Kings Of Leon
Kiewit - Belgique [Pukkelpop - Main Stage] - samedi 18 août 2007 |
Les Kings Of Leon furent de jeunes rockers hirsutes au look débraillé.
Leur entrée sur la scène principale du Pukkelpop vers 17H30 au son d'un air classique bien connu (du Mozart apparemment) fut le moment le plus excitant (le seul moment excitant en fait) de leur concert. Première petite surprise, exit les looks de rockers 70's, maintenant les Kings Of Leon portent les cheveux courts et des vêtements passe-partouts. Pas bien grave, on mettra ça sur le compte de la fameuse maturité, l'important bien entendu est ailleurs. Dans mon souvenir, les deux premiers disques des KOL (appellation certifiée conforme) sonnaient plutôt rock'n'roll, avec un son énergique, des solos crades et une voix brailleuse; leur dernier opus quant à lui n'a jamais dépassé l'étape du téléchargement non-suivi par une écoute approfondie. Avant même le début du concert leur présence sur la scène principale me faisait douter : comparé aux autres groupes jouant ce soir-là sur la grande scène, la puissance sonore des Kings Of Leon est bien peu impressionnante... Malgré tout la présomption d'innocence est un concept cher à nos sociétés démocratiques donc wait and see.
Verdict du jury: Les accusés sont venus, ils ont joué... et ils sont repartis. Quant à moi je suis venu, j'ai vu et je fus déçu. Pendant tout le concert, les Kings Of Leon ont joué au dessus de leurs moyens. L'ingé son a lissé leur musique au maximum jusqu'à la rendre plus fade qu'un demi de Budweiser. On imagine que sur une scène de cette taille et avec un public se comptant en dizaines de milliers les quatres affreux ont préféré prendre U2 comme exemple plutôt que n'importe quel autre groupe de musique à guitares amplifiées. Un concert mou, donc, malgré une setlist truffée de tubes des deux premiers albums du groupe; une voix lassante et des solos de guitare plus plats encore qu'à un concert de variété française. Et pourtant, nombreuses étaient les fans hystériques genre petite-bourgeoise-se-trémoussant-comme-à-un-concert-de-Bénabar criant à chaque intro de morceau pour bien montrer qu'elle aime TOUS-les-morceaux-du-groupes-pas-seulement-les-singles.
Triste concert n'ètant en rien un mauvais présage pour les concerts suivants sur la grande scène, à savoir Nine Inch Nails et Tool!
Leur entrée sur la scène principale du Pukkelpop vers 17H30 au son d'un air classique bien connu (du Mozart apparemment) fut le moment le plus excitant (le seul moment excitant en fait) de leur concert. Première petite surprise, exit les looks de rockers 70's, maintenant les Kings Of Leon portent les cheveux courts et des vêtements passe-partouts. Pas bien grave, on mettra ça sur le compte de la fameuse maturité, l'important bien entendu est ailleurs. Dans mon souvenir, les deux premiers disques des KOL (appellation certifiée conforme) sonnaient plutôt rock'n'roll, avec un son énergique, des solos crades et une voix brailleuse; leur dernier opus quant à lui n'a jamais dépassé l'étape du téléchargement non-suivi par une écoute approfondie. Avant même le début du concert leur présence sur la scène principale me faisait douter : comparé aux autres groupes jouant ce soir-là sur la grande scène, la puissance sonore des Kings Of Leon est bien peu impressionnante... Malgré tout la présomption d'innocence est un concept cher à nos sociétés démocratiques donc wait and see.
Verdict du jury: Les accusés sont venus, ils ont joué... et ils sont repartis. Quant à moi je suis venu, j'ai vu et je fus déçu. Pendant tout le concert, les Kings Of Leon ont joué au dessus de leurs moyens. L'ingé son a lissé leur musique au maximum jusqu'à la rendre plus fade qu'un demi de Budweiser. On imagine que sur une scène de cette taille et avec un public se comptant en dizaines de milliers les quatres affreux ont préféré prendre U2 comme exemple plutôt que n'importe quel autre groupe de musique à guitares amplifiées. Un concert mou, donc, malgré une setlist truffée de tubes des deux premiers albums du groupe; une voix lassante et des solos de guitare plus plats encore qu'à un concert de variété française. Et pourtant, nombreuses étaient les fans hystériques genre petite-bourgeoise-se-trémoussant-comme-à-un-concert-de-Bénabar criant à chaque intro de morceau pour bien montrer qu'elle aime TOUS-les-morceaux-du-groupes-pas-seulement-les-singles.
Triste concert n'ètant en rien un mauvais présage pour les concerts suivants sur la grande scène, à savoir Nine Inch Nails et Tool!
Insipide 7/20 | par Bobby Joe |
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