Blonde Redhead
23 |
Label :
4AD |
||||
3 ans que j'attends un nouveau disque de Blonde Redhead. J'étais d'autant plus impatient qu'ils n'ont presque plus fait de concerts depuis la tournée promo de Misery Is A Butterfly. Comment faire quelque chose de bien après un album parfait tel que Misery Is A Butterfly ?
A l'écoute du premier morceau, "23", la déception est totale. Un morceau complètement ennuyeux et beaucoup trop long. La qualité du disque s'améliore au fil des morceaux. La recherche de l'atmosphère domine sur la mélodie, qui est la grande force de Misery Is A Butterfly. La réverbération est utilisée de manière abusive sur presque tous les morceaux.
"SW", le 4ème morceau l'album ne me laisse tout de même pas indifférent. Une transition avec des sons de cuivre est de toute beauté. "Silently" est un morceau magnifiquement kitsch. L'avant dernier morceau, "Top Ranking" est certainement le meilleur de l'album. L'album se conclu par une très belle ballade mélancolique.
De manière générale, l'album est bon. Il n'y a pas de mauvais morceau, hormis le premier. Mais c'est tout de même une déception et il n'est pas à la hauteur des précédentes compositions de Blonde Redhead.
A l'écoute du premier morceau, "23", la déception est totale. Un morceau complètement ennuyeux et beaucoup trop long. La qualité du disque s'améliore au fil des morceaux. La recherche de l'atmosphère domine sur la mélodie, qui est la grande force de Misery Is A Butterfly. La réverbération est utilisée de manière abusive sur presque tous les morceaux.
"SW", le 4ème morceau l'album ne me laisse tout de même pas indifférent. Une transition avec des sons de cuivre est de toute beauté. "Silently" est un morceau magnifiquement kitsch. L'avant dernier morceau, "Top Ranking" est certainement le meilleur de l'album. L'album se conclu par une très belle ballade mélancolique.
De manière générale, l'album est bon. Il n'y a pas de mauvais morceau, hormis le premier. Mais c'est tout de même une déception et il n'est pas à la hauteur des précédentes compositions de Blonde Redhead.
Bon 15/20 | par Sonicgreg |
Posté le 25 mars 2007 à 22 h 39 |
Blonde Redhead c'est un peu le groupe de tout les paradoxes, un croisement entre une pop gentillette et un psyché légèrement barré, entre une voix mâle très féminine et une voix femelle venue de l'espace, entre rythmes effrénés et langueurs confortables; entre les narcotiques puissants et les somnifères, dans l'armoire à pharmacie, voilà où placer ce 23. Mais comment attendre du conformisme d'un groupe new-yorkais qui ne compte pas un seul américain dans ses troupes, mais une chanteuse japonaise et deux jumeaux italiens?
Ils nous avaient quittés, ô tristesse, il y a trois ans, en laissant tout de même derrière eux un opus -Misery Is A Butterfly- certes très plaisant mais peut-être trop vaporeux pour s'en saisir pleinement, très, très loin au dessus du sol, sur le toit d'un hôpital psychiatrique, certainement. Un album d'ambiance en somme, fort bien bâti de sa personne, mais loin d'être excitant. Certes ma déception envenime un peu mon objectivité, mais s'accrocher de bout en bout à cet album revenait du miracle.
Voilà un scoop, les Blonde Redhead sont de retour sur Terre! Et bordel de Dieu, annonçons la couleur, ça fait du bien. 23, vlà les génies!
Et ça commence avec la chanson titre, la plus longue de l'album, plus qu'une porte d'entrée, un couloir aux merveilles, qui s'étale sur plus de cinq minutes, et nous entraîne grâce à un rythme entêtant, et la superposition de la voix de Kazu Makino.
On retrouve ici comme une compétition entre les deux voix, la féminine peut se faire douce "The Dress" ou l'excellent "Silently" ou plus sonore "Top Ranking", mais ma préférence revient à la voix d'Amadeo Pace "SW", enlevée dans le fabuleux refrain de "Publisher" ou suppléée d'un riff de guitare fantastique dans celui de "Spring By Summer Fall".
Mais le paradoxe le plus saisissant de cet album revient à la multitude d'ambiances que ces chansons recèlent, parfois si douces qu'elles en deviennent malsaines mais fort fréquentables "Heroine", psychédéliques "Publisher", "My Impure Hair" ou presque rock "Spring By Summer Fall".
