The Ramones
Vitoria-Gasteiz - Espagne [Azkena Rock Festival, Scott Weiland Stage] - samedi 18 juin 2016 |
Ce n'est pas tout à fait les Ramones, ni tout à fait un tribute band, plutôt un mélange des deux. Ça s'intitule sobrement Marky Ramone's Blitzkrieg 40 years of punk. Marc Bell, aka Marky Ramone, est le dernier survivant significatif du groupe. Les quatre membres originels sont désormais tous décédés depuis quelques années, mais l'ancien batteur de Richard Hell and the Voidoids a tenu les fûts pendant suffisamment longtemps pour pouvoir être considéré aujourd'hui comme le dernier représentant légitime. Il a pris l'habitude de s'entourer de trois musicos bien dans l'esprit (pas toujours les mêmes) pour enchaîner les tournées mondiales et faire vivre ce répertoire exceptionnel (et gagner de quoi vivre au passage, j'imagine). De toute façon, après le concert patrimonial que viennent d'achever les deux survivants des Who sur la grande scène, on reste dans l'esprit. Sauf que là où le répertoire des Who est apparu souvent empâté, celui des Ramones sonne particulièrement vivant.
Le chanteur n'est autre que Ken Stringfellow des Posies, déguisé en Ramone : jean noir ultra-moulant avec une chaîne, chemise noire avec un motif rouge, Converse fantaisie. Il court partout, crache partout, torture un pied de micro pendant vingt minutes avant de le jeter dans les coulisses. Et surtout, ça enchaîne. One-ta-tree-four-bam-dans-ta-gueule pendant 50 minutes. Il faut croire qu'il n'existe pas d'autre manière de jouer ces diamants bruts : "Rock'n'roll High School", "Sheena is a Punk-rocker", "Beat on the Brat", "I Wanna Sniff some Glue", "Pinhead", "Psychotherapy", "I Wanna be Sedated", "Chinese Rocks"... Et tout le public chante en choeur.
Il faut dire qu'on est en Espagne, plus précisément dans la capitale administrative du Pays Basque, terre de punk-rock. Ce festival respire le rock, dégouline de rock, et les musiciens de tous les pays semblent adorer jouer ici : avant les Who, on s'était enchaîné du bon gros hard-rock (RavenEye), du revival seventies (The Vintage Caravan), du punk-rock-garage australien (Radio Birdman et The Scientists), du rock espagnol (091) et même du rock gothique (Fields of the Nephilim). Autant dire qu'un hommage aux Ramones ici, c'est l'équivalent d'une messe. D'ailleurs, un peu plus loin derrière nous, une fausse chapelle célèbre des faux mariages au son d'Elvis et de Motörhead.
Marky reste discret derrière ses fûts, planqué sous sa grosse tignasse noire aux reflets bleutés, mais il applique à la lettre la recette léguée par feu le dictateur Johnny Ramone : on enchaîne à fond la caisse, sans temps mort. On aura droit à deux rappels, huit morceaux supplémentaires. Dont "Blitzkrieg Bop", le manifeste du groupe, et la reprise pied au plancher du "What a Wonderful World" de Louis Armstrong pour clôturer. Le quatuor salue, seule occasion de voir Marky de près, puis ils sortent pendant que retentit le "My Way" de Sinatra. Une messe, je vous dis.
Le chanteur n'est autre que Ken Stringfellow des Posies, déguisé en Ramone : jean noir ultra-moulant avec une chaîne, chemise noire avec un motif rouge, Converse fantaisie. Il court partout, crache partout, torture un pied de micro pendant vingt minutes avant de le jeter dans les coulisses. Et surtout, ça enchaîne. One-ta-tree-four-bam-dans-ta-gueule pendant 50 minutes. Il faut croire qu'il n'existe pas d'autre manière de jouer ces diamants bruts : "Rock'n'roll High School", "Sheena is a Punk-rocker", "Beat on the Brat", "I Wanna Sniff some Glue", "Pinhead", "Psychotherapy", "I Wanna be Sedated", "Chinese Rocks"... Et tout le public chante en choeur.
Il faut dire qu'on est en Espagne, plus précisément dans la capitale administrative du Pays Basque, terre de punk-rock. Ce festival respire le rock, dégouline de rock, et les musiciens de tous les pays semblent adorer jouer ici : avant les Who, on s'était enchaîné du bon gros hard-rock (RavenEye), du revival seventies (The Vintage Caravan), du punk-rock-garage australien (Radio Birdman et The Scientists), du rock espagnol (091) et même du rock gothique (Fields of the Nephilim). Autant dire qu'un hommage aux Ramones ici, c'est l'équivalent d'une messe. D'ailleurs, un peu plus loin derrière nous, une fausse chapelle célèbre des faux mariages au son d'Elvis et de Motörhead.
Marky reste discret derrière ses fûts, planqué sous sa grosse tignasse noire aux reflets bleutés, mais il applique à la lettre la recette léguée par feu le dictateur Johnny Ramone : on enchaîne à fond la caisse, sans temps mort. On aura droit à deux rappels, huit morceaux supplémentaires. Dont "Blitzkrieg Bop", le manifeste du groupe, et la reprise pied au plancher du "What a Wonderful World" de Louis Armstrong pour clôturer. Le quatuor salue, seule occasion de voir Marky de près, puis ils sortent pendant que retentit le "My Way" de Sinatra. Une messe, je vous dis.
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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