire ressurgir au premier plan leurs influences musicales mais composent toujours quelques hymnes punk comme "Gimme Gimme Shock Treatment", "Pinhead" ou encore "Commando". Mais la chanson qui retient peut-être le plus l'attention c'est ce "Swallow My Pride" où Joey démontre, si besoin il en était, qu'il fait parti des grands chanteurs de l'ère punk (Si, il y en a eu...).
Leave Home n'est donc en aucun cas un album de transition, encore moins un album-poubelle remplis de faces B... Non, il s'agit d'un des meilleurs albums du groupe et par conséquent du punk américain. Peut être n'atteint-il pas l'excellence des deux monuments qui l'entourent, mais il ne serait manqué à la discothèque punk idéale.
D'autant plus que Rhino a fait très fort pour sa réédition puisqu'ils y ont ajouté un live entier ! Live de haute tenue, enregistré au Roxy de Los Angeles en décembre 1976. Les Ramones assuraient alors la première partie des Flamin' Groovies. Hum... Quelle belle époque !
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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