Les voix bien mises en avant, les lignes de basse qui ne trouvent aucun répit, les rideaux de guitares bien denses en retrait qui donnent autant une impression d'urgence que de confort, 23 fait de toutes ces cartes des atouts majeurs, et vous invite à vous trémousser debout dans le noir les yeux fermés. Cet album s'avale sans fin, d'une traite, et sans indigestion derrière, juste des mélodies qui traînent langoureusement entre vos deux oreilles, et un corps douloureux pour avoir danser sans s'en rendre compte pendant 40 minutes.
Ils nous avaient quittés, ô tristesse, il y a trois ans, en laissant tout de même derrière eux un opus -Misery Is A Butterfly- certes très plaisant mais peut-être trop vaporeux pour s'en saisir pleinement, très, très loin au dessus du sol, sur le toit d'un hôpital psychiatrique, certainement. Un album d'ambiance en somme, fort bien bâti de sa personne, mais loin d'être excitant. Certes ma déception envenime un peu mon objectivité, mais s'accrocher de bout en bout à cet album revenait du miracle.
Voilà un scoop, les Blonde Redhead sont de retour sur Terre! Et bordel de Dieu, annonçons la couleur, ça fait du bien. 23, vlà les génies!
Et ça commence avec la chanson titre, la plus longue de l'album, plus qu'une porte d'entrée, un couloir aux merveilles, qui s'étale sur plus de cinq minutes, et nous entraîne grâce à un rythme entêtant, et la superposition de la voix de Kazu Makino.
On retrouve ici comme une compétition entre les deux voix, la féminine peut se faire douce "The Dress" ou l'excellent "Silently" ou plus sonore "Top Ranking", mais ma préférence revient à la voix d'Amadeo Pace "SW", enlevée dans le fabuleux refrain de "Publisher" ou suppléée d'un riff de guitare fantastique dans celui de "Spring By Summer Fall".
Mais le paradoxe le plus saisissant de cet album revient à la multitude d'ambiances que ces chansons recèlent, parfois si douces qu'elles en deviennent malsaines mais fort fréquentables "Heroine", psychédéliques "Publisher", "My Impure Hair" ou presque rock "Spring By Summer Fall".
Les voix bien mises en avant, les lignes de basse qui ne trouvent aucun répit, les rideaux de guitares bien denses en retrait qui donnent autant une impression d'urgence que de confort, 23 fait de toutes ces cartes des atouts majeurs, et vous invite à vous trémousser debout dans le noir les yeux fermés. Cet album s'avale sans fin, d'une traite, et sans indigestion derrière, juste des mélodies qui traînent langoureusement entre vos deux oreilles, et un corps douloureux pour avoir danser sans s'en rendre compte pendant 40 minutes.
Excellent ! 18/20
Posté le 28 mai 2007 à 10 h 59 |
J'ai toujours trouvé les albums de Blonde Redhead intéressants mais un peu décousus : des idées, des ambiances et des voix qui transportent, quelques morceaux sublimes, mais pas évident de les écouter d'une seule traite. La donne avait changé avec Misery is a butterfly, mais au détriment des guitares. D'où la question qui taraudait les fans à l'approche de la sortie de 23 : allaient-ils poursuivre leur tournant électro-pop ? Délaisser à nouveau l'expérimentation et les guitares ?
La réponse est claire : l'expérimentation est définitivement passée à la trappe, mais c'est comme si le trio avait trouvé le juste équilibre entre toutes les tendances qu'ils ont pu tester, entre le "post-sonic youth" de leurs débuts et la pop "à la française" du précédent opus. Car 23 est d'une fluidité incroyable. Sans aspérités, certes, mais toujours d'une très grande richesse mélodique. Les atmosphères sont plus éthérées et cotonneuses que jamais, et les nappages de guitares sont de retour sur un certain nombre de morceaux, particulièrement sur le point culminant de l'album: "spring and by summer fall".
En résumé, un album moins audacieux que les précédents, mais plus épuré et accessible, sans pour autant sacrifier la composition. Et s'il permet à un public plus large de découvrir l'univers baroque de Blonde Redhead, tant mieux pour eux et pour nous.
