C'est avec une certaine fébrilité que l'on attend ces grandes retrouvailles scéniques avec un groupe qui nous a fait vibrer tant de fois par le passé... peut être que j'en voulais trop mais franchement la déception fut énorme. On passera vite sur la dizaine de nouveaux morceaux faiblissimes, sorte de titres de Gainsbourg de bas étages, sur lequels Kazoo fait du clavier (oui tu es toujours sexy surtout avec des jaretelles noires, mais cela ne fait plus tout !!) et transforme sa voix en Jane Birkin anglophone et magnérée, et où les jumeaux semblent avoir perdu toute inspiration... enfin on peut comprendre qu'un groupe essaie de changer de direction musicale et plagie ses idoles !! Là où on ne pardonne pas c'est l'interprétation fade des anciens titres. Le groupe fait semblant d'être toujours complice, pourtant la pression sexuelle sous jacente habituelle est remplacée par un simulacre qui ne convaincra que les derniers rangs... dans le genre ils peuvent aller se coucher façe à Jamie et Alisson des Kills : à la retraite c'est ce qu'on a envie de leur dire !!
Bien évidemment il y eu deux trois titres à sauver ("Futurism vs Passeism, Part 2", "I Still Get Rocks Of", seul titre flamboyant de la soirée) mais comment être indulgent après une version ridicule, plate, et mal jouée de l'incroyable "In The Expression Of The Unexpressible"... snif... à revoir pour confirmer ou infirmer la fin.