King Crimson

The ConstruKction Of Light

The ConstruKction Of Light

 Label :     DGM 
 Sortie :    mardi 23 mai 2000 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

The ConstruKction Of Light est il un mauvais album du King Crimson ?

King Crimson engage le prog polyrythmique d'antan dans le jus indus acide de NIN. Le son est énorme, écorché, compressé à l'extrême. Les compositions fleurent bon cette explosivité maladive.

Le premier morceau "ProzaKc Blues" laisse toutefois un goût d'inachevé, et assez peu à propos par rapport au reste de l'album. Car ensuite l'enchainement avec "ConstruKction of Light" (part 1 et 2) amène le plat de résistance sans autre forme de procès, et le changement de line-up se fait sentir: Pat Mastelloto a pris les fûts à la place de Bill Bruford et si le jeu est moins subtil, il en est tout de même monstrueusement plus puissant !

L'autre monument de cet album de cet album est le biblique "Lark's Tongues In Aspic IV" avec sa Coda: tout bonnement jouissif c'est de l'indus progressif, c'est monstrueux, on retrouve naturellement le fameux thème mais explosé, massacré, gonflé à la saturation et aux beats bizarroïdes. Il ne faut pas se voiler la face on tient avec "Lark's Tongues (I, II, II et IV)" une des compositions les plus démentielles du rock, voire de la musique du XXème siècle.

Album étonnament violent, lourd rock, possédé d'une rage ouverte et sale, ConstruKction Of Light peut sembler tourner en rond de temps en temps, certes mais offre tout de même des purs moments de rock 'n' roll.


Très bon   16/20
par Lolive


 Moyenne 15.50/20 

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Posté le 27 novembre 2008 à 11 h 04

The ConstruKction Of Light est il un mauvais album du King Crimson ?

La réponse est NON !

Lors de la sortie de cette chose noire je me suis pendu au lustre avec l'élastique d'un string de ma gamine, un brin désespéré, je me suis même très vite débarrassé de la chose, honteux, en catimini : KC avait sorti une merde... Telle a été ma première réaction, KC n'est plus... En 2003 la sortie du GRANDIOSE Power To Believe m'a donné un coup de fouet, j'ai rangé l'élastique.

C'est le DVD Eyes Wide Open (voir chronique) qui peu à peu m'a ouvert les yeureilles sur ce qui était en train de se passer dans ces sillons, certes la batterie électronique du bucheron aux drums me laissait un goût amer sur les tympans gustatifs et je ne trouvais pas mon compte dans ce nuevo metal trituré à l'extrême, et puis le temps a fait son boulot, on s'habitue à tout même à l'horreur la plus totale comme disait Nathanaël mon pote de stalag.

Bilan :
"ProzaKc Blues", au delà du gag malin, nous blouse la tronche avec cette voix vocodée, c'est un peu le tube de l'album mais de toilette, un air bête sur jeux de maux laids comme disait le Bobby. Une vraie marade du Belew.
"The ConstruKction Of Light" ou "FraKctured" s'inscrivent dans ce répertoire moderne avec ces guitares qui fusionnent, où l'on entend plus qu'une voix électrique magnifique. Avec toujours un travail puissant des 2 petits nouveaux Pat Mastelotto & Trey Gunn.
"The World's My Oyster Soup Kitchen Floor Wax Museum" et ses parties de piano free jouées par la guitare synthé de Fripp, c'est du punk schizoïde, jouissif.
Et puis bien sur les 9 minutes du métaloïde "Larks' Tongues In Aspic" 4ème du nom après les 2 premiers du Larks' Tongues... et le 3 du Three Of A Perfect Pair qui démontre comme une boucle sans fin, un morceau en constant devenir, aux chorus de guitares particulièrement acides. Donc Fripp & consorts décident ici de monter d'un cran dans la dégringolade sonore, pas de repos pour les braves.
(Les 7:46 Heaven and earth sont tirés des ProjeKct X de la bande éclatée de Fripp).

Alors, en fait, The ConstruKction Of Light est un bon album du Roi Pourpre, il fallait le dire. Vivement "Larks' Tongues In Aspic V"...
Bon   15/20







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