La réponse est claire : l'expérimentation est définitivement passée à la trappe, mais c'est comme si le trio avait trouvé le juste équilibre entre toutes les tendances qu'ils ont pu tester, entre le "post-sonic youth" de leurs débuts et la pop "à la française" du précédent opus. Car 23 est d'une fluidité incroyable. Sans aspérités, certes, mais toujours d'une très grande richesse mélodique. Les atmosphères sont plus éthérées et cotonneuses que jamais, et les nappages de guitares sont de retour sur un certain nombre de morceaux, particulièrement sur le point culminant de l'album: "spring and by summer fall".
En résumé, un album moins audacieux que les précédents, mais plus épuré et accessible, sans pour autant sacrifier la composition. Et s'il permet à un public plus large de découvrir l'univers baroque de Blonde Redhead, tant mieux pour eux et pour nous.
Parfait 17/20
Posté le 21 juin 2007 à 19 h 58 |
A chaque sortie d'un nouvel album de Blonde Redhead, on trépigne d'impatience de retrouver l'univers très particulier du groupe. Malgré l'évolution musicale amorcée depuis une dizaine d'année, on retrouve toujours cette ambiance douce et feutrée si particulière. Le cru 2007 ne déroge pas à cette règle d'or, 23, malgré une cassure avec Misery Is A Butterfly, possède à nouveau cette patte envoûtante et complètement irrésistible.
Difficilement égalable au niveau des arrangements, ce dernier restera une pierre angulaire dans la discographie du groupe. Avec 23, Blonde Redhead pioche dans ses gimmicks passés pour finalement parvenir à un album un peu plus dépouillé. Chaque morceau se voit agrémenté de samples, de touches de clavier et autres arrangements miraculeux sans atteindre le foisonnement (parfois presque indigeste) de l'album précédent. On est donc ici en présence d'un ensemble de morceaux tous plus agréables les uns que les autres. La seule innovation notable est l'utilisation plus répétée d'éléments électroniques : beats, synthés et autres bruits typiquement artificiels font dorénavant constamment partie des morceaux. L'ambiance se veut plus irréelle, moins vintage et du coup plus tripante.
L'écoute, comme d'habitude chez le groupe, se fait d'une traite sans voir le temps passer. Les exceptionnelles compositions parviennent sans problème à nous emmener dans le monde embrumé ou coloré du groupe. Kazu nous enchante à nouveau par sa voix d'ange; musicalement, guitares et claviers peignent des fresques magnifiques par leurs mélodies douces et magiques et Simone rythme le tout par son excellent jeu à la fois complexe et coulant.
On retiendra plus particulièrement "SW" chanté par un Amedeo au summum de son excellence, véritable mélopée magique gorgée de petits bruits discrets mais justes. "Top Ranking" voit le groupe magnifier une mélodie de guitare par un ensemble d'arrangements électroniques parfaitement en place. Le dernier morceau "My Impure Hair" termine le disque de manière céleste toujours grâce à la voix divine de Kazu et des élans de synthés spatiaux. Quand à "Spring And By Summer Fall", c'est sans aucun doute le tube pop de l'année: enjoué, mélodique et complètement entêtant...
Blonde Redhead peut nous sortir des albums de cette trempe à chaque fois, pas de problème... On en redemande. Dix morceaux, dix perles. Rien à ajouter.
Difficilement égalable au niveau des arrangements, ce dernier restera une pierre angulaire dans la discographie du groupe. Avec 23, Blonde Redhead pioche dans ses gimmicks passés pour finalement parvenir à un album un peu plus dépouillé. Chaque morceau se voit agrémenté de samples, de touches de clavier et autres arrangements miraculeux sans atteindre le foisonnement (parfois presque indigeste) de l'album précédent. On est donc ici en présence d'un ensemble de morceaux tous plus agréables les uns que les autres. La seule innovation notable est l'utilisation plus répétée d'éléments électroniques : beats, synthés et autres bruits typiquement artificiels font dorénavant constamment partie des morceaux. L'ambiance se veut plus irréelle, moins vintage et du coup plus tripante.
