Alice In Chains
Live |
Label :
Columbia |
||||
Alice In Chains éveille en moi une double déprime avec ce postume et sobrement intitulé Live. Double déprime car, de facto, la musique du combo de Seattle est infiniment déprimante, mais aussi car on ne les entendra plus jamais.
Cet album live n'est pas exceptionnel, il ne faut pas se leurrer. Alice In Chains n'a jamais été, du moins depuis 1994, considéré comme un grand groupe de scène, faute à un Layne Staley plus habité par ses excès de dope que par ses cordes vocales. Alors, si ce live est plus une collection de chansons qu'un réel concert, il ne faudra pas trop s'en étonner. Mais il permet de rendre justice à une musique riche et parfaitement conçue pour faire sortir les émotions les plus brutes à tout auditeur averti. Chantant juste, parfois avec violence, Layne Staley nous est ici donné plus beau qu'il ne l'a été pendant les 10 dernières années de sa vie, et c'est bien mieux ainsi.
Les 14 titres de ce live retracent l'existance du groupe de Facelift à Alice In Chains (Tripod pour les intimes), en passant un long moment sur le chef d'oeuvre intemporel qu'est Dirt. Intégralement électrique, ce live se distingue de l'Unplugged du groupe par l'absence des somptueux titres de Sap et Jar Of Flies. Encore une fois, tant mieux, car il donne ainsi une essence complémentaire à ces deux disques.
Les titres "A Little Bitter" (issu de la B.O. de Last Action Hero), "Bleed The Freak", "Dam That River", "Dirt", "Junkhead" et "Love, Hate, Love" sont rendus dans des copies excellentes, qui mettent en lumière les qualités de composition d'Alice In Chains et la voix extraordinaire du regretté chanteur. Sur le reste, soit le son, soit l'exécution des morceaux laisse un peu à désirer, mais jamais suffisemment pour ne pas se dire que ce groupe aurait mérité de vivre un peu plus longtemps.
Bizarrement, la légende ne veut pas encore retenir Alice In Chains comme un des groupes les plus importants et intéressants de leur époque. Pour ma part, ceci ne se discute même pas, et c'est avec beaucoup de nostalgie que ce live fait désormais partie de ma discographie.
Cet album live n'est pas exceptionnel, il ne faut pas se leurrer. Alice In Chains n'a jamais été, du moins depuis 1994, considéré comme un grand groupe de scène, faute à un Layne Staley plus habité par ses excès de dope que par ses cordes vocales. Alors, si ce live est plus une collection de chansons qu'un réel concert, il ne faudra pas trop s'en étonner. Mais il permet de rendre justice à une musique riche et parfaitement conçue pour faire sortir les émotions les plus brutes à tout auditeur averti. Chantant juste, parfois avec violence, Layne Staley nous est ici donné plus beau qu'il ne l'a été pendant les 10 dernières années de sa vie, et c'est bien mieux ainsi.
Les 14 titres de ce live retracent l'existance du groupe de Facelift à Alice In Chains (Tripod pour les intimes), en passant un long moment sur le chef d'oeuvre intemporel qu'est Dirt. Intégralement électrique, ce live se distingue de l'Unplugged du groupe par l'absence des somptueux titres de Sap et Jar Of Flies. Encore une fois, tant mieux, car il donne ainsi une essence complémentaire à ces deux disques.
Les titres "A Little Bitter" (issu de la B.O. de Last Action Hero), "Bleed The Freak", "Dam That River", "Dirt", "Junkhead" et "Love, Hate, Love" sont rendus dans des copies excellentes, qui mettent en lumière les qualités de composition d'Alice In Chains et la voix extraordinaire du regretté chanteur. Sur le reste, soit le son, soit l'exécution des morceaux laisse un peu à désirer, mais jamais suffisemment pour ne pas se dire que ce groupe aurait mérité de vivre un peu plus longtemps.
Bizarrement, la légende ne veut pas encore retenir Alice In Chains comme un des groupes les plus importants et intéressants de leur époque. Pour ma part, ceci ne se discute même pas, et c'est avec beaucoup de nostalgie que ce live fait désormais partie de ma discographie.
Sympa 14/20 | par Sinoc |
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