Blonde Redhead
Blonde Redhead |
Label :
Smells Like |
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Le premier album de Blonde Redhead est vraiment surprenant !
A la fois très groovy (basses tellement efficaces !) et profondément torturé (chants et paroles, guitares tranchantes), chacun des morceaux de cet album éponyme prennent aux tripes. Tantôt ils font déprimer, tantôt ils amusent, tantôt ils font enrager... Mais quoi qu'il en soit, ces différentes humeurs font toujours bouger en rythme, et cela n'a rien d'évident ! En une phrase : une cyclotymie musicale tourbillonnante et enivrante. Un réel délice.
A la fois très groovy (basses tellement efficaces !) et profondément torturé (chants et paroles, guitares tranchantes), chacun des morceaux de cet album éponyme prennent aux tripes. Tantôt ils font déprimer, tantôt ils amusent, tantôt ils font enrager... Mais quoi qu'il en soit, ces différentes humeurs font toujours bouger en rythme, et cela n'a rien d'évident ! En une phrase : une cyclotymie musicale tourbillonnante et enivrante. Un réel délice.
Parfait 17/20 | par X_Shape104 |
Posté le 19 novembre 2002 à 17 h 27 |
Encore en quatuor et produit par Steve Shelley, ce premier disque de Blonde redhead devait être frais à l'époque, mais sent plutôt le renfermé, le groupe proposant un croisement fade entre ses deux influences majeures, Sonic Youth et Fugazi. Ce disque sympa mais immature ne laissaient franchement pas prévoir que Blonde redhead deviendrait un jour un groupe majeur.
Passable 11/20
Posté le 17 juillet 2003 à 00 h 29 |
De trés belles envolées, une voix féminine surprenante... certes on sent parfois trop l'influence de sonic youth, mais on se doute qu'ils vont faire de grandes choses.
une chanson de fin complètement décalée.
un jeu de batterie avec un son et une efficacité imparables...
vraiment un trés bon disque qui mérite d'être profondément ecouté.
une chanson de fin complètement décalée.
un jeu de batterie avec un son et une efficacité imparables...
vraiment un trés bon disque qui mérite d'être profondément ecouté.
Très bon 16/20
Posté le 10 mars 2005 à 15 h 54 |
Blonde Redhead alterne ici entre constructions classiques et structures bien moins communes (comme dans l'extraordinaire "I Don't Want U" en deux parties).
Une guitare ultra-saturée, entre noise et free-jazz (car souvent à contre-temps), vient se greffer sur la structure guitare-basse-batterie; c'est très visible (audible) sur les 3 premiers morceaux.
La place de la batterie est très bien pensée, en effet Simone (on ne se moque pas, il est d'origine italienne) créé une réelle partition pour son instrument. Et ce n'est pas tant la complexité mais la pertinence de ses rythmes qui lui donne une intégrité et un réel poid dans la construction des morceaux. Il ne se contente pas, comme c'est de plus en plus le cas, de donner le tempo comme une boite à rythme ou un vulgaire métronome (quoi ? Non, il n'y avait pas d'allusion à Steve Hewit, aucunement digne de succéder au grand Robert Shultzberg au sein de Placebo, un groupe qui ne vaut désormais plus grand chose).
A noter également, la voix déjà envoûtante de Kazu, aiguë mais jamais crispante, qui trouve parfaitement sa place au sein des compositions.
Toutes ces qualités font du premier album de Blonde Redhead une oeuvre très intéressante. On regrette néanmoins que l'album soit aussi court (moins de 30 minutes) et que le dernier morceau, bien que très joli, ne présente assez peu d'intérêt (Diana Krall, Lisa Ekdahl ou même Rickie Lee Jones font ça bien mieux).
Dans le rayon "critique négative", on peut également ajouter que le groupe reste sans doute trop dans les sillons de ses précurseurs: Sonic Youth, Fugazi, DNA ("Blonde Redhead" est à la base le titre d'un morceau de ces derniers) mais Kazu & co. semblent avoir trouvé des particularismes (la sonorité presque jazzy, la voix de la jeune femme, le jeu original des musiciens...) qui leur permettent tout de même de se démarquer de leurs influences.
Consernant la note, certains seront peut-être étonnés; pour moi, ce premier opus reste le meilleur des "blond roux".
Une guitare ultra-saturée, entre noise et free-jazz (car souvent à contre-temps), vient se greffer sur la structure guitare-basse-batterie; c'est très visible (audible) sur les 3 premiers morceaux.
La place de la batterie est très bien pensée, en effet Simone (on ne se moque pas, il est d'origine italienne) créé une réelle partition pour son instrument. Et ce n'est pas tant la complexité mais la pertinence de ses rythmes qui lui donne une intégrité et un réel poid dans la construction des morceaux. Il ne se contente pas, comme c'est de plus en plus le cas, de donner le tempo comme une boite à rythme ou un vulgaire métronome (quoi ? Non, il n'y avait pas d'allusion à Steve Hewit, aucunement digne de succéder au grand Robert Shultzberg au sein de Placebo, un groupe qui ne vaut désormais plus grand chose).
A noter également, la voix déjà envoûtante de Kazu, aiguë mais jamais crispante, qui trouve parfaitement sa place au sein des compositions.
Toutes ces qualités font du premier album de Blonde Redhead une oeuvre très intéressante. On regrette néanmoins que l'album soit aussi court (moins de 30 minutes) et que le dernier morceau, bien que très joli, ne présente assez peu d'intérêt (Diana Krall, Lisa Ekdahl ou même Rickie Lee Jones font ça bien mieux).
Dans le rayon "critique négative", on peut également ajouter que le groupe reste sans doute trop dans les sillons de ses précurseurs: Sonic Youth, Fugazi, DNA ("Blonde Redhead" est à la base le titre d'un morceau de ces derniers) mais Kazu & co. semblent avoir trouvé des particularismes (la sonorité presque jazzy, la voix de la jeune femme, le jeu original des musiciens...) qui leur permettent tout de même de se démarquer de leurs influences.
Consernant la note, certains seront peut-être étonnés; pour moi, ce premier opus reste le meilleur des "blond roux".
Excellent ! 18/20
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