L'écoute, comme d'habitude chez le groupe, se fait d'une traite sans voir le temps passer. Les exceptionnelles compositions parviennent sans problème à nous emmener dans le monde embrumé ou coloré du groupe. Kazu nous enchante à nouveau par sa voix d'ange; musicalement, guitares et claviers peignent des fresques magnifiques par leurs mélodies douces et magiques et Simone rythme le tout par son excellent jeu à la fois complexe et coulant.
On retiendra plus particulièrement "SW" chanté par un Amedeo au summum de son excellence, véritable mélopée magique gorgée de petits bruits discrets mais justes. "Top Ranking" voit le groupe magnifier une mélodie de guitare par un ensemble d'arrangements électroniques parfaitement en place. Le dernier morceau "My Impure Hair" termine le disque de manière céleste toujours grâce à la voix divine de Kazu et des élans de synthés spatiaux. Quand à "Spring And By Summer Fall", c'est sans aucun doute le tube pop de l'année: enjoué, mélodique et complètement entêtant...
Blonde Redhead peut nous sortir des albums de cette trempe à chaque fois, pas de problème... On en redemande. Dix morceaux, dix perles. Rien à ajouter.
Parfait 17/20
Posté le 29 janvier 2008 à 14 h 44 |
Je m'insurge contre la première critique sur 23. Quel dommage de donner une si mauvaise image de cette petite merveille ! 23 est de mon point de vue l'aboutissement artistique du Groupe. Blonde Redhead a toujours eu un sens inné de la mélodie, mais on eut du mal a se créer une voie bien à part dans le rock new yorkais. Après des débuts très noisy proche de sonic youth et des revirements pop assez ratés avec "Melody Of Certain Damage Lemons", on prend vraiment espoir avec "Misery Is A Butterfly" et on jubile avec "23". Ce dernier album réussi à allier des influences très pop frôlants avec le kitch sans jamais y tomber grâce à des mélodies superbes et des napes de guitare à la My Bloody Valentine remixée de façon quasiment martienne. L'ensemble, surprend à la première écoute (est-ce Mylene Farmer ???) puis les délicates montées de guitare font littéralement décoller l'écoute et on atterit qu'à la dernière note de l'album. En conclusion : un album osé et totalement libéré de tout complexe. Un grand album.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 27 février 2008 à 22 h 56 |
Sur 23, le son de Blonde Redhead est sophistiqué. Les machines, qui ne sont pas aussi présentes qu'on a bien voulu le dire, sont intelligemment utilisées, elles ne sonnent pas bassement électronique.
Je connais mal leurs autres albums, surtout les premiers, mais il me semble que le son est beaucoup plus policé, beaucoup moins noisy qu'au début. Ils ont abandonné les guitares à la Sonic Youth.
Le groupe, et cet album en particulier, me rappellent assez Lush, formation shoegaze majeure des années 90 – mais en moins bien à mon goût.
Le problème de cet opus, c'est qu'il est très inégal : les deux titres les plus connus, "23" et, surtout, "Spring And By Summer Fall", sont de loin les meilleurs. Le reste est nettement moins enthousiasmant. Dommage que tous les morceaux ne soient pas de ce niveau.
Autre problème : un son quand même très lisse, parfois à la limite du kitsch (on a comparé cet album à du Mylène Farmer...), cf. les cuivres de "SW". On s'en lasse assez vite : c'est comme un chewing-gum, sucré et agréable au palais au début, mais au bout d'un moment insipide.
23 reste tout de même un bon album, à déguster sur le moment, même s'il ne restera pas forcément dans les annales du rock. J'attends d'écouter les précédents albums en profondeur pour me faire une idée plus précise du groupe. A priori, le précédent, Misery Is A Butterfly, me parait meilleur.
Je connais mal leurs autres albums, surtout les premiers, mais il me semble que le son est beaucoup plus policé, beaucoup moins noisy qu'au début. Ils ont abandonné les guitares à la Sonic Youth.
Le groupe, et cet album en particulier, me rappellent assez Lush, formation shoegaze majeure des années 90 – mais en moins bien à mon goût.
Le problème de cet opus, c'est qu'il est très inégal : les deux titres les plus connus, "23" et, surtout, "Spring And By Summer Fall", sont de loin les meilleurs. Le reste est nettement moins enthousiasmant. Dommage que tous les morceaux ne soient pas de ce niveau.
