The Ramones
Acid Eaters |
Label :
Radioactive |
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Les Ramones ont pris la bonne habitude, dès le début de leur carrière, de rendre hommage aux groupes les ayant inspirés. On retrouve donc au fil de leur discographie des classiques ou des pépites oubliées remis à la sauce du groupe (The Trashmen, The Ronnettes...).
Cette fois c'est un album complet que les Ramones consacrent aux combos dont ils se sont farcis toute leur adolescence. Et à la vue de la pochette on comprend tout de suite à quoi l'on à affaire. En effet, hormis quelques classiques sixties tels "When I Was Young" des Animals, "Out Of Time" des Stones ou "Substitute" des Who, sur lequel l'inénarrable Pete Townsend assure quelques backing vocals, Acid Eaters penche dangereusement du côté du versant garage le plus délectable. Et comme souvent, les New-Yorkais ont parfaitement retiré la moelle des morceaux afin de la mélanger à leur punk-rock légendaire.
Les hostilités débutent à fond de train par "Journey To The Center Of The Mind" de The Amboy Dukes (premier groupe de Ted Nugent pour les profanes), chanté par CJ et dopé par une rythmique diabolique et un son dantesque. D'autres tubes garages subissent la même transformation: "I Can't Control Myself" des Troggs, l'excellent "The Shape Of Things To Come" de Max Frost And The Troopers, "7 And 7 Is" de Love... On reste littéralement bluffé par l'énergie folle qui sort des enceintes. Dans le genre, seul le classique "Can't Seem To Make You Mine" des Seeds est repris de manière psyché traditionnelle, clavier à l'appui.
Mais les morceaux les plus méconnaissables sont sans conteste "Have You Ever Seen The Rain ?" de Creedence Clearwater Revival et surtout un "My Back Pages" de Dylan passé à la surmultipliée. De quoi rendre fous les Byrds qui l'avaient déjà inclus sur leur chef-d'oeuvre Younger Than Yesterday.
Rien de bien novateur dans cet exercice de style mais Acid Eaters s'avère palpitant du début à la fin et reste un des meilleurs albums de la fin de carrière des Ramones. Un disque jukebox idéal à passer en soirée pour les DJs fainéants.
Cette fois c'est un album complet que les Ramones consacrent aux combos dont ils se sont farcis toute leur adolescence. Et à la vue de la pochette on comprend tout de suite à quoi l'on à affaire. En effet, hormis quelques classiques sixties tels "When I Was Young" des Animals, "Out Of Time" des Stones ou "Substitute" des Who, sur lequel l'inénarrable Pete Townsend assure quelques backing vocals, Acid Eaters penche dangereusement du côté du versant garage le plus délectable. Et comme souvent, les New-Yorkais ont parfaitement retiré la moelle des morceaux afin de la mélanger à leur punk-rock légendaire.
Les hostilités débutent à fond de train par "Journey To The Center Of The Mind" de The Amboy Dukes (premier groupe de Ted Nugent pour les profanes), chanté par CJ et dopé par une rythmique diabolique et un son dantesque. D'autres tubes garages subissent la même transformation: "I Can't Control Myself" des Troggs, l'excellent "The Shape Of Things To Come" de Max Frost And The Troopers, "7 And 7 Is" de Love... On reste littéralement bluffé par l'énergie folle qui sort des enceintes. Dans le genre, seul le classique "Can't Seem To Make You Mine" des Seeds est repris de manière psyché traditionnelle, clavier à l'appui.
Mais les morceaux les plus méconnaissables sont sans conteste "Have You Ever Seen The Rain ?" de Creedence Clearwater Revival et surtout un "My Back Pages" de Dylan passé à la surmultipliée. De quoi rendre fous les Byrds qui l'avaient déjà inclus sur leur chef-d'oeuvre Younger Than Yesterday.
Rien de bien novateur dans cet exercice de style mais Acid Eaters s'avère palpitant du début à la fin et reste un des meilleurs albums de la fin de carrière des Ramones. Un disque jukebox idéal à passer en soirée pour les DJs fainéants.
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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