King Crimson
Beat |
Label :
DGM |
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Seulement 8 mois près la gifle Discipline, KC revient... dans le même line-up que sur le précédent album (un véritable exploit !).
Le deuxième album de la version 80's du roi -celle où il se la joue funker polyrythmé- revendique un héritage plus décomplexé du coté des Talking Heads de Remain In Light, mais aussi du coté du mouvement 'beat' (rien que le morceau introductif "Neil [Cassidy], Jack [Kerouac] and me [non pas moi... l'autre]", ainsi que la teneur générale des paroles de l'album, est un hommage perpétuel aux déglingos des années 1950).
Cet album dessine une dichotomie claire antre des morceaux plus structurés selon des canons "pop" ("Neil, Jack", "Heartbeat") et des morceaux plus expérimentaux composées de nappes tantôt éthérées ("Waiting Man", "Two Hands"), rageuses et dynamiques ("Neurotica", "The Howler"), ou menaçantes et crépusculaires ("Sartori In Tangier", "Requiem"). Cette séparation sera plus nette encore sur l'album suivant Three Of A Perfect Pair dont la face A sera résolument pop et la face B résolument Frippienne.
Au final l'album n'a pas l'effet de surprise de Discipline, mais garde cette recette de musique fractale aux décompositions rythmiques et mélodiques infinies... Peut être pas indispensable, mais de haute volée.
Le deuxième album de la version 80's du roi -celle où il se la joue funker polyrythmé- revendique un héritage plus décomplexé du coté des Talking Heads de Remain In Light, mais aussi du coté du mouvement 'beat' (rien que le morceau introductif "Neil [Cassidy], Jack [Kerouac] and me [non pas moi... l'autre]", ainsi que la teneur générale des paroles de l'album, est un hommage perpétuel aux déglingos des années 1950).
Cet album dessine une dichotomie claire antre des morceaux plus structurés selon des canons "pop" ("Neil, Jack", "Heartbeat") et des morceaux plus expérimentaux composées de nappes tantôt éthérées ("Waiting Man", "Two Hands"), rageuses et dynamiques ("Neurotica", "The Howler"), ou menaçantes et crépusculaires ("Sartori In Tangier", "Requiem"). Cette séparation sera plus nette encore sur l'album suivant Three Of A Perfect Pair dont la face A sera résolument pop et la face B résolument Frippienne.
Au final l'album n'a pas l'effet de surprise de Discipline, mais garde cette recette de musique fractale aux décompositions rythmiques et mélodiques infinies... Peut être pas indispensable, mais de haute volée.
Bon 15/20 | par Lolive |
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