Autre problème : un son quand même très lisse, parfois à la limite du kitsch (on a comparé cet album à du Mylène Farmer...), cf. les cuivres de "SW". On s'en lasse assez vite : c'est comme un chewing-gum, sucré et agréable au palais au début, mais au bout d'un moment insipide.
23 reste tout de même un bon album, à déguster sur le moment, même s'il ne restera pas forcément dans les annales du rock. J'attends d'écouter les précédents albums en profondeur pour me faire une idée plus précise du groupe. A priori, le précédent, Misery Is A Butterfly, me parait meilleur.
Bon 15/20
Posté le 21 septembre 2008 à 02 h 05 |
Parmi les découvertes récentes, dues conjointement à des articles sur ce site et un passage sur MTV un soir tard, il y a ce groupe américain formé de Kazu Makino et des frères Pace. Aux premières écoutes, j'ai trouvé un lien évident avec un autre groupe que j'avais aimé par le passé et qui était aussi chez 4AD : Lush. Mais ce groupe, dont je connais très mal les autres albums précédents va beaucoup plus loin en mêlant des atmosphères planantes à souhaits, des mélodies imparables, un son dense et travaillé. Je regretterais simplement quelques morceaux plus faibles, mais cet album m'a accompagné quelques mois comme une bande son aérienne et qui, à ce moment la, collait bien à mon besoin d'évasion mentale, loin des turpitudes basiques pourrissant la vie. La force de cet album est de faire planer dans les nuages, voire au dessus... Le chemin parcouru par les trois comparses a, semble t il, désorienté beaucoup de fans de la première heure, mais pour moi, arrivé sur le tard, je pense qu'il est plus facile d'apprécier le son qu'ils ont adopté désormais jusqu'à la prochaine étape. Ce son est marqué eighties peut être, mais les Redhead ont très bien ingérés ces années là pour éviter le plagiat.
"23" fut donc la première chanson que je découvrais d'eux. Lush n'est guère loin, mais My Bloody Valentine, Slowdive et les Cocteau Twins non plus. L'intro au piano place la barre très haut avant le déferlement de guitare noisy et le chant....en français s'il vous plait (partiellement). La voix de Kazu me donne des frissons, sensuelle à souhaits. "Dr Strangelov" avec sa mélodie apaisée fait encore la part belle au chant... "The Dress" pousse encore plus loin dans la mélancolie et la profondeur. Comment résister à ce chant de sirène ? Quand arrive "SW" chanté par Amedeo Pace, le choc est parfait, car il hausse encore le niveau, joue l'alternance de la voix masculine. Ce morceau est dantesque dans sa qualité mélodique, mais souffre d'un passage trop beatlesien. Mais qu'importe. Ces quatre premières chansons étant intemporelles, le reste de l'album apparaît comme inégal. "Silently" et "Publisher" sortent bien du lot avec des accents plus sombres. La tendance à l'électro des autres compositions sont certes très agréables, mais n'accrochent pas autant. On ne sort pas de cet album indemne, non pas par les oreilles qui souffrent, mais par la rêverie induite par cette musique...
Vivement la suite je vous dis..
"23" fut donc la première chanson que je découvrais d'eux. Lush n'est guère loin, mais My Bloody Valentine, Slowdive et les Cocteau Twins non plus. L'intro au piano place la barre très haut avant le déferlement de guitare noisy et le chant....en français s'il vous plait (partiellement). La voix de Kazu me donne des frissons, sensuelle à souhaits. "Dr Strangelov" avec sa mélodie apaisée fait encore la part belle au chant... "The Dress" pousse encore plus loin dans la mélancolie et la profondeur. Comment résister à ce chant de sirène ? Quand arrive "SW" chanté par Amedeo Pace, le choc est parfait, car il hausse encore le niveau, joue l'alternance de la voix masculine. Ce morceau est dantesque dans sa qualité mélodique, mais souffre d'un passage trop beatlesien. Mais qu'importe. Ces quatre premières chansons étant intemporelles, le reste de l'album apparaît comme inégal. "Silently" et "Publisher" sortent bien du lot avec des accents plus sombres. La tendance à l'électro des autres compositions sont certes très agréables, mais n'accrochent pas autant. On ne sort pas de cet album indemne, non pas par les oreilles qui souffrent, mais par la rêverie induite par cette musique...
Vivement la suite je vous dis..
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