Blonde Redhead
Barragàn |
Label :
Kobalt |
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On ne change pas une éthique qui gagne.
Celle consistant à se renouveler à chaque nouvel album et à explorer des nouveaux genres. Et ça, c'est tout à l'honneur d'un groupe qui, il y a 20 ans en 1994, surfait sur la vague Sonic Youth avec des figures parfois mieux maitrisées dans l'expérimentation et la mélodie ; il y a 10 ans, proposait un de leur meilleur album, chef d'œuvre de raffinement et d'écriture (Misery Is A butterfly, 2004), et aujourd'hui s'aventure vers les nouveaux horizons de la dream pop et de l'electronica.
L'introduction donne le ton. Cette fois, ça sent l'intime, le naturel, limite feu de cheminée... Étonnant, mais comme on s'attend à ce qu'il nous emmène ailleurs, tout va bien... Et puis très vite dès "Lady M", on retrouve l'écriture blonderedhienne, mais à la sauce XXIe siècle. Et malgré leur art de la composition et tout leur savoir-faire, l'album n'a rien de surprenant et d'original.
L'authenticité du propos a disparu au profit d'une musique toujours bien ficelée mais plus facile et uniforme qui rencontrera une plus large audience, et c'est bien tout ce qu'on leur souhaite, mais qui devrait vraiment déplaire aux fans de la première heure qui ont certainement décroché depuis belle lurette, avec 23.
Excepté quelques morceaux (l'intro instrumentale éponyme, "Cat In The Roof" où l'orchestration aux sonorités décalées vient sauver une ligne de basse et une mélodie un brin plan-plan, et "No More Honey" hypnotique et flottant), l'ensemble de l'album ressemble presque à une relecture de leur œuvre en mode réchauffé : "Mind To Be Had" renvoie aux ambiances de "Futurism Vs Passeism", la tension et l'urgence en moins, "Dripping", le "Get Lucky" de Blonde Redhead, tente maladroitement de nous faire danser comme "In Particular"à la bonne époque... Quant aux derniers morceaux ("Penultimo", inutile), ils pourraient figurer sur l'insipide précédent opus.
Snif, cet album rend presque triste quand on a tant aimé le groupe.
Celle consistant à se renouveler à chaque nouvel album et à explorer des nouveaux genres. Et ça, c'est tout à l'honneur d'un groupe qui, il y a 20 ans en 1994, surfait sur la vague Sonic Youth avec des figures parfois mieux maitrisées dans l'expérimentation et la mélodie ; il y a 10 ans, proposait un de leur meilleur album, chef d'œuvre de raffinement et d'écriture (Misery Is A butterfly, 2004), et aujourd'hui s'aventure vers les nouveaux horizons de la dream pop et de l'electronica.
L'introduction donne le ton. Cette fois, ça sent l'intime, le naturel, limite feu de cheminée... Étonnant, mais comme on s'attend à ce qu'il nous emmène ailleurs, tout va bien... Et puis très vite dès "Lady M", on retrouve l'écriture blonderedhienne, mais à la sauce XXIe siècle. Et malgré leur art de la composition et tout leur savoir-faire, l'album n'a rien de surprenant et d'original.
L'authenticité du propos a disparu au profit d'une musique toujours bien ficelée mais plus facile et uniforme qui rencontrera une plus large audience, et c'est bien tout ce qu'on leur souhaite, mais qui devrait vraiment déplaire aux fans de la première heure qui ont certainement décroché depuis belle lurette, avec 23.
Excepté quelques morceaux (l'intro instrumentale éponyme, "Cat In The Roof" où l'orchestration aux sonorités décalées vient sauver une ligne de basse et une mélodie un brin plan-plan, et "No More Honey" hypnotique et flottant), l'ensemble de l'album ressemble presque à une relecture de leur œuvre en mode réchauffé : "Mind To Be Had" renvoie aux ambiances de "Futurism Vs Passeism", la tension et l'urgence en moins, "Dripping", le "Get Lucky" de Blonde Redhead, tente maladroitement de nous faire danser comme "In Particular"à la bonne époque... Quant aux derniers morceaux ("Penultimo", inutile), ils pourraient figurer sur l'insipide précédent opus.
Snif, cet album rend presque triste quand on a tant aimé le groupe.
Moyen 10/20 | par Tengolayo |
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